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La survie de la 5ème République interroge en l'absence de leader politique crédible pour succéder à Emmanuel Macron. Ce dernier aussi impopulaire soit-il donne de nouveau de la voix dans sa réponse pro- européenne à la menace russe concrétisée par l'invasion de l'Ukraine. Il retrouve ainsi une stature présidentielle que beaucoup de candidats à l'élection de 2027 doivent encore lui envier.
Dernièrement un chroniqueur politique sur France Culture dressant un état des lieux du Parti socialiste attribuait son naufrage aux nains en politique qui pour tout programme se disputaient le poste de secrétaire général. Nain pour nain que penser de ce voyage de Marine Le Pen au Tchad pour rencontrer son président Idriss Déby et façonner une image introuvable sur la scène internationale ou encore de Jordan Bardella en visite à Jérusalem à la recherche de l'absolution du Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahu pour laver son parti le RN du péché d'antisémitisme. Reste Jean Luc Melenchon qui n'est grand que par le grotesque de sa parole lui qui se voulait hier la République et aujourd'hui renie sa laïcité décrétée par la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat pour des raisons bassement électorales.
La Constitution de la 5ème République voulue par De Gaulle avait vocation à déplacer le centre du pouvoir du Parlement à la présidence de la République. D'un président à l'autre l'Assemblée Nationale n'est plus devenue le vivier de fortes personnalités politiques comme sous la 3ème et 4ème République. Macron a achevé ce travail de disqualification du Parlement en l'écartant de son droit de vote sur les lois avec l'appel répété à l'article 49.3 de la Constitution. L'extrême droite avec le RN n'attendait que cela pour monarchiser le pouvoir avec l'élection en 2027 de sa tête d'affiche Marine Le Pen et faire appel au peuple par voie référendaire.
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