Mon légionnaire

Mon légionnaire chanson mythique de Marie Dubas reprise plus tard par Édith Piaf et Serge  Gainsbourg, musique et refrain ont du résonner aux oreilles du chef de l'Etat qui dans une démarche  inhabituelle pour un président de la République a rendu visite hier à  la maison mère de la légion étrangère à  Aubagne. Cette troupe d'élite formée d'engagés volontaires  placés en tête de nos forces combattantes est réputée pour son héroïsme. Nos derniers soldats tombés dans les pays du Sahel au nombre de 59 appartenaient probablement pour plusieurs  d'entre eux à  la légion qui opérait au Mali, Niger et Burkina Faso. Notre intervention venait en soutien des forces armées de ces trois pays et n'a pas été payée de retour car nous en avons été chassés.

A l'heure ou nos relations avec l'Algérie sont au bord de la rupture car le passé de la guerre d'Algérie est loin d'être soldé Emmanuel Macron n'a eu jusqu'ici aucune intention de rendre hommage aux  12 000 jeunes Français appelés du contingent qui pour beaucoup d'entre eux avaient 20 ans dans les Aurès et sont tombés contre leur gré pour défendre l'Algérie française. Je l'ai déjà relevé dans ce blog le 5 décembre journée  prétendue d 'hommage National à  ces morts pour la France n'a jamais été honoré par la présence du chef de l'Etat ne serait-ce que devant le monument du quai Branly en leur honneur .Aujourd'hui seuls les derniers vétérans ont encore une pensée pour eux et dans mon village poitevin ce sont deux noms d'appelés inscrits sur le monument aux morts pour être tombés à  Tizi Ouzou en 1957 et totalement oubliés si ce n'est de leurs familles