Au paroxysme de l’opprobre, Tshilombo doit absolument débarrasser le plancher ; cependant, préconiser Nangaa ou promouvoir le retour de Kanambe est une abyssale ignominie
Introduction
UN PRÉSIDENT QUI DÉTRUIT SON PAYS | RD Congo 🇨🇩🔥
Analyse politique sous la présidence de Félix-Antoine Tshilombo : Exploration des dynamiques et alliances internationales qui façonnent la crise en RDC.
L’implosion du Congo se précipite sous l’impulsion d’un Tshilombo à dessein choisi pour accélérer la balkanisation et, ensuite, la totale désintégration du pays au profit de l’érection planifiée de l’Empire Hima-Tutsi dans la région des Grands-Lacs. En écartant le Président élu, Martin Fayulu Madidi, du pouvoir pour dealer un sordide compromis politique avec le jouisseur Félix-Antoine Tshilombo, la coalition impérialiste Tutsi-Power visait d’imposer l’impéritie et l’incurie au sommet de l’Etat congolais. Savamment médité, le projet réside en mise à profit des déficiences et égarements d’une racaille au pouvoir pour achever la conquête du riche Congo longtemps visé comme pierre angulaire, catalyseur et géniteur des moyens utiles à la construction de leur domination régionale. Ainsi, pendant que le piteux stipendiaire et sa bande jouent stupidement et à l’excès avec les deniers publics du Congo, les envahisseurs Tutsi consolident et étendent leur emprise. Ainsi, ils s’assurent notamment la facilité et la légalisation de l’accès, forcément indéfini, aux richesses du pays.

Les processus de paix en question : Nairobi, Luanda, Doha et Washington, des initiatives controversées et leur impact sur la souveraineté congolaise.
En effet, bien qu’initiés par Tshilombo, les processus de paix de Nairobi, de Luanda, de Doha et de Washington, surtout ce tout dernier a fini par rendre cette interprétation flagrante, concourent tous à officialiser et à légaliser la tutelle rwandaise sur le Congo. Si Tshilombo participe aussi ouvertement à l’ébranlement du Congo, qui lui a tout donné, c’est qu’au-delà de l’impéritie, de l’incurie et de l’inconséquence d’un jouisseur impénitent, le magouilleur subit en outre, en raison des deals à la base de son ascension, des pressions si fortes qu’il ne peut s’en défaire autrement. Aussi, malgré l’ampleur des tragédies, qui les accompagnent, les apparentes brouilles entre conjurés de la crise congolaise ne sont que du théâtre pour mieux dissimuler leur funeste conspiration. Les sensibles écarts, voire même les égarements, d’interprétation des drames congolais depuis des décennies démontrent l’ingéniosité et la finesse des scenarii ; dont le brillant scénariste ne peut être que le marionnettiste Kagamé lui-même ; sinon, ses sournois commettants anglo-saxons.
Critique des alliances politiques : Réflexions sur le rôle des figures politiques dans l’intensification de la crise.

Depuis des décennies, ils misent sur la traîtrise, l’impéritie, l’incurie et la propension à la jouissance des Congolais pour les utiliser en marionnettes contre les intérêts de leur propre pays en vue de raffermir, parfaire, accentuer et entretenir la recolonisation du Congo et s’assurer de l’expropriation de ses richesses. Il est devenu impossible de ne pas s’apercevoir que les trajectoire et l’ascension des arrivistes intrigants tels que Tshilombo, Katumbi, Nangaa ou autres Kamerhe décrivent comment la scène politique congolaise débordent des stipendiaires effrontés, cyniques et sans scrupule, à la solde des Occupants. A partir de toutes ces considérations, si vouloir le dégagisme de l’incompétent cleptocrate et tribaliste Tshilombo est une impérieuse urgence, prospecter l’alternative en termes de Katumbi, Nangaa ou du retour de l’imposteur génocidaire Kanambe au sommet de l’Etat congolais dépasse, par la négligence de l’histoire, le mépris à l’égard des victimes sacrifiées et la gravité de la trahison, le niveau d'une simple étourderie ; plus qu’une énorme absurdité, c’est tout simplement une répugnante ignominie. Explorer des voies d’une solution durable à la hauteur de la profondeur et de la gravité de cette crise multiforme, que traverse le Congo, c’est s’orienter d'abord vers une révolution patriotique militaire authentiquement congolaise. Il faut pour cela que les élites congolaises sortent de leur torpeur et rompent avec la démission.
Tshilombo, redoutable stratège politique ou minable traître et idiot jouisseur ?
Diplomatie et perception : La défense de Tshilombo par Blanche Vossah et son analyse optimiste de la situation.
Marionnette investie dans le rôle disproportionné de chef d’Etat de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshilombo est-il un sublime stratège politique, s’appliquant à extirper, par de malicieuses pirouettes faute de moyens appropriés, son pays de l’omnipotent joug rwandais ou un minable traître et idiot jouisseur - tel que d’aucuns, y compris son « frère » Paul Kagamé, ne se choquent pas de le qualifier – en train de jouer le jeu des Occupants ? Quels critères, faits, arguments et résultats quantifiables confortent l’une contre l’autre de ces deux sentences ?

