L'homme qui rit

Non l'homme qui rit n'est pas le roman de Victor Hugo mais Macron tel qu'en lui-même. L'après-midi du 7 juillet alors que les Français  votaient et que la moitié d'entre eux craignait le pire avec la percée de l'extrême droite Macron se promenait sur la plage du Touquet en duffle-coat et lunettes de soleil tout souriant à l'adresse des promeneurs. Le soir même à l'Elysée passé minuit et la lecture des résultats des élections avec les copains ce fut la fête au champagne pour marquer l'anniversaire de Richard Ferrand l'ancien président de l'Assemblée nationale poussé à la démission en 2022 pour s'être offert avec ses invités au Palais Bourbon les plus belles langoustes de Cuba aux frais des contribuables. Macron si présent d'ordinaire sur la scène médiatique s'enferme dans le silence avant de traverser l'Atlantique avec un jour de retard pour rejoindre le sommet de l'OTAN à Washington. Assailli par les journalistes il se refuse à tout commentaire avant le choix de son prochain Premier ministre. Tout en leur réservant ses sourires il se livre à un long monologue comme à  son habitude pour magnifier son rôle de président d'une grande nation en politique étrangère afin de retrouver sa place au centre de ses pairs. La critique s'interroge sur  ses contradictions pour conclure pour certains qu'il a parlé pour ne rien dire.

Son retour à  l'Elysée est moins glorieux et réunissant les présidents des deux Assemblées et ses ministres il stigmatise le désastre de l'éclatement de sa majorité. Macron n'a plus qu'à rire jaune.