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Billet de blog 5 octobre 2024

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Macron en roule ta bosse.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Notre 5ème  République a 66 ans mais n'a jamais connu une telle désunion à  la tête  de l'exécutif. Dès sa prise de fonction Michel Barnier a fait comprendre que " lui c'était lui" s'agissant du président mais " moi c'est moi ".Il en a fait aussitôt  la démonstration dans son discours de politique générale en prenant en mains le dossier de la Nouvelle Calédonie pour décider de son avenir entre Loyalistes et indépendantistes, et dans la séance  des questions a taclé Gabriel Attal sur l'endettement qu'il a trouvé dans son ministère. Barnier veut rompre avec la doctrine de Macron consistant à  refuser toute augmentation de l'impôt car contraire à  la relance de l'offre.

Macron s'en est tenu à  un devoir de réserve mais en sous-main a mobilisé son entourage pour ramener Barnier à  la raison. Ainsi Gérald Darmanin a dénoncé la levée d'impôt projetée par Barnier pour réduite le déficit budgétaire en 2025. Le barrage fait aux initiatives de Barnier ne s'arrête pas là et bon nombre de députés  élus sous le nom de Macron menacent de ne pas soutenir le Premier ministre. Si Barnier  mérite sa réputation de forte personnalité il résistera jusqu'à  donner sa démission et vraisemblablement à  sa suite celle de Macron car ne disposant d'aucun candidat de rechange si ce n'est de confier Matignon à la gauche. Mais Macron nous l'a dit "sa pomme "a été élue jusqu'en 2027 et l'homme aime les attributs du pouvoir élyséen .S'il décide de cohabiter avec un opposant il lui restera à  remplir ses obligations de président relevant de la politique étrangère telles que prévues par la Constitution. Mais se satisfera t-il encore d'un tel parcours de roule ta bosse en terre étrangère pour défendre notre indépendance alors que le continent africain lui est fermé du Sahel à  l'Afrique Occidentale sans parler de notre rupture avec l'Algérie. Face à  l'Allemagne hégémonique Macron aura beaucoup de mal à  défendre notre statut de numéro 2 en Europe rattrapé par l'Italie alors que notre pays croule sous l'endettement et que l'instabilité prévaut à  la tête  du gouvernement en l'absence de majorité. Il ne peut être exclu qu'il donne sa démission pour éviter de terminer son mandat en inaugurant les Chrysanthèmes. 

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