Les guerres menées par Israël au Proche-Orient sont souvent racontées et commentées du point de vue occidental. D’autant que bon nombre de penseurs arabes ont concentré leurs travaux sur les révolutions arabes, dont la question palestinienne était relativement absente. Mais celle-ci a retrouvé sa centralité depuis le 7 octobre 2023. Face au génocide à Gaza, les pays occidentaux, empêtrés dans leurs contradictions et contestés par les pays du Sud global, voient s’effilocher les valeurs universelles dont ils se sont longtemps prétendu les seuls garants.
L’évidence du génocide
Les intellectuels du colloque de l’IMA ont le sentiment de vivre une tragédie historique, une rupture, qui n’a pas encore pris fin mais dont les conséquences se feront sentir pendant des décennies. « Je suis choqué et horrifié, et j’espère que les intellectuels du monde entier le sont » (Gilbert Achcar, sociologue franco-libanais). Tous partagent une même condition : malgré leur souffrance et leur colère, ils se posent en témoins soucieux de garder la tête froide pour pouvoir penser puis panser, au sens de soigner.
Autre point d’accord : l’utilisation du mot génocide pour nommer l’agression d’Israël contre Gaza. « Ce n’est pas une guerre comme les autres, parce qu’elle va à la racine même de la vie et de la reproduction de la vie. Il ne s’agit pas seulement de tuer des êtres humains, mais de tuer le temps et l’espace : le passé, le présent et le futur palestiniens. » (Fadi A. Bardawil, anthropologue libanais)
« Le choc que nous ressentons est lié au sentiment que la vie palestinienne et, au-delà, la vie arabe n’a aucune place dans la hiérarchie humaine (Samer Frangie, professeur de sciences politiques libanais). Ce qui frappe, c’est la déshumanisation, par les dirigeants israéliens, non seulement de l’adversaire, mais de la population palestinienne tout entière, ce qui est un facteur idéologique présent dans toutes les entreprises génocidaires, car « si l’on reconnaît l’humanité de l’autre, il est beaucoup plus difficile de justifier son extermination. » (G. Achcar).
Que valent les vies arabes ?
Si les médias occidentaux diffusent peu ou pas les images du drame de Gaza, le public arabe, lui, les reçoit. Confronté à cette ultra violence, il s’interroge : Que valent les corps et les vies arabes ? La notion de dignité, que les protestations des années 2010 avaient portée très haut, est au cœur du ressentiment arabe.
Vues de cette partie du monde, les guerres d’Israël contre Gaza et le Liban s’inscrivent dans une histoire longue, dont les peuples et les intellectuels de la région portent la mémoire. La destruction totale à l’œuvre à Gaza applique la doctrine de la riposte disproportionnée appliquée en 2006 au Liban. Pour limiter ses pertes en soldats, l’armée israélienne choisit de tout raser, comme à Beyrouth. « C’est une guerre post-héroïque, où même la mythologie du courage des soldats n’existe plus. » (G. Achcar)
« Nous vivons une techno-dystopie[1] terrifiante. Des pouvoirs occidentaux très puissants, comme les États-Unis et l’Allemagne, envoient des armes et de l’argent à un État qui commet un génocide. En acceptant ce dernier comme outil de guerre, ils créent un terrible précédent : désormais, tout est possible en matière de destruction ». (F. A. Bardawil)
L’empathie pour les Palestiniens, faible chez les dirigeants arabes mais considérable dans les populations, a changé de nature. « Avant 2011 on soutenait la cause palestinienne avec l’aval des régimes arabes pour lesquels elle servait d’exutoire à une population frustrée. Aujourd’hui, les gens veulent porter la voix et l’âme des Palestiniens que le génocide est en train d’effacer. » (Nadim Houry, juriste franco-libanais).Mais la capacité de mobilisation reste faible. « Les régimes arabes ont peur de la politisation des jeunes autour de la question palestinienne, qui porte en elle celle de la justice. Et toute mobilisation se retournerait contre ces régimes. » Pour ceux-ci, le traumatisme se rajoute à celui du Printemps arabe, cette tentative de démocratie écrasée dans le sang. Ils pourront miser là-dessus en proposant d’offrir un peu de stabilité contre l’abandon de la demande de changement. Et ils s’appuieront cyniquement sur le renoncement des pays occidentaux à appliquer leurs propres valeurs, en invoquant l’illégitimité de leurs prétentions moralisatrices.
