C’est pourquoi, s’il y a encore des patriotes combattants au Congo, ceux-ci devraient s’aviser de viser tactiquement une victoire d’étape en s’alliant à l'AFC/M23 pour débarrasser d’abord la RDC du mal absolu incarné par l’ethnocratie cleptomane, clientéliste et hédoniste de Tshilombo. Ensuite, la vive contestation de l'Accord de Washington servant de facteur fédérateur et de catalyseur, un grand mouvement patriotique devrait émerger, en s’appuyant sur un peuple désormais bien au clair avec les enjeux majeurs du moment et sur la mobilisation à la Révolution populaire, pour conduire, enfin, le Congo à sa Libération totale…
Profusément riche en virtualités, galvanisants renforts pluriels, diverses synergies dopantes, vives dynamiques diversifiées, mobilisation tous azimuts et dans des sens variés ainsi que moult apports corsés, surtout ceux jaillissant d’une diaspora congolaise en ébullition, l'effervescence inédite depuis une belle lurette autour du bloc d’une opposition hétéroclite, qui se structure et se renforce sous la brillante impulsion de Corneille Nangaa et Hyppolite Kanambe, devrait déboucher, tôt ou tard, sur du concret : la chute recherchée et désormais inéluctable de la cleptocratie de l’hédoniste et tribaliste Félix-Antoine Tshilombo. Voilà ce qui retient l’attention ! Car, si l'Alliance fleuve Congo (AFC) et le Mouvement du 23 mars (M23) n’ont pas profité de leur supériorité et avantage militaires pour viser Kinshasa, après leur conquête éclair de Goma et Bukavu, il y a bien un facteur déterminant ; qui fixe à l’AFC/M23 des règles de conduite et d’action à respecter dans ses initiatives. Ce facteur semble évident aux yeux des avertis. Néanmoins, pour ceux qui ne s’en seraient pas encore aperçus, il suffit de nous lire jusqu’au bout et vous verrez comment, de Goma à Kinshasa, ce facteur a un réel impact sur tout. Cependant, il est bien loin d’être le seul catalyseur de l’évolution.
Déjà, depuis l’affligeant hold-up électoral de 2018 en s’appuyant sur le vil compromis à l’africaine à l’insolente ardeur du régime en quête de la révision constitutionnelle pour consacrer son maintien au pouvoir à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), en passant par un véritable gangstérisme électoral offrant, par forcing et vol, un deuxième mandat à l’usurpateur, les vives réactions populaires face à cette série de forfaitures s’apparentent plus à la recherche résolue d’un renversement du régime avéré d’hédonistes et d’escrocs pillards qu’à un simple réflexe du hérisson. Car, pendant que le camp de la patrie, que Martin Fayulu s’hasarde à bâtir autour de Tshilombo, se fourvoie dans des manœuvres dilatoires et cristallise l’attention, c’est du côté d’une contestation, bien que composite, que s’activent des volontés les plus opiniâtres et se dessinent des recompositions stratégiques majeures pour l’avenir.
Ainsi, la scène politique du Congo semble bien à l’aube d’un nouveau tournant majeur. Certes, naguère assez disparate, le bloc d’opposition, qui s’élargit, se structure et se développe sous l’égide de Nangaa et Kanambe, s’il n’est freiné dans ses velléités par le facteur X ci-haut cité et que nous dévoilerons plus tard, semble bien lancé pour jouer les primes rôles et ce d’autant que la diaspora est résolue à saisir cette opportunité pour se racheter et anoblir son image auprès du peuple. Cependant, quoiqu’aux abois, l’ethnocratie de Tshilombo est loin d'être vaincue…
D’un désappointement à l’autre…
Malgré un passé glorieux dans l’opposition politique en RDC au sein du grand parti que fut l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’accession controversée de Tshilombo à la magistrature suprême en 2019 a marqué un tournant brutal dans les attentes populaires. Loin d’incarner cette rupture tant espérée, son régime est, aux yeux de nombreux Congolais, synonyme de désillusions continues : détournements massifs des fonds publics, clientélisme érigé en système, exacerbation du tribalisme, instrumentalisation des institutions, proclamation avec arrogance excessive de sa volonté à modifier la Constitution au profit de son maintien au pouvoir. Exacerbée, jadis, par un véritable brigandage électoral, cette dérive multiforme a achevé de rompre la confiance entre le régime et le peuple ; donnant à la scène politique congolaise le visage de plus polarisé et créant le terreau de plus fertiles aux actions collectives de contestation et de mobilisation déterminée…
Les iniquités subies, les frustrations accumulées et la désaffection à son comble et tenace du peuple ont ainsi ouvert un espace inédit à une opposition entreprenante ; prête à capitaliser sur de criantes forfaitures, sur l’impact des promesses non-tenues, sur des débâcles liées à des incompétences tangibles... A part quelques marginaux réseaux tribaux et clientélistes, la cleptocratie de Tshilombo n’a plus aucune assise interne sur laquelle s’appuyer. Alors que, inversement, arrimée à l'AFC/M23, une recomposition hétéroclite s’opère promptement et activement. Déjà militairement en état de grâce, son arsenal de combat politique s’élargit et s’étoffe aussi. Porteuse d’un souffle de renouveau, où la diversité des horizons et des parcours nourrit des ambitions de transformation profonde du système politique congolais, elle ouvre et dessine de nouvelles et larges perspectives. Visant une victoire d’étape, le renversement de l’ethnocratie hédoniste, même l’extraversion de l'AFC/M23 se traite en péché véniel tactiquement renvoyé à un thérapie ultérieure.
