Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La survie d'Areva ancien fleuron de l'industrie Française du nucléaire sous l'égide d'Anne Lauvergeon avant que celle-ci connaisse la roche tarpéienne suite au scandale du rachat d’Uramin, serait conditionné à la signature par la Chine d'une commande pour la construction d'une usine de retraitement d'uranium usé. Nous pouvons nous étonner de la publicité faite autour de ce contrat dans la mesure où il est claironné que le devenir d'Areva est à la merci du bon vouloir de la Chine. Retenons cependant qu'un tel investissement d'un montant annoncé de 10 milliards d'euros s'il se concrétise est une bonne nouvelle, la meilleure pour notre champion. Toutefois, d'autres voix s'élèvent pour dénoncer le risque de pillage du savoir faire d'Areva par la Chine à l'occasion de la construction d'une telle usine. Là résiderait la pire nouvelle pour notre société. EDF a besoin d'Areva pour d'autres enjeux, au premier rang desquels la résolution du problème de l'entreposage des déchets radioactifs collectés après le démantèlement des centrales nucléaires de notre parc. Jusqu’ici, la seule solution en vue serait l'enfouissement de ces déchets sur le site argileux de Bure en Moselle auxquels s'opposent vivement les défenseurs de l'environnement. Areva pour pérenniser son expérience a besoin d'autres partenariats qu'avec la Chine et nous attendons les initiatives du Président de la République pour sauvegarder ce qui peut l'être encore de l'aventure de la France dans le nucléaire civil.
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