Ces intellectuels constatent un divorce accru dans les relations avec l’Occident. « Depuis le7 octobre, j’ai la sensation d’être en permanence sous surveillance, parce que je suis une chercheuse arabe. Cela m’a amenée à une forme d’autocensure, dont j’ai mis du temps à me débarrasser. Être décrédibilisée parce qu’on pense que mon origine, et non mes recherches, détermine ce que je dis, est très difficile à supporter. » (Leyla Dakhli, historienne franco-tunisienne). « S’exprimer sur la Palestine est quasiment interdit » (F. A. Bardawil)[2]. En cause, l’accusation d’antisémitisme brandie aussitôt qu’une critique contre Israël est émise, et qu’importe si les violations massives de la loi internationale sont documentées. « Ces guerres n’ont pas lieu en France ou en Allemagne, elles se déroulent à Gaza et au Liban, alors pourquoi toujours ramener ça à un débat européen sur l’antisémitisme ? C’est accuser les Arabes de véhiculer un antisémitisme pourtant historiquement européen. » (L. Dakhli)
L’Occident est devenu inaudible
Les relations complexes entre le monde arabe et l’Occident se sont durcies avec la guerre à Gaza, l’annexion rampante et violente de la Cisjordanie et la destruction partielle du Liban. Mais ce sont surtout les appuis apportés à Israël par de nombreux États, partis politiques, institutions académiques, médias et intellectuels occidentaux qui choquent. « Au nom de la réparation des torts historiques, les pays européens responsables de la Shoah, en premier lieu l’Allemagne mais aussi l’Autriche et la France, avalisent ce qui est fait à un autre peuple. Parce que ces pays ont tiré une leçon étriquée, nationaliste et ethnocentrée de la Shoah : plus jamais ça, mais uniquement plus jamais ça aux Juifs ! Alors qu’ils auraient pu en tirer une leçon universelle : plus jamais ça à aucun peuple ! » (G. Achcar).
Appui politique et militaire à Israël dans ses guerres, notamment de la part des États-Unis, incapacité des États européens à nommer la guerre génocidaire contre Gaza, injonction à taire toute critique d’Israël, etc. L’Occident n’applique sa prétention de porter haut les droits humains, de promouvoir la justice et l’égalité qu’à une catégorie d’êtres humains. Et de rappeler qu’Aimé Césaire puis Frantz Fanon ont vertement critiqué cet Occident qui piétinait son humanisme et ses valeurs en colonisant les peuples. « Pourquoi l'Occident a-t-il de l'empathie pour certaines personnes et pas pour d'autres ? demande le poète gazaoui Mosab Abu Toha. Si au Cambodge, au Kurdistan, il y eut des tentatives de dissimuler la volonté génocidaire, les habitants de Gaza ont fait le maximum pour montrer ce qui se passait, malgré les difficultés. Mais rien n’y fait, les Occidentaux font comme s’ils ne savaient rien. » Ou bien savent-ils très bien ce qui se passe mais préfèrent-ils ne rien dire ? Le racisme n’est-il pas l’une des raisons de la faillite de l’Occident, au risque de ruiner sa prétention humaniste universelle ? Si ce génocide a pu avoir lieu, disent ces intellectuels, c’est aussi parce que l’État d’Israël bénéficie d’une impunité inédite. Cette imperméabilité israélienne au droit international est incompatible avec la recherche d’une paix et d’une sécurité durables[3].
