Lwakale Mubengay BAFWA (avatar)

Lwakale Mubengay BAFWA

Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)

Abonné·e de Mediapart

90 Billets

0 Édition

Billet de blog 13 octobre 2025

Lwakale Mubengay BAFWA (avatar)

Lwakale Mubengay BAFWA

Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)

Abonné·e de Mediapart

Décryptage des postures guerrières sans lendemain de Tshilombo et leur vacuité

Congo est désormais le pays le plus pauvre du monde ! Quand le verbe présidentiel devient un rituel sans effet, le pouvoir vacille. Tshisekedi menace, mais qui tremble encore ? Tribune 1 : « Le règne des menaces sans effet ! » Une série qui décortique le crépuscule d’un règne. Lorsque Tshilombo fait la manche sans dignité !

Lwakale Mubengay BAFWA (avatar)

Lwakale Mubengay BAFWA

Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Tshisekedi décide de suspendre ses conseillers après le fiasco de Bruxelles ? © Pi Tiems

🎯 Tshilombo, « De menaces sans effet à la manche sans dignité » ! Pourquoi  y consacrer une série  de tribunes ? Pourquoi maintenant ? Parce que le verbe présidentiel, lorsqu’il se vide de sens, devient un symptôme. Parce que l’histoire politique du Congo ne peut se contenter d’un récit d’impuissance et de gesticulations. Parce que le peuple mérite une parole lucide, une analyse sans complaisance, et une mémoire active. Parce que le régime Tshisekedi, à force de menaces sans effet et de postures sans dignité, semble amorcer une descente que nul ne veut nommer - mais que tous pressentent. Cette série de tribunes n’est ni une vendetta, ni une lamentation. Elle est un acte de lucidité. Un miroir tendu à un pouvoir qui s’égare. Un appel à la conscience citoyenne, à la vigilance stratégique, à la reconquête du sens.

Illustration 2
Congo est désormais le pays le plus pauvre du monde ! © Lwakale Mubengay BAFWA

Le récent Global Gateway Forum, à Bruxelles, a servi de caisse de résonance inattendue au conflit qui déchire la République Démocratique du Congo (RDC), plaçant celui en fonction de chef d’Etat, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais Paul Kagamé au centre de l'attention diplomatique. La main tendue de Tshisekedi, qui a choisi de suspendre son appel aux sanctions, pour lancer un appel direct à la paix des braves à l'endroit de Kagamé, marque un moment significatif dans la stratégie congolaise. Improvisé ou sciemment prémédité, cet acte de diplomatie directe révèle néanmoins les pressions, les impératifs et les défis stratégiques auxquels cet acteur politique congolais est confronté.

En effet, il fut un temps où la parole présidentielle, même vacillante, portait encore l’ombre d’une autorité. Aujourd’hui, elle résonne comme un tambour crevé dans l’arène congolaise : bruyante, répétitive et creuse. Tshilombo, jadis auréolé d’espoir de rupture, s’est mué en chef d’orchestre d’une symphonie de menaces sans partition. Ses déclarations martiales, ses postures belliqueuses, ses mises en garde contre le Rwanda ou les FDLR semblent désormais relever d’un théâtre sans spectateurs, d’un pouvoir qui parle pour lui-même, incapable de convertir le verbe en acte.

Le peuple congolais, lui, n’est plus dupe. Il observe, il jauge, il encaisse ; mais il n’oublie pas. Car, à force de brandir des épées en carton, le régime s’est exposé à une vérité brutale : celle de son impuissance militaire, de son isolement diplomatique et de son incapacité à incarner une vision cohérente, crédible et exaltante de la souveraineté nationale. Ce premier volet de notre série d’articles consacrés au thème interroge donc : comment en est-on arrivé là ? Comment le langage du pouvoir s’est-il vidé de sa substance au point de devenir un rituel d’autosuggestion ? Et surtout, que révèle cette rhétorique creuse sur l’état réel du régime Tshisekedi ?

🔥 Une rhétorique martiale en roue libre

Depuis sa campagne pour le scrutin présidentiel de 2023, le discours présidentiel s’est militarisé progressivement à l’outrance. Menaces de guerre, injonctions à la reddition, invectives contre les puissances étrangères. Une rhétorique graduellement musclée vis-à-vis du Rwanda tout particulièrement ; accusé de soutenir les groupes armés sur le sol congolais. Tshisekedi semble s’être enfermé dans une posture de chef de guerre sans armée, de stratège sans stratégie. Car, derrière ces envolées verbales, malgré des mises en garde si fermes, peu d’actions concrètes ont suivi, aucune stratégie claire ne se dessine. Les opérations militaires sont improvisées, les alliances diplomatiques fragiles et changeantes à souhait. Forcément, les résultats sur le terrain sont constamment désastreux. Le verbe s’élève, mais les faits s’effondrent.

