Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Ce 5 décembre devrait être un jour de commémoration du sacrifice de ces 12000 appelés du contingent qui avaient 20 ans dans les Aurès entre 1956 et 1962 et qui sont tombés non pas pour la France mais pour l'Algérie française terre de colonisation pendant 132 ans. Cette date a fait l'objet de controverses et n'a jamais été respectée par la République. Il faudra attendre les mandats de Jacques Chirac pour que leur soit destiné un Mémorial national sur le quai Branly renommé Jacques Chirac. Ce dernier était lié à cette guerre dite d'indépendance par le peuple algérien car il avait servi comme appelé et sous lieutenant parachutiste. Jacques Chirac ne représente pas au mieux ces jeunes tués pour rien c'est-à-dire une cause qui n'était pas la leur car il était plus proche de Bigeard ce général de triste réputation pour ses méthodes de répression en Algérie que du simple troufion arraché de nos villes et surtout de nos campagnes pour combattre les maquisards algériens.
Les mandats d'Emmanuel Macron ont donné lieu à la panthéonisation de grandes figures du monde de la Résistance sans oublier Germaine Tillion qui s'engagea en faveur des Algériens et sa lutte contre la torture. Il serait grand temps que la mémoire de ces jeunes oubliés si ce n'est leurs noms gravés sur nos Monuments aux morts soit dignement honorée chaque année. Ce geste mémoriel serait une marque de respect pour ceux qui sont revenus de cette guerre coloniale et qui sont restés meurtris dans leur mutisme pour tout ce qu'il ont vu et du exécuter sous les ordres d'une armée de métier qui n'avait que mépris pour eux. N'oublions pas les familles endeuillées qui d'une génération à l'autre convervent leur souvenir.
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