« Ce qui choque, [c’est] un sacrifice, de la part des institutions occidentales, de tous les critères déontologiques et éthiques. Avant, dans le domaine des médias, ceux qui faisaient passer des messages pro-israéliens essayaient de respecter certaines normes. C’est fini. » (S. Frangie)[4]
« Il y a un avant et un après-Gaza. À cause de l’ampleur des crimes et de leur durée. Et l’Occident s’acharne à défendre la moralité de ce qui se passe ! Que les gouvernements soutiennent cette politique criminelle ne nous surprend pas. Mais que les médias et les institutions académiques emboîtent le pas, c’est incroyable. Que la liberté d’expression soit réprimée au sein même des sociétés occidentales, quelle honte ! L’Occident a perdu ce qui lui restait de crédibilité. » (Elizabeth Suzanne Kassab, philosophe libanaise)[5]
D’où qu’ils parlent, les chercheurs arabes partagent ce même constat : sans en avoir forcément conscience, les élites politiques et intellectuelles occidentales sont devenues inaudibles dans une grande partie du monde. « Le refus, pendant plusieurs mois, de la plupart des États occidentaux d’appeler à un cessez-le-feu signifie un soutien à l’agression, sans même mentionner le financement et l’armement d’Israël par les États-Unis, qui font de cette guerre la première guerre conjointe américano-israélienne. La juxtaposition de l’Ukraine et de Gaza, le deux poids-deux mesures absolument flagrant, ont totalement discrédité l’Occident. Sa prétention à parler au nom de valeurs est morte. » (G. Achcar)
Même les ONG sont critiquées. « Nombre d’organisations internationales et d’ONG prétendaient défendre les droits des femmes en Palestine. Et ces mêmes organisations aujourd’hui sont réticentes à condamner le génocide et l’épuration ethnique dont sont victimes les femmes palestiniennes, parce qu’elles considèrent Israël comme une oasis de démocratie et de liberté dans le monde arabe. Les viols en Ukraine commis par l’armée russe ont suscité des condamnations et de fortes déclarations. Ceux, documentés, commis contre les Palestinien·nes dans les prisons israéliennes ne rencontrent que le silence. Nous en sommes encore à la mission civilisatrice de l’Occident, c’est effrayant. » (Islah Jad, universitaire palestinienne)
L’onde de choc du soutien massif des pays occidentaux et de leurs élites aux guerres israéliennes sera forte et longue. Elle ne se limitera pas à l’Occident. Les régimes arabes le savent, qui, sans soutenir ouvertement Israël, n’ont rien fait pour arrêter ses guerres et soutenir les Palestiniens et les Libanais. Leur impuissance, voulue ou subie, les pousse à davantage de crispation. « La justification de la paix avec Israël était le traité de paix en échange d’une tranquillité économique et politique, et tout est mensonge. » (Lina Attalah, journaliste égyptienne).
