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Dans une émission sur France Culture consacrée à l'histoire de la dette en France depuis 1958 dans le cadre de la présentation du Premier ministre sur son projet de budget pour 2026 l'un des invités l'ancien et énigmatique président du Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade a insisté sur la gravité du poids de la dette pour l'avenir du pays comparant la situation d'aujourd'hui à celle trouvée par le Général De Gaulle à son arrivée au pouvoir en Juin1958. Cet ancien habitué des cabinets ministériels au tournant de la rigueur en 1982-83 a passé sous silence que la dette avec Macron est passée d'un peu plus de 2000 milliards d'euros en 2016 à plus de 3300 milliards d'euros aujourd'hui par sa politique inconsidérée du "quoi qu'il en coûte ".Mais Jean Peyrelevade a trouvé une autre explication à l'envolée de la dette dans les dépenses de protection sociale financées par la dette conséquence de la baisse des cotisations sociales prélevées sur les entreprises et les salariés condition nécessaire à notre compétitivité. Il reproche à François Bayrou de ne pas avoir tracé les perspectives pour assainir la dette d'ici deux ans.
Pourtant le projet de budget présenté par Bayrou annonce la couleur avec des coupes dans les dépenses sociales. A aucun moment ne sont évoqués les 211 milliards d'euros d'aides aux entreprises en 2024 dont ont profité les plus grandes d'entres elles et leurs actionnaires par les dividendes distribués toujours en augmentation. S'il y a nécessité d'une ponction elle doit être arrêtée sur le montant des dividendes distribués par les groupes les plus aidés. Nul doute que les fiscalistes en sauraient trouver les modalités
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