Nous aimons la démocratie, nous apprécions à sa juste valeur la liberté qui nous est donnée, liberté d'expression, liberté de pensée et d'opinion, liberté de culte... et liberté de vote. Nos ancêtres se sont battus pour acquérir ces droits précieux.
Nous nous sommes tellement construits avec cette liberté qu'il nous suffit souvent de savoir qu'elle est là, à portée de main : par exemple, étant libre de voter, nous nous sentons libre de ne pas le faire, ce qui nous semble parfois d'ailleurs la seule façon d'exprimer que nous sommes déçus par nos représentants et que pas un seul ne mérite nos suffrages. Tellement libres de voter que nous ne votons pas.
Mais d'autres votent, eux. Leur liberté, ils l'expérimentent, et au jeu de l'isoloir, c'est eux qui ont une longueur d'avance. Ils savent bien que toute voix compte, et qu'un mécontent ne votant pas c'est un satisfait de plus qui s'exprime.
Actuellement, les lois nous permettent de choisir nos représentants, et même d'exprimer nos désaccords : une défaite écrasante pour un parti a autrement plus de signification qu'un nombre élevé d'abstentions.
Alors, dimanche prochain, et le suivant, au lever du jour, après le repas dominical ou juste avant la fermeture des bureaux de vote, usons de notre liberté démocratique et votons !