« Autrefois symbole de progrès et de leadership moral, l’Occident est désormais perçu comme une entité en déclin, rongée par ses contradictions internes » (Mohamed Lamine Kaba, sociologue guinéen). Les États-Unis et l’Union européenne, jadis bastions de cet idéal, sont aujourd’hui critiqués pour leur hypocrisie, car ils prônent les droits de l’homme tout en soutenant des régimes autoritaires, ou prêchent la liberté tout en pratiquant la surveillance de masse. « Ces incohérences ont transformé l’Occident en un stigmate, auquel plus personne ne souhaite s’identifier. » Faute de se réformer en profondeur, le soft power occidental s’efface progressivement face à l’ascension des cultures eurasiatiques, africaines, latino-américaines et moyen-orientales. « Cela transforme l’Occident en une relique du passé, marquant ainsi la fin d’une ère et l’émergence d’un nouveau paradigme mondial. »
L’espoir d’un nouvel universalisme
Quelles peuvent être les conséquences de ce désenchantement ? « Des jeunes chercheurs installés dans des universités occidentales, las de se sentir toujours épiés, de devoir sans arrêt se justifier, essaient de rentrer dans leur pays ou d’obtenir un poste dans les pays du Golfe. » (N. Houry) « On voit poindre du nihilisme dans une partie de cette jeunesse déjà frappée par les contre-révolutions et des crises économiques très fortes, et qui voit une hypocrisie occidentale incroyable. Cela débouchera-t-il sur une forme de djihadisme ? »
D’où l’idée émergente d’une séparation se donnant les moyens de ne plus dépendre de cet Occident qui exige des autres ce qu’il n’exige pas de lui. « Nous cherchons des fonds ailleurs, du côté d’Arabes riches qui veulent se montrer actifs. Nous organisons des réseaux d’entraide et de solidarité pour pallier la rupture avec tel ou tel bailleur » (L. Attalah). « Nous avons découvert un réseau de médias indépendants, un réseau global qui réussit à démonter les infox et offre un récit alternatif à celui des entreprises médiatiques mainstream. Nous réussissons à bousculer ce qui ressemble de plus en plus à un dogme. » (S. Frangie)
De quelle nature serait cette séparation ? Si, pour certains chercheurs, l’anti-occidentalisme témoigne d’une hostilité accrue envers les valeurs et les institutions occidentales en désuétude (M. L. Kaba), d’autres ne les remettent pas en cause, pointant plutôt ceux qui prétendent les porter. « Les valeurs qui ont été développées en Occident et qui sont vues comme des valeurs occidentales ne sont pas à jeter, parce qu’en fait leur validité n’est pas intimement liée au monde occidental. Il faut les désancrer du socle occidental. »(F. A. Bardawil)
Et d’espérer que cette séparation d’avec l’Occident s’accompagne d’un nouvel universalisme, à bâtir notamment sur la mondialisation d’une certaine jeunesse. Car malgré le génocide, la montée du néofascisme international, la crise écologique, il existe des raisons d’espérer : « Dans cet Occident dominateur, une partie de la jeunesse rejette cette domination et proclame sa solidarité avec les victimes.Ces jeunes juifs américains et cette toute petite minorité de juifs israéliens me donnent un peu d’espoir. » (G. Achcar) « Nous voyons des gens manifester en solidarité avec nous, contre les positions de leurs gouvernements et les mensonges de leurs médias. C’est fondamental car nous voyons se déployer un universalisme qui reconnaît et respecte l’autre. » (I. Jad)
Quant aux jeunes militants arabes, leur sensibilité est aujourd’hui plus universaliste qu’avant 2011.« Ils voient la Palestine comme la voient aussi des jeunes Américains ou Européens. Dans ce contexte, la Palestine est devenue le symbole de l’injustice globale du colonial, du racisme, du récit dominant et du contrôle des ressources. La Palestine n’a jamais été aussi universelle. » (Nadim Houry, juriste syrien) « Tandis que l’Occident se confronte à ses propres défis et transitions, une nouvelle dynamique émerge, portée par ceux qui choisissent de résister et d’imaginer un monde renouvelé. » (M. L. Kaba)
Mais la plus grande vigilance reste de mise. Pour reprendre la main, les États-Unis et leurs alliés envisagent d’utiliser leurs valeurs pour contourner le droit international et la Charte de l’ONU, et les remplacer par un ordre basé sur des règles (Rules Based Order / RBO). Un projet qui vise surtout à perpétuer la mainmise occidentale sur la planète[6], au risque d’accroître la rancœur des laissés pour compte.
Que peuvent les religions ?
L’Église catholique, malgré les paroles fortes du pape François, est en état de sidération[7], incapable de prendre des positions claires – comme nommer et condamner le génocide et l’apartheid[8] ou, au moins, dénoncer l’instrumentalisation morbide de la Bible par les dirigeants israéliens[9].
