Seize ans plus tard, fin 2023, l’actualité nous prouve jour après jour que le but réel de cette farce était exactement le contraire de son but officiel, mais ça n’empêche pas Wikipedia de nous présenter encore l’opération en question sur un ton magistral, solennel, conforme à la propagande officielle et de nous dire le plus sérieusement du monde :
"le but du Grenelle de l’environnement, c’était : « prendre des décisions à long terme en matière d'environnement, de développement durable, et d’efficience énergétique »" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grenelle_de_l%27environnement
A – La réalité de cette farce a été prouvée en 2018, donc une dizaine d’années après le fameux Grenelle, par les circonstances rocambolesques dans lesquelles l’Assemblée Nationale a rejeté le projet de loi visant théoriquement à interdire l’utilisation du glyphosate
Si la prolongation de l'utilisation du glyphosate a été votée par l'Assemblée Nationale, c'est
1°) grâce à une pub acharnée des médias,
2°) grâce à l'inefficacité calculée du député Matthieu Orphelin, bras droit de Nicolas Hulot, pro-casseurs, taupe anti-Macron, écolo bidon
3°) grâce à la complicité de Richard Ferrand, président de l'Assemblée Nationale, lui aussi anti-Macron étiqueté pro-Macron,
4°) grâce à la complicité d’Annie Genevard, alors vice-présidente de l’Assemblée, très assidue, mais, comme par hasard, absente au moment du vote
Les circonstances irréelles du vote concernant cette loi, et aussi le renversement inattendu de situation qui en a résulté, par rapport à ce que le président Macron lui-même avait déclaré auparavant, n’ont qu’une explication logique possible : en en rédigeant le texte, Matthieu Orphelin lui-même savait d’avance qu’il serait rejeté
En septembre 2019, donc un peu plus tard, mais à une époque où le président Macron faisait encore illusion, le même Matthieu Orphelin a par ailleurs été épinglé comme pro-casseurs dans un courriel intitulé : « Les deux doubles jeux du député Matthieu Orphelin, pro-casseurs, taupe anti-Macron, écolo bidon », g619 :
http://alrg.free.fr/A-2224-COURRIELS-2019/g619-j09-les-2-doubles-jeux-du-depute-taupe-matthieu-orphelin-ecolo-bidon-courriel.pdf
Citation :
« En catimini, à 2h00 du matin mardi 29 mai, une poignée de députés a rejeté l'interdiction du glyphosate, herbicide pourtant reconnu comme toxique pour l'environnement et classé comme "cancérigène probable" par l'Organisation Mondiale de la Santé. »
Il faut noter que lors de ce vote, il n'y avait que 86 députés présents sur les 577 que compte l'Assemblée Nationale. On a donc 491 absents, pour 1 non votant, 2 blancs, 63 contre l’interdiction du glyphosate et 20 pour. Voir l'analyse du scrutin sur le site de l'Assemblée Nationale :
http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/713
« Avec le soutien du ministre de l'agriculture chimique (Stéphane Travert), quelques députés ont ainsi mis en minorité le président de la République qui s'était pourtant ouvertement prononcé pour que le glyphosate soit interdit en France dès que des alternatives auront été
trouvées, et au plus tard dans 3 ans" explique l'association Agir pour l'Environnement »
[Remarque : il reste à démontrer que le président avait été sincère quand il s’était exprimé sur le sujet]
B - Concernant la politique énergétique, le Grenelle de l’environnement a inspiré dès mars 2008, deux articles signés Ortograf-fr, qui sont encore visibles sur Wikipedia dans l’article intitulé : cogeneration/discussion. Ce sont :
1°) « Le filon négligé de la cogénération ». Citation : « La cogénération devrait bénéficier d'un développement prioritaire parce qu'elle constitue par excellence le chauffage à faible production d'entropie, donc le plus économe en ressources consommées. Tous les chauffages traditionnels sont incompatibles avec une gestion rigoureuse des ressources énergétiques »
2°) « Pourquoi la cogénération est sous-développée en France », doc d383, mars 2008. Cet article peut être également chargé au format pdf sur deux pages: en cliquant ici:
http://www.alfograf.net/ortograf/images/tract/paj-383-803-pourquoi-cogene-sous-dvlp-tract.pdf
Extrait :
Dans la cogénération, la chaleur des immeubles est un sous produit, pratiquement gratuit quant aux ressources consommées, de la production d’électricité.
Toute réflexion scientifique autour de la cogénération amène à la considérer comme un choix nécessaire et incontournable pour une bonne gestion des ressources énergétiques.
