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Billet de blog 11 juillet 2025

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Devoir d'inventaire

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Alors que Macron tente encore d'exister un devoir d'inventaire s'impose sur le champs de ruines qu'il laissera derrière lui dans une France plus affaiblie que jamais. En 2017 il a ouvert son mandat avec deux grandes promesses réduire  la pauvreté et mettre fin au chômage. Dès 2018 il a répondu à  la révolte des gilets jaunes et à  ses graves incidents par l'ouverture de cahiers de doléances. La réponse  à ces enjeux était  la réindustrialisation de la France participant à  une politique  de l'offre. En 2020 il a répondu à l'épidémie du Covid par une politique du" quoi qu'il en coûte "avec ses débordements qui ont plongé la France dans une crise de la dette dont le taux dépasse  113% du PIB et nous place sous la tutelle de la commission de Bruxelles. Alors que notre déficit budgétaire pour 2024 a atteint 5,8% du PIB, Bruxelles exige de la France une réduction de ses dépenses de 40 milliards d'euros pour le budget de 2026 pour un déficit budgétaire de 4.6% bien loin encore de la règle communautaire de 3%.

Une commission d'enquêtes vient de révéler que le taux de pauvreté en France n'a jamais été aussi élevé depuis 1990 approchant de 15%de la population soit dix millions de pauvres vivant avec un peu moins de 1300 euros net par mois et par personne. Le taux de chômage persiste à  7,7% et les quelques gains obtenus concernent les bas salaires en priorité. La réindustrialisation de la France n'a pas décollé et une commission d'enquêtes nous révèle à  son tour que les entreprises en 2023 ont reçu des aides d'un montant de 211milliards d'euros sans que l'on puisse connaître leurs retombées faute d'un suivi. Tombés dans l'oubli les cahiers de doléances n'ont jamais été  ouverts.

La France est enlisée dans une crise durable mettant en péril notre contrat social exposant ainsi au sous investissement des secteurs clés comme la santé et l'éducation Alors que nous ne sommes plus en mesure de répondre au défi écologique et à  la nécessité de  nous réarmer face à  la menace russe en Ukraine.

Macron a laissé  ainsi ouvert un boulevard à  l'extrême droite partie à  la conquête de  l'Elysée. 

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