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Billet de blog 27 mai 2024

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Gabriel Attal, l'Assommoir

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Notre Premier ministre Gabriel Attal assume sa réforme de l'indemnisation du chômage et se veut responsable quand son ministre des finances Bruno Le Maire le fossoyeur de nos finances publiques n'a pas eu cette politesse. Dans le passé de nos Républiques les programmes du Front Populaire puis du Conseil National de la Résistance ont eu pour objectifs d'améliorer les conditions de vie du peuple relevant souvent de l'Assommoir, ainsi pour les congés payés et la sécurité sociale. Sous la 5ème République il n'a jamais été question de défaire ce contrat social. Gabriel Attal en bon serviteur du macronisme taille dans les dépenses publiques sur le dos des plus démunis  dans nos classes sociales. 

Jusqu'ici notre régime d'indemnisation du chômage figurait parmi les meilleurs en Europe sans être le premier mais cette réforme va le déclasser pour rejoindre celui de l'Allemagne. L'entourage du Premier ministre donne l'exemple de l'Allemagne pour justifier sa réforme en comparant notre taux de chômage de 7% à celui de notre voisin qui n'est que de 3 à  4%. En durcissant les conditions d'indemnisation le Premier ministre veut dit-il répondre aux souhaits du patronat de mobiliser les chômeurs pour qu'ils acceptent les offres d'emplois jusqu'ici insatisfaites sans toutefois en évoquer les justifications, faibles rémunérations ou conditions de travail inacceptables. Le Premier ministre se félicite de dégager de cette réforme 3 à  4 milliards d'euros par an. 

Les syndicats sont unanimes à  dénoncer ce recul dans le domaine du social car il touche les plus vulnérables quand ce ne sont pas les jeunes ou les seniors. On aimerait que Gabriel Attal face preuve de la même volonté de remplir les caisses de l'Etat en s'attaquant à l'ampleur de l'évasion fiscale quand elle est pratiquée entre-autres par nos grands  groupes internationaux jouant sur la délocalisation d'un pays à  l'autre de leurs centres de profits mais il y a encore bien d'autres foyers d'évasion fiscale. Il pourrait s'agir ici d'au moins une dizaine  de milliards d'euros par an. Gabriel Attal n'a plus qu'à engager sa responsabilité pour atteindre cet objectif. 

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