Cette 5ème République est malade de sa Constitution qui a permis à un Macron de s'arroger tous les droits jusqu'à faire passer ses lois sans vote de la Chambre des députés avec l'utilisation abusive de l'article 49.3 et de laisser le pays des semaines durant sans Premier ministre et gouvernement profitant au mieux des lacunes de cette Constitution. Pour sa défense ses électeurs font de lui notre rempart contre la prise de pouvoir de Marine Le Pen alors que la faillite de sa politique économique au nom de la promotion de l'offre malgré ses laissés pour compte n'ont fait que le jeu électoral d'une Marine Le Pen.
Notre République est malade de la médiocrité de son personnel politique sans foi ni loi, songeons à Nicolas Sarkozy et ses affaires judiciaires ou à François Fillon administrateur de complaisance d'un grand groupe gazier russe.
Mais plus dramatique encore est le renoncement du corps social à la lutte des classes avec des syndicats forts comme au temps de Georges Séguy figure emblématique du syndicalisme français.
Comment comprendre que les classes populaires se soient tournées vers le Rassemblement National parti d'extrême droite pour faire droit à leurs revendications contre le recul de leur pouvoir d'achat. La vague des protestations contre la réforme des régimes de retraites a rassemblé jusqu'à un million de manifestants dans les rues alors que les connaisseurs des mouvements sociaux avancent qu'il en faudrait deux millions pour faire reculer le pouvoir. Certes la désindustrialisation de la France peut expliquer à elle seule la chute de l'influence des syndicats.
En son temps le gaullisme et ses affidés revendiquaient avoir une certaine idée de la France au nom de laquelle ils s'engageaient à gouverner le pays aujourd'hui nous n'avons à faire qu'à des discours de prétoire avec des forts en gueule comme Melenchon pour la France Insoumise ou Marine Le Pen qui fait la chasse à l'immigration des maghrébins au nom de l'identité française comme autrefois Jean Marie Le Pen et son antisémitisme. Mais qualifier notre personnel politique ne s'arrête pas là quand la crise financière que nous traversons exige la compétence et expérience totalement absentes dans le personnel de la cameria de Marine Le Pen qui voulait faire du jeune Bardella ce sans diplômes son Premier ministre avec le soutien inconditionnel d'un électorat laissé sur le bord de la route dans nos villes et campagnes par le Macronisme.
La succession de Macron ouvre la course du sérail politique pour le remplacer non pas pour le bien d'une majorité de Français comme au temps de Léon Blum et du Front Populaire mais pour servir les intérêts de leur caste à droite comme à gauche.