Étayée par moult épreuves, ma conviction sur le personnage et la mission maléfique en cours de Tshilombo au Congo semblait assez réconfortée pour que je l’affirme fermement et qu’elle reste fortement inébranlable depuis des lustres. Cependant, un échange fortuit au cours d’une réception de Première Communion, un certain dimanche 11 mai 2025, a momentanément secoué mes solides certitudes. C’est une nièce, Madame Blanche Vossah, qui s’est appliquée à me faire découvrir une face positive de ce qui se trame actuellement entre Tshilombo et Kagamé, entre le Rwanda et la RDC, pour en déduire, un épilogue hypothéquement à l’avantage du Congo en perspective. Au-delà de la cohérence et de la force de ses arguments, ce sont surtout son assurance, son enthousiasme et sa détermination si intensément affichés qui m’ont laissé l’impression que Madame Blanche Vossah flairait lucidement et mieux que moi la situation pour la défendre avec autant de panache. Delà à bousculer mes certitudes, il n’y avait qu’un pas...
Schématisé au plus élémentaire de son expression, l’argumentaire de Maman Blanche Vossah se résumait au postulat d’un succès stratégique et diplomatique d’étape pour Tshilombo. Dans la compréhension que je puisse en déduire, l’offensive diplomatique de Tshilombo aurait si bien réussi à mettre à nu les crimes et autres exactions du Rwanda au Congo qu’elle a retourné les opinions publiques internationales contre le brillant manipulateur leader rwandais. Brutalement, ce malicieux maître-chanteur vient ainsi de perdre de son soft power et de sa superbe dans les arènes internationales. Mme Blanche Vossah met en exergue le Processus de Washington sous l’égide de l’affairiste Trump comme un réel et puissant levier de Tshilombo sur Kagamé ; car, contraint de signer devant divers observateurs du monde comme témoins, sera tenu de respecter publiquement des engagements orientés et limitatifs. Sans oublier que la Belgique s’est fortement positionnée derrière Kinshasa et se mobilise en sa faveur. Est-ce pour autant le crépuscule pour manipulateur et génocidaire rwandais ainsi que, corrélativement, la fin d’affreux cauchemars ; qui n’ont que trop traumatisé les Congolais ? Rien n’est moins sûr !

Allié de Clinton et Tony Blair hier, aujourd’hui, c’est sous l’aile du fluctuant et insaisissable magnat des affaires et de la politique, réputé insensible aux droits humains, Donald Trump, que Kagamé se remue et manœuvre dorénavant. Quiconque a claire conscience de la manière dont Trump s’est jusqu’à présent moqué des considérations progressistes et humanistes au Moyen-Orient et face au conflit russo-ukrainien, éviterait d’enterrer le brillant manipulateur leader rwandais précipitamment pour brandir paradoxalement le Président américain en défenseur fiable des intérêts congolais. J’ai fini par me rendre compte à quel point le paroxysme de l’acuité atteint par la crise congolaise fragilise les consciences et peut pousser certains à prendre, de bonne foi, des illusions catastrophiques pour des alternatives génératrices des issues salvatrices, à même de sortir le Congo de l’ornière et cette note a été conçue par l’envie de réagir pondre à ce type de chimères.
Le Congo trahi par la démission de ses élites
Une révolution patriotique comme solution : Appel à une mobilisation des élites congolaises pour répondre à la crise avec force et détermination.
Tshilombo et la racaille, qui occupent la scène politique congolaise depuis des lustres, sont-ils les premiers problèmes du pays ? Rien, jusqu’à ce stade de l’histoire nationale congolaise ne permet de tirer une telle conclusion. Au contraire, tout semble rejeter la prime responsabilité des fiascos endurés jusqu’à ce jour au Congo sur l’inertie des élites congolaises. L’ascension politique de Tshilombo et l’accaparement de l’espace social, dont il jouit, reflètent l’ampleur de la léthargie et de la démission dont se sont rendues coupables l’intelligentsia et les élites congolaises depuis la décolonisation du pays. Réciproquement, on mesure l’étendue et l’envergure des efforts qu’il faut désormais déployer pour redresser cette situation. Si le Congo de Lumumba patauge depuis des lustres dans des crises les plus abominables au monde, caractérisées notamment par l’enlisement dans le génocide massif des Congolais par les Tutsis, - plus de 15 millions de victimes, des millions de déplacés internes en errance constante depuis des décennies -, par l’extrême précarité corrélative de la population, le délabrement des infrastructures, l’incurie généralisée, le comble de la prévarication, le paroxysme de la traîtrise de la Patrie, par la gabegie financière, par la constance de l’instabilité politique, la culpabilité, en effet, en incombe à la propension à la démission des intellectuels et des élites du Congo.