(...) le sujet est très fortement censuré en France. Alors que la moyenne cogénération est très répandue en Allemagne et dans les pays nordiques, une véritable chape de plomb couvre ce sujet, notamment dans la presse scientifique française.
La grandeur "entropie", qui met en évidence les gaspillages de ressources occasionnés par tous les chauffages traditionnels, est enseignée de manière quasiment odieuse.
C - Autre article sur la question, diffusé à la même occasion, lorsque Sarkozy fraîchement élu a mis en place son fameux Grenelle de l’environnement.
On ne savait pas encore que cette initiative était une farce du néostalinisme-sarkommunisme triomphant, par laquelle il se donnait les moyens d’un saccage à grande échelle de l’environnement, tout en faisant croire qu’il le protégeait. Le lancement de cette farce a alors été l’occasion de rappeler candidement, une fois de plus, mais en vain, la nécessité de développer la cogénération pour une gestion rigoureuse des ressources énergétiques.
D’où l’article intitulé : « La cogénération « oubliée » au Grenelle de l'environnement » novembre 2008
Extraits :
« Avec la cogénération, la contrepartie d'énergie électrique correspondant à une quantité de chaleur donnée est beaucoup plus avantageuse qu'avec une pompe à chaleur.
La raison en est simple: le nombre de transformations, qui toutes occasionnent des productions d'entropie, [autrement dit des pertes de ressources énergétiques] y est réduit au minimum. En effet, l'énergie que l'on destine au chauffage des immeubles y est déjà de la chaleur basse température, [de valeur quasi nulle] rejetée par un dispositif électrogène.
Par exemple : pour leur refroidissement, certaines centrales nucléaires envoient dans leurs tours de réfrigération de l'eau aux alentours de 35°C réchauffer l'air du temps.
Si l'on veut que la même quantité de chaleur soit contenue dans de l'eau à 100°C, le manque à produire d'énergie électrique sera de un joule électrique pour dix joules vendus grâce à l'eau chaude
On reprenait là, donc en novembre 2008, une idée qui avait déjà été développée une quinzaine d’années plus tôt, notamment avec un fascicule intitulé : « Mieux utiliser l’énergie. Chauffons nous gratuitement avec des rejets thermiques » (1994).
L’idée avait été reprise dans une revue intitulée « Energ’hic », imprimée dans les Yvelines, et elle avait ensuite donné lieu à un sujet d’examen à l’Ecole Supérieure de l’Energie et des Matériaux, rattachée à l’université d’Orléans. J’avais eu incidemment le plaisir d’en avoir un écho parce que le même sujet avait été repris comme sujet d’examen à l’IUT Génie Thermique de Grenoble
D - Un autre écho passionné à cette nécessité de développer la cogénération pour une gestion rigoureuse des ressources énergétique se retrouve encore dans les médias quatre ans plus tard. On le retrouve grâce à Google et à un article de Mediapart intitulé : « Repères immédiats pour comprendre les pertes entropiques », janvier 2014 : https://blogs.mediapart.fr/louis-rougnon-glasson/blog/050114/reperes-immediats-pour-comprendre-les-pertes-entropiques
Il y est cité un article daté d’avril 2012, signé Alexandra de Maussion et Marion Manhes », intitulé :
« La cogénération nucléaire, une formidable économie d’énergie » :
Cet article avait également été publié un mois plus tôt par l’Expansion :
Pour montrer l’aspect colossal des économies potentielles de ressources envisageables grâce à la cogénération, on trouve dans cet article :
"Contrairement aux idées reçues, l’industrie n’est pas le premier consommateur d’énergie en France, mais elle est très nettement devancée par les secteurs de l’habitat et du tertiaire (qui représentaient 68% de la consommation finale d’énergie en 2010)
Le chauffage, qui compte pour 80% de la consommation d’énergie des ménages, est donc un axe d’amélioration de la consommation énergétique extrêmement important
Or de très grandes sources de chaleur se perdent lors de la production d’électricité, puisque le rendement des centrales thermiques à flamme ou nucléaires n’est que de 30% à 50%
En France, pays dont le mix électrique est très fortement dominé par le nucléaire (près de 80%), il serait possible de récupérer la chaleur produite lors de la production nucléaire d’électricité
La Commission européenne et l’AIEA ont commandé parallèlement des études auprès de tous les pays nucléarisés sur la cogénération nucléaire pour 2012, ce qui témoigne de l’intérêt très vif des institutions face à cette économie d’énergie"