Un bloc d’opposition en recomposition stratégique et en vive expansion…
Les fulgurantes ascensions politiques et sociales de ceux que d’aucuns ont qualifiés de rebuts de la diaspora – diaspourrie – sous les régimes successifs du Révolutionnaire Laurent-Désiré Kabila, de l’imposteur Kanambe et de l’usurpateur Tshilombo ont inspiré et mettent désormais la diaspora congolaise en ébullition quant à sa participation à l’activité politique en RDC. Face au Camp de la Patrie prôné maladroitement par Fayulu aux côtés du honni Tshilombo, dynamiques, vitalité et multiples apports, dont ceux émanant de la diaspora congolaise au bloc de l’opposition, AFC/M23, articulé autour de Nangaa et Kanambe s’activent de plus belle et ouvrent de nouvelles perspectives sur le terrain de la confrontation politique.
Le paysage de l’opposition congolaise, jadis trop fractionné, semble aujourd’hui trouver une dynamique fédérative. L’association de personnalités comme Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et Kanambe, véritable figure marquante de l’ère post-Mobutu, confère au bloc une assise à la fois institutionnelle et médiatique solide. Ces synergies inédites attirent sensiblement des renforts considérablement panachés : partis aussi bien traditionnels que naissants, mouvements citoyens anciens et émergents, modestes ou célèbres figures taulières surgissant de la société civile et, surtout, ralliements diasporiques.
L’hétérogénéité du bloc n’est cependant pas un simple empilement d’intérêts divergents. Il s’agit d’une construction politique, où la diversité des origines et des sensibilités constitue une force de proposition face à un régime largement perçu comme tribaliste, clientéliste et monolithique. L’arrivée de nouvelles personnalités rebondissant d’une diaspora ardemment révoltée n’est pas un simple ajout d’une dimension transnationale, essentielle dans un contexte où les enjeux internes et externes s’entremêlent ; elle épice le combat et rend des joutes politiques encore plus épiques que jamais. Certes, avec ses affables largesses aux espèces sonnantes et trébuchantes, tente de paralyser les synergies communautaires en cours dans la diaspora ; toutefois, cette paralysie semble éphémère.
Une diaspora congolaise mobilisée pour jouer des rôles inédits et déterminants
Face à la cristallisation des fronts entre le « Camp de la Patrie » autour de Fayulu et Tshilombo, d’un côté, et l’AFC/M23 sous la houlette de Nangaa et Kanambe, de l’autre côté, force est de constater que la dynamique politique congolaise ne se limite plus aux frontières nationales. En effet, multipliant des déclarations et ses apparitions tactiques aux côtés de l’AFC/M23, la diaspora congolaise s’affirme comme une composante stratégique de la refondation du pays. Plus qu’un simple vivier de soutien, elle se positionne en une force agissante, structurante et innovante ; dont l’action transcende les cadres traditionnels de l’opposition pour investir la scène politique comme levier de transformation.