Ici, par intellectuel, il faut entendre celui dont l'activité repose de manière manifeste sur l'exercice de l'esprit, qui s'engage de manière explicite, délibérément, dans la sphère publique pour y faire part de ses opinions, exposer ses analyses, promouvoir ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui ne revêtent nécessairement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques. Par ailleurs, dans une communauté donnée, l’élite est ce qu'il y a de meilleur. Donc, ses membres les plus brillants, les plus talentueux, les plus vertueux qui, par ces qualités, sont destinés à prendre conscience que c’est à eux qu’il revient l’assignation de guider, de gouverner l'ensemble de la communauté. Ainsi, alors qu’ailleurs les élites s’engagent et se mobilisent au maximum et au risque de leur vie pour jouer les premiers rôles dans la gouvernance de leurs communautés, ce sont les envahisseurs avérés, les cruels Occupants et les génocidaires ouvertement confirmés qui trient selon leurs critères, recrutent et imposent donc des médiocres, des traîtres et des jouisseurs à la tête du Congo.

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Aussi, depuis des décennies, les intransigeants Occupants du Congo sélectionnent parmi les déficiences expérimentées des enfants du pays leurs maniables marionnettes pour s’assurer, parfaire, accentuer et entretenir leur drastique mainmise sur le Congo et sur ses richesses. Pour ceux qui n’ont pas encore réussi à s’en rendre compte, les parcours et les gouvernances respectifs de Tshilombo et de Kanambe sont là pour illustrer cette allégation. Dès lors, que l’histoire du Congo ne soit émaillée que d’une constante succession des crises, ce n’est que de la pure logique ; parce que cette constance est délibérément entretenue par des forces centrifuges visant l’implosion du Congo. Au summum des turpitudes avec son non-respect de l’état de droit, sa cleptocratie et son tribalisme, Tshilombo doit impérativement libérer le poste si inadapté pour lui. Cependant, entrevoir sa succession par un autre stipendiaire du même acabit, tel que Nangaa ou promouvoir le retour de Kanambe n’est pas seulement une énorme absurdité ; c’est une abominable ignominie. Pour l’éviter, il faut que les élites congolaises sortent de leur torpeur pour montrer ouvertement que l’on peut compter avec et sur elles. Qu’elles assument enfin leur naturelle responsabilité !

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Ampleur inouïe et gravité d’une crise désastreuse et paralysante depuis des lustres
A quand le Congo pourra-t-il prendre son envol ? Selon le « Rapport Roberto Garretón »[i], les exactions perpétrées par la coalition tutsi sous l’égide du Front Patriotique Rwandais (FPR) sur le sol congolais remontent, au plus tard à 1993 et ont atteint un premier point culminant en 1996 au cours de l’épopée triomphante de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) sous la direction feinte de Laurent-Désiré Kabila. Bien qu’il mît brutalement un terme à la dictature du Marechal Mobutu Sese Seko, depuis lors la RDC est un pays sous l’horrible joug des Occupants Tutsis, politiquement instable et constamment confronté aux résurgences endémiques de guerres. Plus de quinze millions de personnes ont directement ou indirectement péri. Ceux qui ont su faire preuve d’héroïque résilience, sont encore nombreux en exil ou contraints à l’errance sans destination et sans fin. Déversoir du Rwanda, le Congo voit ses autochtones périr constamment ou perdre massivement leurs terres au profit des émigrants déportés, volontairement ou intentionnellement, des divers coins de la terre pour s’installer allègrement là où les pièces d’identité n’existent pas.
Dans ces conditions, femmes, orphelins et vieillards en majorité, sont toujours abandonnés à eux-mêmes et meurent de la famine dans l’indigence la plus indicible. A ce tableau, déjà si sombre, s’ajoutent des atrocités et traumatismes commis par divers acteurs politiques et militaires, des violations massives des droits humains, des pillages effroyables des richesses et divers patrimoines communs, des tensions et conflits ethniques continûment utilisés comme instruments politiques pour diviser et régner, l’impunité et les fraudes électorales à la pelle pour consacrer et pérenniser l’oligarchisation des régimes à la solde des Occupants. Peut-être, un dialogue holistique aurait-il l'avantage de rabattre toutes les cartes et de permettre de surmonter et de sortir des pièges géopolitiques !
Multidimensionnelle, complexe et profonde, la crise congolaise a atteint un tel paroxysme que des solutions à même de la juguler ne sont pas faciles à imaginer. Les rapports des organisations internationales, les témoignages des ONG et des études académiques spécialisées sur la région des Grands-Lacs en fournissent des clés de compréhension en mettant en exergue la conjonction et l’enchevêtrement des conflits armés, de la déstabilisation politique par des interventions étrangères, des crises économiques et sociales, des violations incessantes des droits humains, de l'insécurité, de la persistance des crises humanitaires, de l'instabilité politique, de la mégestion des ressources disponibles à des rivalités interpersonnelles entre acteurs politiques. Quelle voie emprunter pour espérer dénouer une crise aussi alambiquée ?
Prenant en compte et exploitant rigoureusement les rapports et études académiques ci-dessus, les prêtres et pasteurs des églises chrétiennes congolaises ont ouvert une voie holistique à même de déboucher sur un dénouement durable à la hauteur de cette crise congolaise. Cependant, la démarche des églises reste dépendante de la bonne foi et de la bonne volonté des acteurs. Or, sans moyens coercitifs efficaces, la crise congolaise est tournée vers l’expansion.
