Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Nous vivons la fin d'un monde celui vécu par nos ancêtres si ce n'est nos parents dans nos campagnes. Depuis les années 70 les cloches des églises de nos villages se sont tues faute de paroissiens. Aujourd'hui en ces mois de printemps et d'été nous sommes privés du chant et des cris de nos passereaux familiers de retour de leur migration. Finis depuis plusieurs années dans notre Poitou les cris en bandes organisées des martinets noirs ces voltigeurs du ciel. Nous reste le gazouillis des hirondelles mais elles se font de plus en plus rares. D'une année sur l'autre les nids sous les corniches des toitures sont abandonnés. Elles arrivent de plus en plus tard et repartent de plus en plus tôt. Cette année fut d'autant plus grande ma frustration que le chant du coucou ne s'est pas fait encore entendre.Il y a seulement deux ans en matinées et en soirées son chant se répétait d'un individu à l'autre retenant toute notre attention pour notre plaisir mais l'an dernier il s'est fait très rare. Faut-il y voir l'annonce de sa disparition.
D'une façon générale les oiseaux qui peuplaient nos campagnes jusque dans nos jardins se font de plus en plus rares et de longues heures s'écoulent sans un chant d'oiseau si ce n'est celui de la tourterelle.
Cette atteinte à notre environnement trouve son explication dans le déclin de la population des insectes dont la cause principale serait l'usage intensif des pesticides. Pour les martinets leurs éloignements si ce n'est leurs disparitions est associé à l'abandon de la tuile ronde des anciennes toitures qui leur servait de nichoirs. Pour ceux qui s'en souviennent on les apercevait s'engouffrer sous la tuile pour le nourrissage des oisillons.
Ce déclin de la population des oiseaux a eu comme précédent celui de l'alouette des champs si populaire pour en faire une chanson
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