Dans sa prédication du 23 décembre 2023, Munther Isaac, pasteur luthérien de Bethléem, fustige l’hypocrisie et le racisme du monde occidental ainsi que la complicité de l’Église. Auteur de la métaphore désormais célèbre « Gaza est la boussole morale du monde », il avertit : « Amis européens, je ne veux plus jamais vous entendre nous faire la leçon sur les droits de l’homme ou le droit international. »
Marianne Christiansen, évêque luthérienne danoise, rend les Églises d'Occident complices, par leur silence, du fait qu'il n'y aura bientôt plus de chrétiens en Terre sainte[10]. « Les chrétiens disparaissent non pas à cause de leurs compatriotes musulmans, mais à cause de l'occupation, de l'oppression et de la situation économique désespérée. » Les Palestiniens chrétiens sont doublement déçus par les Églises occidentales, dit-elle, « parce que la plupart des Palestiniens entendent des chrétiens évangéliques étrangers soutenir ouvertement l'aile droite israélienne, les colons et la guerre contre le peuple de Gaza. En même temps, ils n'entendent aucune protestation des « vieilles » Églises. Ils doivent donc penser que c'est ça le christianisme. »
Déboussolés, les hiérarques chrétiens laisseront-ils le christianisme, historiquement associé à l’Occident, suivre celui-ci dans sa chute ? Ou retrouveront-ils le bon chemin en dissociant l’Église de ce pôle dominateur et en pratiquant l’universalisme conforme aux Écritures et à la mission de l’Église ?
Laurent Baudoin (membre de Saint-Merry Hors les Murs, administrateur de Amis de Sabeel France et du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne / GAIC)
Sources :
reseauinternational.net/quand-le-terme-occident-devient-finalement-un-stigmate-plus-personne-ne-souhaite-sy-identifier/
https://europalestine.com/2025/02/26/genocide-a-gaza-francesca-albanese-onu-accuse-les-medias
NOTES :
[1] Vision pessimiste de l'avenir où les progrès technologiques s conduisent à une dégradation des relations humaines et à une dépendance excessive aux technologies, critiquée pour ses effets sociaux négatifs et son impact environnemental. [ndlr]
[2] Un anathème qui touche aussi les intellectuels en Occident, notamment en France. [ndlr]
[3] Citons le refus de l’Union européenne d’activer l’article 2 du traité d’association avec Israël, qui conditionne les tarifs douaniers préférentiels au respect des droits humains, alors que l’UE n’avait pas tardé à prendre des sanctions contre la Russie après son agression contre l’Ukraine. [ndlr]
[4] Voir en France le récent scandale de l’émission de France Info, chaîne publique, sur le thème « Gaza ”Côte d’Azur”, et si c’était possible ? » avec un professionnel du tourisme, juste après l’annonce par D. Trump d’un projet de déportation des Gazaouis au profit d’une vaste opération immobilière… « À force de vouloir faire du remplissage, on en arrive à parler de tout n’importe comment. Journalistiquement, éthiquement, déontologiquement et humainement, c’est profondément déplorable et totalement inexcusable » (le Syndicat de journalistes SNJ de France Télévisions) [ndlr].
[5] « Il s’agit d’un génocide qui a été justifié et rendu possible par les médias qui ont adhéré au récit israélien. » (Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés) [ndlr]
[6] Le Monde diplomatique, novembre 2024.
[7] Voir la tribune de Michel Marchand dans la revue de l’AFPS Palestine Solidarité (n° 91, janvier 2025).
[8] À l’exemple du status confessionis pris en 1934 par des Églises protestantes allemandes contre les lois antijuives des nazis.
[9] En s’appuyant sur l’épisode effrayant d’Amalek, ennemi juré des Juifs de l’Ancien Testament, le régime israélien assimile le peuple palestinien à la tribu des Amalécides pour le destiner, comme elle, à l’extermination...
[10] Kristeligt Dagblad, quotidien chrétien danois, 18 février 2025.