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Michel Barnier ne perd pas son temps, après avoir débattu sur son projet de budget pour 2025 il souhaite dépoussiérer les cahiers de doléances des Français après le mouvement des gilets jaunes en 2018 mais rapidement oubliés. Dès sa nomination en septembre Barnier a fixé l'objectif de ramener le déficit budgétaire attendu de 6,1% en 2024 à 5 % en 2025 après l'avoir réduit de 60 milliards d'euros à partir de 40 milliards d'euros de coupures budgétaires et 20 milliards d'euros d'une levée d'impôts. Après avoir fait l'objet de très nombreux amendements aussi bien à la Chambre qu'au Sénat le budget pour 2025 ne sera pas voté. Pour disposer d'un budget en 2025 Barnier sera conduit à recourir à l'article 49 alinéa 3 qui lui permet de l'adopter sans vote de la Chambre. Le Premier ministre se heurtera alors à l'intransigeance du Rassemblement National et de la France Insoumise qui voteront une motion de censure conduisant à sa démission.
Face à un nouveau gouvernement introuvable dans l'attente de la dissolution de la Chambre en juillet avec la perspective de nouvelles législatives Macron ne disposera que d'un gouvernement technique qui procédera par ordonnances pour disposer des recettes nécessaires au financement de ses dépenses. L'absence d'un Premier ministre de la qualité de Michel Barnier risque de plonger le pays dans le chaos si ce n'est l'instabilité alors qu'il est menacé avec tous les pays d'Europe par le retrait des États-Unis avec Trump et la volonté égémonique de la Russie de Poutine.
Mais le pire n'est jamais sûr et les protagonistes devraient réfléchir à deux fois avant de faire tomber Barnier
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