Louis Bulidon

Retraité

Abonné·e de Mediapart

668 Billets

1 Éditions

Billet de blog 2 juillet 2025

Louis Bulidon

Retraité

Abonné·e de Mediapart

Une holding qui fâche pour l'audiovisuel public.

Louis Bulidon

Retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'audiovisuel public s'est mis en grève plusieurs jours à  la demande de toutes ses organisations syndicales représentatives pour s'opposer à  une proposition de loi à la Chambre des députés par la ministre de la Culture pour placer ses trois entités Radio France, France télévision et l'Institut National de l'audiovisuel l'INA sous la tutelle d'une holding. Voter cette loi pourrait anticiper la fusion de ces trois entités mais madame Rachida Dati a subi un premier revers par le rejet de ce projet de  loi. Son objectif était de placer les trois entités sous l'autorité d'un même Pdg avec une sous structure éparpillant les responsabilités entre de nombreux titulaires. Les justifications reposaient sur plus d'efficacité dans la performance et la recherche d'économies ici sans en donner la source et les montants. Rappelons que France Inter est la première radio en France avec plus de 7 millions d'auditeurs et que la télévision publique a une très bonne audience.

Reste à  expliquer les motivations personnelles de madame Rachida Dati. Cette dernière roule pour Macron qui dès  2017 projetait une telle holding. L'audiovisuel public a toujours été  menacé par l'extrême droite et la droite de privatisations pour se libérer de son indépendance. Madame Rachida Dati est sous le feu des critiques qui voient avant tout dans sa démarche un geste de complaisance à l'égard des partis de droite et de l'extrême droite pour s'attirer leur soutien dans sa course à  la mairie de Paris. 

On observera que cette proposition de Loi n'a fait l'objet d'aucune consultation du public surtout quand celui-ci reste très  attaché à l'indépendance et à  la richesse des programmes de ses chaînes préférées. Dimanche dernier Frédéric Martel producteur de Soft Power sur France Culture a vu dans cette proposition de loi une menace pour l'existence même  de sa chaîne et ses auditeurs ont vu en lui leur meilleur défenseur. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.