Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Bayrou est au bout du rouleau. Sa concertation de 4 mois sur la réforme de la retraite avant de promulguer la loi est un échec même s'il insiste pour faire durer le temps. Centriste de toujours sa doctrine sur la démocratie sociale a fait défaut du côté social. S'il échappe à la censure pour l'instant l'opposition l'attend en Automne sur le vote du budget pour 2026. L'impératif est de répondre aux exigences de Bruxelles sur la maîtrise du déficit budgétaire à 3% contre 5,6% attendu pour 2025. Si l'objectif de 3% est repoussé dans le temps le budget pour 2026 a pour objectif 5,4% soit des coupes budgétaires d'un montant de 40 milliards d'euros. Bayrou annonce un budget pour 2026 à la mi juillet mais jusqu'ici Bercy ne projette que 5 milliards d'économies sans autres précisions que 1,7 milliards d'euros du budget de la Sécurité Sociale. Une voix s'est élevée pour taxer à hauteur de 10% les ultras riches avec un rendement de 20 milliards d'euros mais aussitôt la droite de même que le chef de l'Etat s'y sont opposés au prétexte que ces grandes fortunes délocaliseraient leurs actifs à l'étranger sans autre procès.
Quelque-soit la décision de Bayrou de projeter des coupes sombres dans son budget de 2026 ou de reconduire à blanc le budget de 2025 le privant de l 'inflation l'opposition n'envisage que de le faire tomber avec son gouvernement laissant le chef de l'Etat confronté à l'hypothèse d'une nouvelle dissolution de la Chambre des députés avec le risque de mettre Bardella aux portes du pouvoir Élyséen en le nommant Premier ministre ou encore à se résigner à une démission ce qui est plus qu'improbable.Les Français partiront en vacances plongés dans l'inconnu sur l'avenir du pays.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.