Au nom de tous les moutons qui n'ont plus la force de faire la révolution (et en tenant compte du fait que je fais partie du troupeau), et avec l'espoir que nous allons nous réveiller, je vous dis, poliment mais fermement : « Non merci, Monsieur le Premier Ministre ! ».

Sommes-nous en période de déclin annonçant la chute finale? Mais, d'abord, c'est quoi, la décadence?

C'est drôle comme on croit connaître quelqu'un que l'on entend tous les jours à la radio. On connait les inflexions de sa voix, la façon dont il se lâche et se reprend juste après, la franchise qui se sent sous le phrasé très professionnel. Et puis, un jour, on entend que l'homme, derrière la voix, a quelque chose à nous dire, à nous les auditeurs, quelque chose en plus, quelque chose de lui.

C'est important, pour les anciennes victimes, de parler des violences qu'elles ont subies. Sinon, il reste un doute: sont-ce vraiment des violences ou est-ce qu'on est "douillet" comme on se l'entendait dire à l'époque? Est-ce que l'adulte est sadique et jouit de son pouvoir, ou est-ce que l'on mérite d'être traité ainsi?

Je pense qu'il ne s'est pas passé un seul jour sans que je n'aie pensé au temps qui passe, et cela depuis fort longtemps.

« Je vais sortir ! Je vais sortir ! » La phrase tournait et retournait dans sa tête, comme un mantra. Elle s’enivrait de cette ritournelle, la reprenant sur des tons différents, la chantonnant, lui donnant un ton menaçant, ou la susurrant, comme un secret coquin destiné à quelques initiés.

Tant de personnages de la littérature ou du cinéma ont fait partie de mon évolution, et même encore, que je ne saurais les nommer tous. Mais je donnerai une mention spéciale à Thierry La Fronde, joué par Jean-Claude Drouot, dans un feuilleton de la télévision datant de l'époque où elle diffusait en noir et blanc et n'avait encore qu'une chaîne.

Tout le monde connait le nom de la Comtesse de Ségur et « Les malheurs de Sophie ». Mais peut-être sommes-nous nombreux à avoir une histoire particulière avec cette auteure.

Tu n’as pas une longue barbe blanche, ni des bottes fourrées (encore que…) et tu portes plus souvent un costume bien coupé qu’une houppelande écarlate, mais je t’ai pourtant reconnu, petit papa Noël, Ô toi sans qui cette fête ne serait pas ce qu’elle doit être.