Elle saisit l’opportunité pour investir plusieurs rôles inédits :
- incubateur d’idées et d’expertises. En s’appuyant sur le capital intellectuel et professionnel acquis à l’étranger, la diaspora importe au pays, via Goma, des solutions novatrices en matière de gouvernance, de gestion publique, d’économie numérique et de mobilisation citoyenne. Elle contribue à faire émerger une réflexion politique affranchie des schémas obsolètes qui ont longtemps miné l’État congolais ;
- pont stratégique entre le Congo et le monde. Forte de son réseautage international et s’appuyant sur les réseaux sociaux, la diaspora sert de relais diplomatique auprès des institutions occidentales, des Organisation Non Gouvernementale (ONGs) et des médias mondiaux. Elle porte plus haut encore les desiderata de l’opposition, sensibilise l’opinion internationale aux réalités du Congo et favorise la construction d’alliances extérieures indispensables à tout processus de refondation ;
- mécène et soutien matériel. Au bénéfice des potentialités financières souvent supérieures à celles de nombreuses forces locales, la diaspora investit dans des projets d’infrastructure, soutient des initiatives citoyennes, finance des campagnes et des mouvements émergents et s’applique à offrir une marge d’autonomie au bloc d’opposition face à l’appareil d’État ;
- animateur de la mobilisation digitale. Experte dans l’usage des outils numériques, elle occupe l’espace virtuel pour coordonner des actions, déployer des plaidoyers, déjouer la censure, documenter les abus et organiser des campagnes de mobilisation qui franchissent les barrières géographiques ;
- ferment d’une conscience politique transnationale. Par son engagement, la diaspora inscrit la lutte pour la refondation du Congo dans une perspective panafricaine et diasporique plus large ; insufflant ainsi un souffle de renouveau à l’identité congolaise et à la solidarité entre populations issues de l’exil ;
- vecteur d’intégrité et de rupture. Vivant au quotidien l’expérience ou ayant souvent été témoin de sociétés où la redevabilité, l’État de droit et la transparence sont des valeurs pratiques, la diaspora peut inspirer et imposer de nouveaux standards éthiques dans la vie publique congolaise ; défiant ainsi la culture du tribalisme, du clientélisme et de l’impunité…
En somme, au-delà de sa noble réputation de soutien aux familles et de pourvoyeuse de ressources, la diaspora congolaise n’est plus seulement spectatrice critique de la scène politique de son pays d’origine ; bien au contraire, elle se veut actrice incontournable de la recomposition politique en cours. Un renforcement traduisant la volonté d’innover dans les modes d’action politique, en s’appuyant sur des stratégies de communication modernes et des relais dans les principales chancelleries. Ce qui donne au bloc d’opposition une visibilité accrue et un pouvoir d’influence qui dépasse les frontières nationales. Par sa capacité à conjuguer expériences internationales, engagement militant et mobilisation collective, elle se positionne à l’avant-garde d’une refondation qui, si elle parvient à s’inscrire dans la durée et à trouver un ancrage populaire, pourrait profondément transformer le destin du Congo.
Éveillée par les errances de ceux qui l’ont représentée sur le terrain et consciente de ses capacités à mieux faire en mobilisant à bon escient ses atouts financiers, son implantation internationale et sa capacité à faire entendre la voix congolaise sur la scène mondiale, la diaspora se mobilise désormais de manière structurée et s’impose comme acteur incontournable pour espérer jouer, et effacement, des rôles de plus en plus affirmés dans la refondation d’un Congo nouveau. Ses apports à l’opposition ne se limitent plus au soutien matériel ; ils se traduisent aussi par l’expertise technique, la gestion de plateformes digitales de mobilisation politique, et l’éveil des consciences internationales aux enjeux et problèmes de la RDC.
Des perspectives ambiguës et défis austères sur le terrain
Malgré cette dynamique d’élargissement et ses succès militaires probants, plusieurs autres défis se dressent sur la route du bloc d’opposition autour de l’AFC/M23 de Nangaa et de Kanambe ; les relever demeure déterminant pour transformer l’embellie et l’élan en cours en force politique capable de peser sur le terrain. Mais, la cohésion interne du bloc reste fragile ; chaque composante conservant ses propres ambitions. La capacité à articuler un programme commun, à proposer une alternative crédible et à mobiliser l’électorat rural comme urbain sera déterminante.
En outre, la polarisation du débat politique, la surveillance accrue des activités de l’opposition, ainsi que la tentation de certaines franges du pouvoir de recourir à l’instrumentalisation institutionnelle, pourraient freiner l’essor du bloc. Toutefois, la montée en puissance de la société civile, l’appui de la jeunesse urbaine et la circulation rapide de l’information peuvent jouer en faveur d’un bloc d’opposition mieux structuré et porté avec aussi bien lucidité que détermination par des personnes de poigne et expérimentées, à l’instar de Nangaa et de l’imposteur Kanambe.
Un multi-facteur X d’un éventuel épilogue de la crise congolaise
Depuis son agression par la coalition rwando-ougando-burundaise via l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), la situation entre le Congo, Zaïre à l’époque, et le Rwanda demeure sans cesse complexe et connaît constamment de nombreuses péripéties des plus insolites, particulièrement avec les récents développements. Ces derniers sont notamment marqués par des antagonismes personnels, des enjeux géopolitiques et l’implication directe ou indirecte de puissantes coalitions armées comme l’AFC/M23. À l’aune de l’Accord de paix de Washington du 27 juin 2025 et des négociations en cours à Doha, la région se trouve à la croisée des chemins, cherchant à déterminer qui, de Paul Kagame ou de l’usurpateur Tshilombo, pourrait imposer sa vision pour l’avenir du Congo et, par ricochet, de la région des Grands Lacs.
