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L'habit ne fait pas le moine. Le costume sombre et la cravate noire dont s'est affublé Macron pour son intervention télévisée afin de nous annoncer son deuil de la fin d'un monde celui du bouclier américain face au danger soviétique et aujourd'hui russe ne l'a pas grandi pour autant tant son taux de popularité est bas. Dans son emphase rhétorique il a voulu retrouver un rôle à sa mesure mais la fin des illusions des Français qui ont voté pour lui relève d'une marche funèbre dont le point d'orgue fut la dissolution en Juin de la Chambre des députés le privant de toute majorité même relative.
L'homme de la rue comme vous et moi a le devoir de s'interroger sur l'amateurisme de Macron en politique étrangère qui a vu la France chassée de notre présence post coloniale en Afrique occidentale et au Sahel quand notre rang en Europe est déclassé au profit de l'Italie de Giorgia Meloni. Comment comprendre qu'après avoir célèbré Poutine à Versailles Macron après des années de mandats n'ait pas décelé dans ce despote un héritier de Staline ennemi de l'Europe avant tout et en Trump le démagogue d'un monde nouveau dont l'Europe est absente.
A deux ans de la fin de son mandat Macron qui s'est cru Jupiter est tombé dans l'opinion au rang de Marine Le Pen si ce n'est de Jordan Bardella qui briguent sa succession. Ses échecs ont tracé la route de Marine Le Pen vers le pouvoir en l'absence de toute relève crédible à droite comme à gauche vide dans lequel s'engouffre un revenant comme Dominique De Villepin
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