Les tâtonnements actuels, qu’il s’agisse d’inconvenants soutiens ou de choquantes alliances avec stipendiaires d’aujourd’hui (Nangaa) ou d’hier (Kanambe) à la solde des génocidaires occupants du Congo ou le marchandage des richesses du pays auprès des puissances commanditaires de l’agression de la Patrie de Lumumba, ne feront que prolonger, consolider, aggraver ou légaliser sa recolonisation déjà en cours. L’Accord de Washington en perspective notamment, donnerait ainsi l’occasion aux Anglo-Saxons d’officialiser et de légaliser la tutelle rwandaise sur le Congo et sur ses richesses ; qu’ils entretiennent déjà subrepticement depuis une belle lurette…
Effroyable dévastateur du Congo, Tshilombo est à dégager hic et nunc…
- Tshilombo : stratège ou traître ? Débat autour des motivations et actions du président dans la gestion de la crise congolaise.
Tshilombo est-il réellement en conflit avec son frère Paul Kagamé ? Et si toutes ces apparentes scènes d’hostilité entre ces deux dealeurs ne faisaient partie que d’un scénario minutieusement ourdi pour désorienter l’opinion… En effet, alors que la Belgique est au paroxysme d’une vive crise diplomatique avec le Rwanda pour avoir dénoncé les exactions rwandaises en RDC, les relations entre les régimes congolais et rwandais sont, paradoxalement, au beau fixe, voire en constante quête de perfectionnement et de consolidation. Car, les émissaires de deux pays et leurs chefs d’Etat respectifs ne cessent d’organiser des rencontres dans d’excellentes conditions d’amitié et de complicité. Mégalomane et éperdument sybarite, Tshilombo, selon tous les observateurs pointilleux de la scène politique congolaise, ne serait intéressé par son poste de pouvoir politique que pour le prestige ostentatoire qu’il en tire et les moyens pécuniers qu’il lui procure pour s’adonner allègrement aux plaisirs de la chair et se prélasser dans des atmosphères de luxe et d’exquis raffinement. Le bien-être de la population congolaise, l’intégrité territoriale, la souveraineté politique, le développement économique et l’équipement infrastructurel du pays seraient ainsi bien loin de ses préoccupations ; tant qu’il peut conserver, ne fût-ce qu’un pan, de son pouvoir et profiter des prérogatives y afférentes.
En effet, est arrivé au pouvoir à la suite d’un rejet sans précédent de son prédécesseur, alias Joseph Kabila – l’imposteur au passé mystérieux, accusé de mercenaire et d’agent de l’Occupation -, Tshilombo a pour mission d’aller au-delà de cet assujettissement aux Tutsis pour accélérer la balkanisation et l’implosion du Congo. D’ailleurs, par ses violations massives de droits humains, il a largement démontré son mépris à l’égard du peuple congolais. Identifié à son tour comme stipendiaire à la solde des envahisseurs du Congo et, surtout, incriminé de pires vilénies encore, telles que l’incurie, la prévarication, la cleptocratie et autres crapuleuses turpitudes, l’impénitent jouisseur et monstre Tshilombo doit, hic et nunc, débarrasser le plancher. Toute remise en question de cette exigence majeure serait infâmante ; car, sous le véreux régime de Tshilombo, le Congo a atteint le paroxysme, jamais connu nulle part ailleurs, de la prévarication, de l’impéritie e et de la cleptocratie ![ii]
Cheval de Troie, Kanambe est au Congo pour exécuter un plan machiavélique…
Arrivé à la tête de l’Etat congolais dans des conditions les plus rocambolesques de l’histoire, le profiteur du « pacte à l’africaine » et dealeur invétéré n’a pas réussi à atténuer, par des actions positives ciblées de terrain, les lourdes hypothèques discréditant et pesant rudement sur son ascension politique. Bien au contraire, la mal-gouvernance, le déficit de leadership, l’impéritie, la gabegie financière, la prévarication, le tribalisme à l’outrance, la multiplication d’inepties sont autant des prétextes bien-fondés que l’incompétent, jouisseur et cleptocrate Tshilombo offre, non seulement à ses adversaires politiques, mais également aux panafricanistes et à tous ceux qui aiment le Congo de Lumumba pour exiger logiquement et illico presto son dégagisme. Sous son mandat, l’insécurité sur l’ensemble du territoire national a atteint son paroxysme ; alors que la patrie continue de faire face à une instabilité sécuritaire croissante à toutes ses frontières, souillées et violées constamment par les armées régulières de ses voisins. Dans certaines parties du pays, des conflits inter-ethniques pullulent et des groupes armés opportunistes continuent de surgir ici et là pour semer la terreur et la désolation parmi les populations civiles. Le dégagisme de l’avéré proxy est donc une impérieuse urgence.

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Cependant, l’alternative consistant à promouvoir le retour aux affaires de l’imposteur Hyppolyte Kanambe géniteur du « monstre » Tshilombo, ou de suggérer un autre stipendiaire catapulté par le marionnettiste Kagamé est une abomination. Une telle alternative ne peut qu’entretenir la crise ou l’attiser davantage encore. Quelle horreur que de voir des voix de plus en plus nombreuses s’exprimer ouvertement et sans scrupule en faveur de la réhabilitation du faussaire Kanambe ! Certains osent pousser le bouchon si loin qu’ils ne s’offusquent pas à le présenter en bon gestionnaire et en patriote. Quelles pires et odieuses offenses faites à la mémoire des Congolais !
Il a beau été le premier à organiser et à assurer le transfert pacifique et civilisé de pouvoir à la tête du Congo, son bilan reste néanmoins d’abord marqué par des massacres et des assassinats politique à une échelle effroyable. A la tête des troupes, qui se sont illustrées par de répugnantes cruautés à Tingi-Tingi, à Mwenga et ailleurs, criminel confirmé de tueries massives et de pires atrocités de l’histoire du Congo, c’est également Kanambe qui porte individuellement la très sévère culpabilité sur le meurtre de l'ancien Président Laurent-Désiré Kabila, son pseudo-père, et l’atroce extermination gratuite de la famille biologique de ce dernier est une claire imputation ; dont il ne se démarquera jamais. Preuves, parmi tant d’autres, que c’est bien à dessein qu’alias Joseph Kabila a subrepticement usurpé son identité congolaise. D’ailleurs, depuis lors, les langues ne cessent de se délier pour affirmer et démontrer son ascendance tutsie et sa mission de déstabilisation du Congo… Que Kanambe soit ce principal Cheval de Troie, dépêché au Congo pour exécuter le plan machiavélique, de balkanisation du Congo, ce n’est plus qu’un secret de polichinelle et l’évidence n’échappe plus à personne.

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Et l’inventaire des crimes du principal mercenaire au Congo a de plus accablant encore. Avons-nous oublié les abondantes violations des droits humains sous son règne ? Ces impressionnantes boucheries humaines pendant de simples manifestations pacifiques des personnes démunies et ces terrifiantes hécatombes : Armand Tungulu, Floribert Chebeya, Rossy tshimanga Mukendi, Thérèse Kapangala, les fosses communes de Maluku, la tragédie Kamwina Nsapu, le drame de Yumbi, les catastrophes répétitives des Bundu Dia Kongo... Souvenons-nous encore de ces impassibles et pétrifiantes exterminations au sommet de l’armée congolaise, de ces glaçants empoisonnements des généraux, cas du Général Félix Budja Mabe Nkumu Embanze ou du Général-major Lucien Bahuma Ambamba et d’effarants assassinats, qui ont largement défrayé la chronique ; tels que le cas du vaillant colonel Mamadou Mustafa Ndala… Serions-nous frappés par le syndrome de Stockholm ou assez masochistes pour nous livrer à encenser et à promouvoir nos cruels bourreaux ? Qu’est-ce qui nous pousse à exhorter aujourd’hui le retour aux affaires des usurpateurs reconnus d’hier, après les avoir largement vomis et éjectés des piédestaux, qu’ils ont trop longtemps et illégitimement occupés sur la scène politique nationale ? Serions-nous victimes d’un crétinisme collectif pour tomber, de manière aussi affligeante, dans un cercle vicieux si affligeant, pour rééditer une conjoncture dangereuse ; qui ne peut qu’hypothéquer plus gravement encore la souveraineté de notre Mère-Patrie, qui ne peut qu’empirer les conditions de vie de notre population ? Nos blessures, nos afflictions et nos récriminations sont encore trop douloureuses et trop fraîches pour les effacer de notre mémoire…
En cette période si brouillée, le mérite réside dans le discernement à même de garantir le bons choix. Mais, lorsque les élites congolaises ne sont pas offusquées par leur lâche démission des engagements publics, pour laisser le champ libre aux médiocres et aux véreux, elles n’offrent guère aux Congolais que le non-choix, entre la peste et le choléra. C’est ce qui choque. De son périple victorieux avec l’AFDL à travers le territoire congolais jusqu’au terme de son mandat en tant que chef d’Etat, Kanambe s’est illustré comme le bourreau le plus cruel du peuple congolais, sans état d’âme et sans moindre considération à l’égard de ses malheureuses innocentes victimes. Il a mis des points d’honneur dans son élogieux bilan en méprisant systématiquement les choix électoraux des Congolais pour leur imposer ses seules volontés de prédateur. Et pour terminer en apothéose son odyssée, il a investi à la tête du Congo un jouisseur ; dont il avait une claire conscience de ses faiblesses. Lui-même et ses perfides commanditaires escomptaient garder ainsi leur mainmise sur sa gouvernance du Congo pour la manipuler dans le sens et au profit maximal de leurs visées. Le « monstre-Tshilombo » est ainsi le produit de Kanambe et de ses commettants. Malgré les apparences trompeuses et les scènes théâtrales jouées avec maestria, rien n’exclut que ce que Tshilombo est devenu et ce qu’il fait ne soient, tous, que des scenarii minutieusement ourdis de concert avec son mentor Kanambe et les mandants de ce dernier ; au premier plan desquels se dresse le grand marionnettiste Kagamé.
La pire ignominie : recourir au monstrueux marionnettiste pour la mangeoire…
Manipulations internationales : L’impact des intérêts anglo-saxons et rwandais sur l’avenir du Congo.
Au cœur de toutes les tensions, qui couvent le Congo depuis le début des années 1990, Paul Kagamé, le tyran rwandais, est d’abord le principal et remuant instigateur formellement désigné et, à l'avenir, explicitement reconnu par tout le monde de l’agression de ce pays. Ce n’est donc pas le moindre de paradoxe que cet épouvantable criminel sans frontière soit également le parrain, sur qui, les Congolais, en quête d’ascension politique, s’appuient honteusement pour espérer accéder à de juteux postes. Le tombeur de Mobutu, feu Laurent-Désiré Kabila, a emprunté ce subterfuge. Son successeur à la tête du Congo est un pur produit de l’écurie du mégalomane tutsi rwandais. Celui qui fait fonction d’actuel chef de l’Etat congolais, l‘escroc et incurable hédoniste Tshilombo, n’a pu conquérir son poste qu’en usant du même stratagème et en bénéficiant des bénédictions ostentatoirement affichées de ce génocidaire. L’actuel favori parmi les aspirants à la succession de l’incompétent Tshilombo, Corneille Nangaa, n’a pas non plus résisté à s’appliquer aussi aux mêmes pirouettes pour réaliser ses vœux.

Cette situation tragico-ubuesque résume à merveille et étale au grand jour jusqu’à quel niveau se situent aujourd’hui la déchéance et la médiocrité, largement décriées, de la classe politique au Congo. Corrélativement, il est difficile de ne pas s’en alarmer. Une telle conjoncture interpelle et donne une claire indication sur l’ampleur des efforts, qu’il faut désormais déployer et consentir, si tenté qu’il y ait encore quelques consciences inspirées et déterminées, à redresser la pente. Car, malgré la gravité des moult et diverses accusations portées contre Kagamé, nombreux sont des politiciens congolais, assez véreux et davantage égoïstes, pour nouer ouvertement des alliances méphistophéliques avec le plus grand génocidaire des Congolais en vue de forger leur ascension ou d’assurer leur survie politiques. Le comble est de trouver des portions importantes de la population pour acclamer et soutenir ces égarés dans leur traîtrise. Quelle catastrophe nationale alors !
Toutefois, au paroxysme de l’opprobre suite à la quantité croissante du sang innocent, qu’il ne cesse de verser, le génocidaire sans frontières Kagamé est désormais sous les loupes des divers observateurs et décideurs. Brutalement, il vient ainsi de perdre de son soft power et de sa superbe dans les arènes internationales. Est-ce pour autant le crépuscule pour « Hitler africain » ? Rien n’est moins sûr ! Allié de Clinton et Tony Blair hier, aujourd’hui, c’est sous l’aile du fluctuant et insaisissable magnat de l’économie et de la politiques américaines Donald Trump qu’il se remue et manœuvre. Quiconque a claire conscience de la manière dont Trump se moque des considérations progressistes et humanistes, éviterait d’enterrer précipitamment le brillant manipulateur et assassin rwandais. Tant qu’il est encore au pouvoir, sa propension de nuisance reste ouverte.
Nangaa, agent infâme du Tutsi-Power et vile stipendiaire à la solde de Kagamé
Tous les processus électoraux sous la direction de Nangaa ont tous été abondamment entachés de fraudes et de manipulations consternantes. En effet, en tant que chef de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Congo, Nangaa a été directement impliqué dans plusieurs scandales inimaginables pour quelqu’un, un tant soit peu, raisonnable et doté d’un peu de sens responsabilité. Certes, dans ce Congo régi par des médiocres, des escrocs et des jouisseurs à la solde des intérêts étrangers, les accusations de falsification des résultats dans tous les domaines, d'intimidation des citoyens sciemment appauvris, des fragiles électeurs en particulier, et de détournement des deniers publics, de malversation avec des fonds électoraux plus spécifiquement, sont monnaie courante. Cependant, sous l’administration de Nangaa, boss redouté à la tête de la CNI, elles ont atteint des proportions jamais vécues, ni concevables avant lui. L’ensemble de toutes ces actions ont gravement miné la crédibilité du personnage public qu’il veut rester et lui enlève toute légitimité, s’il en avait un peu auparavant, de prétendre à d’autres postes de gestion publique.
Stipendiaire à la solde des influences antagonistes aux intérêts congolais, Nangaa cumule des preuves nombreuses et variées de l'influence que le génocidaire Paul Kagamé exerce directement sur lui. Parmi celles-ci, on peut notamment inclure des documents officiels, des témoignages de hauts responsables du gouvernement congolais, ainsi que des enquêtes menées par des organisations tierces, les organisations non gouvernementales (ONG) de portée internationale plus spécifiquement. Ainsi, des communications interceptées entre Nangaa et des représentants de Kagamé révèlent des discussions sur des stratégies politiques et des opérations conjointes visant à influencer le cours des événements en RDC. Ces échanges montrent clairement que Nangaa reçoit des instructions et des directives de Kagamé. Ce qui démontre et confirme une dépendance et une subordination hégémoniques, pratiquement directes et quasiment totale aux intérêts du régime rwandais.
Par ailleurs, plusieurs responsables congolais ont témoigné de la collusion entre Nangaa et Kagamé. Ils ont spécialement décrit des réunions secrètes, des échanges de fonds et des accords politiques visant à maintenir une influence rwandaise sur la politique congolaise. Ces témoignages renforcent l'idée que Nangaa est un agent au service de Kagamé ; œuvrant explicitement et intensément contre les intérêts vitaux de son propre pays. Pareillement, des enquêtes menées par des organisations internationales, telles que Human Rights Watch et Amnesty International, ont documenté les exactions commises par les forces rwandaises en RDC et les liens de Nangaa avec ces opérations. Ces enquêtes fournissent des preuves supplémentaires de la complicité de Nangaa avec Kagamé et de son rôle direct dans la déstabilisation de la région au profit de l’érection de l’Empire Hima-Tutsi ambitionnant de couvrir toute la zone des Grands-Lacs. Le passé sulfureux de Corneille Nangaa, l’accusant ouvertement des fraudes électorales, des manipulations politiques et des collusions avec des forces étrangères re-colonisatrices du Congo, témoigne d’une grave prévarication, de nombreux et lourds doutes sur la crédibilité du personnage ainsi que du rôle néfaste qu’il joue dans la politique congolaise depuis une belle lurette. Il est donc essentiel et impérieux que le peuple congolais prenne conscience de ces faits et agisse en conséquence pour assurer un autre avenir, transparent et meilleur à la Patrie chère à Lumumba.
Et ce d’autant que la vie publique de Nangaa au Congo est émaillée de moult turpitudes si infâmantes que le principal instigateur de la fraude électorale de 2018 au profit de Tshilombo et de Kanambe et qui, depuis, n’a cessé de se rendre coupable des diverses autres perfidies, ne peut être que tout, sauf un magistrat crédible, un fonctionnaire vertueux ou un réel patriote. Preuves et arguments sont légion pour accuser explicitement Nangaa de manigances et de collusion avec des forces étrangères, contre les intérêts suprêmes du Congo ; en particulier avec Paul Kagamé, accessoirement réputé cruel, intraitable et clairement repoussant en tant que boucher des Congolais. Pour de authentiques patriotes, surtout dans une période si gravement viciée, le fondateur et chef de l'Alliance fleuve Congo (AFC) doit être ostensiblement perçu et dénoncé avec la plus grande fermeté comme un funeste mercenaire au service des intérêts qui vont diamétralement à l'encontre de ceux du Congo et de son peuple. Il ne saurait se prévaloir comme quelconque alternative de solution à la crise.
Tout au plus, néanmoins, faute à l’instant d’autres alternatives crédibles et efficaces, peut-on - alors transitoirement - fermer les yeux sur sa collaboration à d’éventuelles actions à même de déboulonner le plus grand monstre démolisseur du Congo qu’est le traître, dealeur, usurpateur, cleptocrate et tribaliste Tshilombo. Parce que celui-ci est désormais perçu comme la plus grande calamité pouvant ou sur le point de démanteler irrémédiablement la Mère-Patrie. Ici, que l’on se comprenne bien ! Préconiser de regarder ailleurs lorsque Nangaa s’exerce à défenestrer Tshilombo c’est admettre qu’une fugace brèche virtuellement salutaire s’ouvre. Est-ce que du mal peut sortir, ne fût-ce que partiellement, un bien ? Toutefois, la campagne militaire en cours de Nangaa et du Mouvement du 23 mars (M23), ne saurait être considérée comme une mobilisation patriotique de Libération. Comme par le passé, AFC et M23 sont des subterfuges que l’envahisseur Kagamé crée et use machiavéliquement pour renforcer sa mainmise sur le Congo. Naïfs qui s’y refugient ! Corrélativement, il n’y aura donc jamais ni adhésion, ni soutien ouvert des vrais patriotes congolais au traître Nangaa ; qui n’a qu’assez montré ses larges faiblesses à privilégier ses propres intérêts égoïstes et ceux de ses alliés étrangers, cruels envahisseurs, occupants et pilleurs sans scrupule, au détriment de ceux du pays et de son peuple.
Trump architecte d’un accord pour légaliser la tutelle rwandaise sur le Congo…
Espoir ou illusion : Le rôle de la Belgique et des processus internationaux dans la résolution des conflits en RDC.
La volonté affichée de Donald Trump pour ramener la paix au Proche-Orient a été illuminée par le panégyrique sans scrupule du tueur Benyamin Netanyahou ; en dépit du tollé des sévères critiques et vives protestations à l’égard du boucher des Arabes à des échelles jamais égalées auparavant dans l’Histoire. L’affichage trumpiste de son dessein de faire taire la détonation des armes en Ukraine ne se traduit, pour l’instant, que par une réhabilitation controversée de l’« envahisseur », Vladimir Poutine, hier déclaré infréquentable par l’agonisant Occident colonialiste. Bien qu’en déclin, il s’obstine néanmoins à se considérer aveuglement comme le maître du monde. À voir de près, à quel prix, ce mégalomane et dealeur américain marchande-t-il la Pax Americana avec ces interlocuteurs déjà plus avisés et jouissants de pertinents conseils et puissants soutiens à travers le monde que nous ? Aux Gazaouis, Trump n’a pas été heurté de préconiser leur expulsion de la Palestiniens pour raser Gaza en vue de transformer ces terres en « Côte d'Azur du Moyen-Orient »… Face à Tshilombo et sous circonspect regard de Kagamé, escompter meilleure attitude de Trump et prise en compte plus digne des intérêts congolais relèveraient de la naïveté. De sous-traitant des Anglo-saxons dans les Grands-Lacs africains depuis des lustres à une solennelle reconnaissance en échange de ses loyaux et précieux services déjà rendus aux USA, il n’y a qu’un pas que Trump s’apprête à franchir pour appuyer et renforcer Kagamé de manière décisive.