Illustration 3
Fiasco diplomatique

Cette impuissance à transformer les menaces, si vigoureux, en actes palpables sur terrain a progressivement entamé la crédibilité du Président, tant sur la scène internationale qu’auprès de ses propres concitoyens. Les Congolais, las des promesses non tenues, voient ce tapageur s’enliser dans un statu quo qui profite à ses adversaires.

🚨 Contexte d’un revers diplomatique discutable face à Kagamé

L'intervention de Tshisekedi s'est déroulée dans le cadre d'un forum économique international majeur ; preuve de la corrélation entre la nécessité sécuritaire du Congo et son besoin de développement économique. Tshilombo a choisi de suspendre son appel aux sanctions pour tendre sa main à Kagamé en guise d’appel direct à la paix des braves, signant ainsi un geste significatif dans sa stratégie diplomatique. Son message central a été une proposition de paix, certes ; mais conditionnée au retrait des troupes du Mouvement du 23 mars (M23) – groupe rebelle que Kinshasa et rapports de l'ONU accusent d'être soutenu par le Rwanda. Le choix de cette pirouette diplomatique risquée s'explique par une combinaison de facteurs :

  • l'impasse sécuritaire, malgré les efforts diplomatiques antérieurs (accords de Luanda et de Nairobi) et la présence de forces régionales sur le sol, la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC est restée critique. L'approche précédente, mêlant rhétorique ferme et tentatives d'isolement diplomatique du Rwanda, n'a pas produit les résultats escomptés sur le terrain ;
  • la pression régionale et internationale, des acteurs clés, notamment les États-Unis, exercent une pression intense sur les deux capitales pour accélérer les processus de paix. En suspendant l'appel aux sanctions et en proposant la paix, Tshisekedi s'aligne formellement sur le discours de règlement pacifique du conflit prôné par la communauté internationale. Il a ainsi cherché à positionner le Congo comme celui des protagonistes désireux de faire un pas vers la désescalade ;
  • l'impuissance militaire relative, face à la supériorité militaire du M23 et de ses alliés, l'option martiale n'a pas permis de reprendre le contrôle total des territoires occupés, rendant donc la voie de la négociation – même indirecte – inévitable…

📍 Le prix de l'audace diplomatique

La réponse de Paul Kagame, via les réseaux sociaux et relayée par ses ministres, fut cinglante. Certes, l'image du bidon vide qui fait du bruit (Paul Kagame) et la qualification de l'appel de Tshisekedi de comédie politique ridicule (Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères du Rwanda) sont violents et constituent le cœur de l'humiliation perçue. Néanmoins, cette réaction musclée révèle :

  • le rapport de force, Kigali n'entend pas modifier sa position de force ni sa lecture du conflit. Le Rwanda veut insister sur le fait que les facteurs de la persistance du problème résident dans le manque de volonté politique de la RDC à s'attaquer à ses propres groupes armés internes (notamment les FDLR) pour, in fine, accuser Kinshasa de collaboration avec ces derniers ;
  • la tacticité rwandaise, en rejetant si violemment l'offre publique de paix, Kigali a cherché à délégitimer l'initiative stratégique de Tshisekedi pour mieux maintenir la pression sur son seul narratif ; qui attribue la responsabilité de la crise à Kinshasa et à son incapacité à appliquer les accords signés…

🧠 La manche sans dignité à Bruxelles est-elle une humiliation calculée ?

Malgré les apparences de nette humiliation, l'audace diplomatique de Tshisekedi à Bruxelles peut s’avérer un piège pour le Rwanda et son président. Quelles conséquences au fil du temps sur la diplomatie d’un pays qui méprise la main tendue pour la paix d’un pays où il porte la responsabilité de pillage et d’atroces massacres à l’échelle de millions de personnes ? Par cette séquence, aux conséquences imprévisibles, le Global Gateway Forum s’est mué en tribunal qui a enregistré, de la manière la plus solennelle qui soit, une très embarrassante récrimination contre le Rwanda. Dans une conjoncture de graves explosions de tragédies à travers le monde, cette dénonciation solennelle, dans un meeting international de marketing, ne risque pas de rester sempiternellement sans effet.

Toutefois, le Global Gateway Forum de Bruxelles est censé être une vitrine du leadership africain, où chacun est supposé laisser la meilleure impression qui soit. Pourtant, décidé à défendre son régime à tout prix, même au vil prix, en le liant à la cause congolaise, Félix Tshisekedi a transformé ce sommet en scène de règlement de comptes diplomatiques en improvisant une incommodante récrimination. Avait-il conscience des réactions que son intruse supplication déclencherait ? Toujours est-il que, dans l’immédiat, il se retrouve désormais marginalisé et ridiculisé par Paul Kagamé. Ce dernier a habilement utilisé la tribune pour retourner la situation à son avantage. Ce moment, largement relayé par les médias, a eu l’effet d’une douche froide : l’image du président congolais soumis, amolli, isolé, et implorant, a marqué les esprits et mis en lumière le manque de poids de la RDC dans les négociations internationales. Les causes certaines de cette déroute diplomatique sont profondes :

  • faiblesse de la gouvernance intérieure, l’instabilité politique, l’incurie généralisée, la corruption, l’absence de cohésion et réformes structurelles ont fragilisé le pouvoir de Tshisekedi ;
  • isolement sur la scène internationale, le manque d’alliés solides et de stratégie diplomatique efficace a laissé la RDC à la merci de ses voisins plus aguerris et ayant pignon sur rue ;
  • échec de la gestion du conflit dans l’Est, l’incapacité à dresser une véritable armée, à sécuriser les provinces orientales mine la légitimité du régime et nourrit la défiance populaire…

Tshisekedi décide de suspendre ses conseillers après le fiasco de Bruxelles ? - YouTube

🔥 L’usure du crédit politique

La question de savoir si cet épisode marque le crépuscule du règne de Félix Tshisekedi est-elle prématurée ? La gouvernance de Tshilombo est principalement jugée sur sa capacité à restaurer la paix et l'intégrité territoriale ainsi que l’amélioration des conditions de vie sur tout le territoire national et pour l’ensemble des citoyens. Un revers diplomatique, si retentissant soit-il, fragilise, certes, la vulnérabilité du régime ; mais il ne signifie pas la fin d'un règne. La péripétie de Bruxelles peut être interprétée de deux manières :

  1. faiblesse et humiliation, pour les détracteurs de Tshilombo, en effet, le fait de se tourner vers son adversaire pour le supplier en suspendant l'appel aux sanctions, puis d'être publiquement raillé, est la preuve d'une diplomatie incohérente et d'une perte de crédibilité sur la scène internationale et nationale ;
  2. manœuvre stratégique, pour ses partisans, par contre, c'est un acte de courage et de réalisme politique. Tshisekedi a pris à témoin la communauté internationale pour un geste de bonne volonté, faisant porter désormais l'entière responsabilité du blocage à Paul Kagamé, et renforçant ainsi la légitimité d'un éventuel recours ultérieur à des mesures plus sévères…

Néanmoins, l’humiliation subie à Bruxelles pourrait bien être le prélude au crépuscule du règne de Félix Tshisekedi. Avec une popularité en berne, une opposition remontée et des partenaires internationaux de plus en plus sceptiques, le président congolais se retrouve dans une position précaire. Seul un sursaut diplomatique, doublé de réformes profondes et d’une reprise en main de la situation dans la partie orientale du pays, pourrait lui permettre de redorer son blason et d’éviter une sortie par la petite porte. Car, chaque menace non suivie d’effet entame un peu plus le crédit politique du régime. Le peuple, les partenaires internationaux, même les institutions régionales, commencent à percevoir cette rhétorique comme un écran de fumée. L’autorité présidentielle, censée incarner la cohérence et la fermeté, se dilue dans une logorrhée sans impact. Le pouvoir parle fort, mais agit peu - ou mal du tout. Et dans ce vacarme, c’est la crédibilité de l’État qui vacille.

Dans les régimes fragiles, la parole du chef de l’État est souvent le dernier bastion de l’autorité. Lorsqu’elle perd sa force, c’est tout l’édifice qui oscille. Désormais, les Congolais n’écoutent plus le président avec espoir, mais avec lassitude. Ses menaces sont devenues des refrains, ses promesses des incantations, ses silences - parfois - plus éloquents que les discours. Le pouvoir semble parler pour lui-même, dans une boucle autistique, incapable de renouer avec le réel. La parole présidentielle est donc en déclin accéléré.

💡 L’impasse stratégique face au Rwanda

La question du Rwanda cristallise cette impuissance. Les dénonciations répétées de l’agression rwandaise, les appels à la communauté internationale, les menaces de rupture diplomatique : tout cela compose une partition connue, mais désormais inaudible. Car sans levier militaire réel, sans coalition régionale solide, sans partenariat international viable, sans vision géopolitique affirmée, le régime se contente de gesticuler. Et chaque gesticulation, non suivie d’effet palpable, renforce l’image d’un pouvoir en déclin.