Jadis, une arrogante déclaration de Kagame confirmait avec mépris son emprise tutélaire sur les institutions congolaises. Même si elle remonte déjà à quelques années, cette allégation met en lumière une réalité historique de relations alambiquées et parfois ambigües. Après l’épisode de l’AFDL et les 18 ans de règne de l’imposteur Kanambe, l'arrivée de l’usurpateur Tshilombo, néanmoins reconnu comme congolais, aurait dû amorcer un tournant. Cependant, c’est par une véritable embellie dans les bilatérales rwando-congolaises que Tshilombo a marqué son entrée en scène. Néanmoins, après une longue période de rapprochement très étroit, l’usurpateur Tshilombo semble porté par une volonté d'autonomie et de défi ouvert à l'égard de Kagame. La donne a-t-elle réellement changé ?
En plus des relations interpersonnelles bien équivoques entre Tshilombo et Kagame, où les scènes conflictuelles s’apparentent davantage à du théâtre machiavéliquement ourdi en vue de monter des enchères à chaque étape de négociations qu’à de véritables hostilités, l'influence mécénale de Kagamé sur l'AFC/M23 pimente encore davantage une situation déjà hautement énigmatique. Jadis, de nombreux rapports, y compris ceux des Nations Unies, ont souligné, non seulement une grande complicité entre les deux pseudos protagonistes, mais également l’étroit soutien du Rwanda à l'AFC/M23. Ce qui confère à Kagamé des leviers variés et vastes pour exercer des pressions constantes sur la scène politique congolaise et orienter, à son guise, les événements sur le terrain. Il est, dans un sens ou dans l’autre, incontestablement le multi-facteur X d’un éventuel dénouement de la crise congolaise.
Un tournant à saisir …
Qui pourrait avoir le dernier mot ? Avec le soutien rwandais avéré, l'AFC/M23 a la capacité de renverser le régime de Tshilombo en quelques semaines. Mais, si les pseudos rebelles traînent les pieds subitement, c’est parce qu’ils sont soumis aux ingérences incisives d’un Kagamé disposant de plusieurs fers au feu et, corrélativement, se ménageant options variées pour atteindre ses visées. L'influence tranchante de Kagame sur l'AFC/M23 est un élément central de cette dynamique en cours. Il est difficile d’en prédire avec certitude le dénouement ; car, avec l’intrusion officielle de Washington et Qatar dans le scénario, la situation offre un jeu d'équilibre plus complexe où plusieurs facteurs, à même d’être déterminants, entrent en jeu :
- influence militaire et de renseignement de Kagame. Le Rwanda dispose d'une armée bien entraînée et d'un appareil de renseignement performant, lui permettant de maintenir, via l'AFC/M23, des capacités d'action militaires ressenties, même par l'armée congolaise (FARDC) elles-mêmes, comme largement supérieures et considérablement transcendantes ;
- volonté politique et stratégie de Tshilombo. Si la prise de distance de Tshilombo et son défi ouvert contre Kagamé ne sont pas une stratégique dissimilation, une supercherie de plus, la concrétisation de cette autonomie dépendra de sa capacité à équiper et à renforcer les FARDC, à jouir de l'unité nationale et à avoir des soutiens internationaux efficaces. À ce jour, aucune de ces conditionnalités ne lui semble garantie ;
- pression internationale. La communauté internationale joue un rôle crucial. L'Accord de paix de Washington et les négociations de Doha en sont des exemples. Ils sont des leviers sur lesquels la pression diplomatique et économique des acteurs externes, notamment celles des États-Unis et du Qatar peuvent influencer les comportements des deux antagonistes ;
- ressources économiques de la RDC. La RDC, avec ses énormes richesses naturelles, surtout ses minerais stratégiques, représente un enjeu économique majeur. Les intérêts économiques des grandes puissances peuvent influencer leur positionnement et leur implication dans le conflit…
À la lumière de ce qui précède, il n’y a pas photo ! à court terme, Kagame dispose de plusieurs longueurs d’avance dans ce rapport de force et conserve des leviers déterminants pour prendre l’avantage sur Tshilombo et son régime. C’est pourquoi, s’il y a encore des patriotes combattants au Congo, ceux-ci devraient s’aviser de viser tactiquement une victoire d’étape en s’alliant à l'AFC/M23 pour débarrasser d’abord la RDC du mal absolu incarné par l’ethnocratie cleptomane, clientéliste et hédoniste de Tshilombo. Ensuite, la vive contestation de l'Accord de Washington servant de facteur fédératif et de catalyseur, un grand mouvement patriotique devrait émerger en mobilisant à la révolution populaire et à sa Libération un peuple désormais bien au clair avec les enjeux majeurs du moment.
Eclairage,
Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa