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Emmanuel Macron poursuit sa marche solitaire vers la fin de son mandat sanctionné pour ses illusions perdues au regard de ses promesses électorales de réformer la France au nom d'une croissance retrouvée. Pour prix de ses échecs il laissera le pays entre les mains du Rassemblement National et Marine Le Pen se prépare à lui succéder à l'Elysée en 2027. Toujours autosatisfait il déclare qu'il a battu Marine Le Pen à deux reprises et que la suite n'est pas pour lui. Sa gestion du dossier calédonien est calamiteuse en jouant les blancs Loyalistes contre le peuple des Kanak. En décidant le dégel du corps électoral au profit des premiers il est responsable de ces nuits d'émeutes dans la capitale Nouméa avec ses morts, plus d'un milliard d'euros de dégâts et la ruine économique de l'archipel. Son mépris pour les hommes qui l'ont servi tel Édouard Philippe interroge quand rejetant ses conseils de modération après les émeutes il rappelle que son ancien Premier Ministre lui doit tout signifiant son devoir d'allégeance.
Sur la scène Internationale et à propos de l'Europe la France avec Macron a perdu son poids politique poussant l'avantage de l'Allemagne quand Bruxelles reproche à notre pays de ne pas respecter les règles sur la maîtrise du déficit budgétaire et le poids de l'endettement. Sous sa mandature nous avons été chassé des pays du Sahel ou nous maintenions une présence militaire et l'avenir de notre relation avec le Sénégal est problématique. Dans la confrontation entre l'Occident et les dictatures des deux grandes puissances s'opposant au leadership des États-Unis la France ne joue plus dans la cour des grands et a rejoint le camp des pays de second ordre dans le monde.
La fin de ce second mandat de Macron est celle d'un président dont la marque dans l'histoire de la 5ème République n'aura aucun lendemain.
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