📚 Vers une fatigue citoyenne ?

De même, par son inflation verbale, sans traduction matérielle concrète, Tshilombo engendre une fatigue citoyenne. Le peuple congolais, confronté à l’insécurité, à la misère et à l’humiliation diplomatique, attend aussi des actes, pas des slogans. Et lorsque le pouvoir ne répond plus aux attentes, il devient un bruit de fond. Le crépuscule d’un règne commence souvent par l’indifférence populaire. Et cette indifférence, d’autant que les conditions de vie ne cessent de s’avérer plus austères, de plus en plus intenables pour des pans désormais largement majoritaires aujourd’hui dans le pays, gagne dangereusement du terrain. On peut s’en inquiéter ; d’autant que le Congo est désormais le pays le plus pauvre du monde.

🎯 Quelles perspectives pour le régime de Félix Tshisekedi ?

De manière instantanée, les perspectives pour le régime Tshisekedi sont étroitement liées à sa capacité à gérer le front sécuritaire pour transformer ce revers diplomatique en levier politique. Il se doit :

  • de renforcer l'armée et la cohésion nationale, la solution durable ne passera pas uniquement par la diplomatie. Le temps gagné doit être mis à profit pour renforcer les FARDC et revoir la stratégie de défense. Le sentiment d'unité nationale, mobilisé par l'agression, est un atout politique considérable ;
  • de poursuivre la mobilisation diplomatique, après le rejet de sa main tendue, Tshisekedi est en position de réactiver le plaidoyer pour des sanctions ciblées contre le Rwanda avec une légitimité accrue ; parce qu’il a solennellement démontré sa volonté de dialogue. Il doit capitaliser sur l'indignation que le mépris de Kigali a pu susciter chez certains partenaires ;
  • de sauver les processus de paix, les discussions en cours (notamment les processus de Doha et Washington) restent des cadres essentiels. Tshisekedi doit s'assurer que la RDC soit un acteur proactif, en s'engageant sur des réformes internes et en exécutant les aspects des accords imputés à sa responsabilité, tout en maintenant fermement l'exigence du retrait du M23…

🧭 Le crépuscule de son règne s’est-il amorcé ?

Le destin politique de Félix Tshisekedi semble plus incertain que jamais. L’épisode de Bruxelles, loin d’être anecdotique, cristallise les faiblesses structurelles de son régime et relève son incapacité à s’imposer face aux enjeux régionaux. À moins d’un retournement spectaculaire, l’histoire retiendra peut-être ce moment comme celui où le crépuscule de son règne s’est amorcé, sous le regard implacable de ses rivaux et de la communauté internationale.

Cependant, cet incident de Bruxelles est moins le signe d'une capitulation qu'une tentative risquée de changer de paradigme diplomatique. Si la riposte de Kigali a été cuisante, elle place également le Rwanda sous le regard d'une communauté internationale, qui attend des deux parties des pas concrets vers la paix. Pour Félix Tshisekedi, la gageüre consiste à transformer ce qui a été perçu comme une humiliation en une nouvelle base pour une stratégie de résistance diplomatique plus efficace. Le sort de son règne dépendra, en fin de compte, de sa capacité à traduire cette nouvelle approche en résultats tangibles pour la paix dans l'Est.

Toutefois, in fine, un pouvoir qui menace inlassablement sans agir finit par se menacer lui-même. Félix Tshisekedi, en multipliant les postures sans consistance, a transformé la parole présidentielle en un écho sans prise sur le réel. Ce premier volet de notre série de tribunes ne vise pas à humilier, mais à éclairer. Car, il est temps de regarder en face cette dérive verbale qui trahit une fatigue du pouvoir, une perte de maîtrise et peut-être déjà, une forme de crépuscule. Le peuple congolais mérite mieux qu’un théâtre d’ombres. Il mérite une parole qui agit, une vision qui rassemble, une stratégie qui protège. Si le régime ne peut plus l’incarner, alors il appartient aux consciences citoyennes de reprendre le flambeau.

Eclairage,
Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa

🧠 Quand le pouvoir menace sans agir, il ne fait plus peur - il se ridiculise. 🎙️ Tribune 1 : Le règne des menaces sans effet 📍 Série Crépuscule : une plongée lucide dans les derniers éclats d’un règne qui s’essouffle. 🔗 À lire, à méditer, à partager. La parole citoyenne reprend ses droits.

#CrépusculeDuRègne #TshisekediSansEffet #RésistanceCitoyenne #AnalyseSansCompromis #CongoRéveilleToi

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.