E - Pour ce saccage sarko-stalinien de l’environnement, les premiers travaux d’approche avaient démarré peu après l’élection de Mitterrand : c’était l’opération « Dessine moi une vache », organisée à l’intérieur de l’enseignement secondaire en 1983-1984
L’étiquette modérée de Mitterrand, en réalité agent du néostalinisme, s’ajoutait à la phrase parodiant Saint-Exupéry pour servir de camouflage aux méthodes expéditives qui se préparaient en matière de saccage de la nature
F – Concernant la politique énergétique, les premiers dégâts du néostalinisme-sarkommunisme avaient également commencé dans les années 1980, avec le début du démantèlement d’EDF
Ce démantèlement d’EDF s’est fait en douce, avec des appels à la sous-traitance, qui étaient en quelque sorte des dénationalisations partielles, ceci en contradiction totale avec la vague de nationalisations qui était alors en train de combler de joie les idéologues de gauche
G - Au contraire, juste avant, pendant le septennat Giscard, alors que le sarkommunisme se mettait déjà en place pour ruiner la France, on avait eu encore une synergie exceptionnelle entre EDF et les industriels, autrement dit entre le secteur public contrôlé par la gauche et le secteur privé contrôlé par la droite
Cette synergie avait placé la France dans les tout premiers rangs des producteurs d’électricité nucléaire dans le monde
- L’opposition des écologistes à la politique énergétique, indispensable au débat démocratique, restait sincère et précieuse culturellement. Elle n’a certes pas apporté toutes les idées qu’on pouvait en attendre, mais on était loin de la situation actuelle où les leaders des partis écologistes sont des pastèques, c’est à dire des rouges déguisés en verts
- L’information scientifique faite par EDF à cette occasion, notamment au niveau des classes des lycées, a été un modèle de pédagogie et de démocratie
H – Lors de la catastrophe de Tchernobyl, en mai 1986, le verrouillage de l’information en France a été capable de bloquer net le nuage radioactif sur les frontières de l’Hexagone
Lors de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, la technique de manipulation a été différente, mais elle a concerné également l’Allemagne : sous la pression des médias, les responsables politiques se sont mis à bégayer qu’il fallait arrêter tout, tout de suite
I - Le verrouillage néostalinien de l’information a installé un désert d’idées là où le progrès des techniques et de l’information aurait été crucial pour la sauvegarde de l’environnement.
Parmi les problèmes escamotés, on a notamment celui des gaspillages de ressources par dégradation d’énergie ou « production d’entropie » : voir toute une série d’articles en cliquant ici :
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/i659-N08-POLITIQ-ENERGETIQ-2023-A.pdf
En revenant à ce sujet fin 2023 avec des articles que j’espère plus percutants et plus accrocheurs pour toutes les personnes intéressées, je viens de publier dans les blogs de Mediapart les articles intitulés :
1°) « Chauffages traditionnels: rendement 100% = gaspillage 95% », une page, août 2023, i649-N08,
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/i649-N08-chauffage-gaspi-95p100-i10.pdf
Dans les blogs de Mediapart, décembre 2023 :
2°) « Pompes à chaleur : le crédo complètement crétin du mot « COP »:
Citation:
Pour une pompe à chaleur donnée, quand on dit que son COP = 4, ça veut exactement dire que son rendement énergétique est de 400 %. La persistance de la vieille croyance d’un rendement ne pouvant dépasser 100 % est le signe d’une inquiétante incapacité collective à reconnaitre des gaspillages évidents
Plus de 240 articles de réinfo avec tous liens utiles présentés sur 48 pages, voir :
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/0-2023-02-REINFO.pdf
« Réinfo-2023 : des dizaines d'articles de réinformation d'une page chacun, regroupés par petites liasses pour la commodité du téléchargement », une page :
http://alrg.free.fr/2021-MONOPAGES/i555-REINFO-2023-VALISE-DE-LIASSES-i10.pdf
En mettant dans Google : « Mediapart Louis Rougnon Glasson », le moteur de recherche nous fait redécouvrir toutes sortes d’articles percutants publiés entre 2012 et 2018, concernant les différentes facteurs de la régression sociale actuelle et la négation des grandes valeurs laborieusement héritées de notre histoire
Ortograf-FR (Louis Rougnon Glasson) 9, rue Volta 25500-MONTLEBON
louis.rougnon-glasson@laposte.net tél 0381674364
doc i668-A septembre 2023 Le Grenelle de l’environnement, fin 2007 : c’était une farce de Sarkozy fraîchement élu
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