D’ores et déjà, force est d’observer que la Déclaration de principes, déjà signée à Washington, le 25 avril 2025, en prélude aux centrales négociations de paix entre belligérants, offre d’emblée plusieurs avantages au Rwanda dont jaillissent les points saillants suivants :
- renforcement de la position géopolitique et géostratégique du Rwanda dans la région. Ainsi, en tant que partenaire-clé des États-Unis en matière de sécurité et de minerais stratégiques, Kigali voit son leadership régional officialisé et consolidé ;
- réconciliation et stabilisation des relations entre Kinshasa et Kigali par l’institutionnalisation formelle de la subordination économique du Congo au Rwanda sur diverses matières déjà solennellement mentionnées dans la Déclaration de principes visant à pacifier les liens en écartant les risques de tensions ;
- garantie d’accès pacifique rwandais aux ressources minières du Congo, reconnaissance du statut de leur exportateur au Rwanda et primauté au Rwanda pour superviser la gestion des priorités communes ; telles que le développement des infrastructures, les hydroélectriques en priorité, la gérance des parcs nationaux, de la transparence, de la formalisation et de la licitation des chaînes de valeur ainsi que l’élimination des risques sur les chaînes d’approvisionnement de minerais ;
- soutien diplomatique international de grande ampleur par la simple présence des États-Unis, du Qatar, de la France et de l’Union africaine dans ce processus de résolution du conflit...
Ainsi, l'intégration de la question économique à ce processus, surtout la dimension commerciale relative au secteur minier, offre de larges et significatifs avantages à Kigali ; qui profite d'effets d'aubaine. Car, le Rwanda jouit d’une certaine avance dans ce domaine. Quant au principal accord de paix en perspective entre la RDC et le Rwanda sous la médiation autoritaire des États-Unis et du Qatar, ce sont les Rwanda et Paul Kagamé qui en abordent le processus en position largement avantageuse et peuvent donc escompter en tirer divers profits. Le privilège de la médiation des États-Unis et du Qatar ainsi que le soutien officiel aussi bien de la France que de l’Union africaine concèdent au Rwanda une nouvelle honorabilité et une image diplomatique positive à même de taire les accusations d’invasion du Congo et de pillages de ses ressources ; ce qui, à coup sûr, aide à faire annuler des sanctions, qui ternissent l’image du pays, et sert à réhabiliter Kagamé comme fréquentable...
Que ces discussions se déroulent dans une conjoncture favorable au Rwanda, c’est une évidence ; téméraire qui ose le nier. Cependant, c’est le Congo qui en est l’initiateur ; que peut-il aussi escompter en récolter valablement ? De prime abord, observons que le processus amorcé incorpore et s’étale sur, au moins, quatre accords jumelés. Le premier, et le central, c’est bien effectivement la quête de protection américaine ; que Tshilombo vise prioritairement. En parallèle, Washington impose à ce dernier alternativement et conjointement trois autres accords économiques bilatéraux :
- sur base de la proposition ou l’offre de Tshilombo, un accord de coopération bilatérale entre Kinshasa et Washington sur l’accès des USA aux substances minérales rares du Congo. En contrepartie, les États-Unis garantiraient la survie et la sûreté au régime en place et ce sont les entreprises américaines qui mobiliseraient des milliards de dollars pour investir dans les mines congolaises et dans les infrastructures associées ;
- le troisième sous-accord est un compromis de coopération bilatérale, cette fois, entre Kigali et Washington. Moins important en volume que celui à signer par Washington avec la RDC, néanmoins essentiel dans l’architecture tripartite globale du partenariat, ce pacte prévoit le développement des capacités de traitement, de raffinage et de commercialisation des minerais par et au Rwanda. Non seulement le Rwanda s’industrialiserait sur le dos du Congo ; mais, en plus, Kigali s’imposerait comme capitale des minerais extraits au Congo ;
- le quatrième et dernier accord de la charpente repose sur un compromis de partenariat plutôt économique entre Kigali et Kinshasa pour assurer le transfert des minerais congolais vers le Rwanda en vue de leur traitement, de leur raffinage et de leur commercialisation. Non seulement ce volet officialise le pillage des minerais du Congo par le Rwanda, il laisse en outre entendre que Kigali a désormais carte blanche pour étendre indéfiniment son exploitation à d’autres richesses de la RDC…
Le principal gagnant de ce projet d’accord, il serait difficile de ne pas s’en apercevoir, sont formellement le Rwanda ainsi que son chef d’Etat - Paul Kagamé – par la tutelle économique de Kigali sur la RDC, mais aussi par la réhabilitation triomphale du prestige et du soft power de Kagamé dans les arènes internationales. Observons que ces gains ne sont pas que politiques ; les conquêtes économiques et diplomatiques de Kigali, à l’issue de ce processus seraient immenses et pénalisantes pour le Congo. Si le régime de Kinshasa ne semble ni surpris, ni vexé, ni peiné par cette louche architecture partenariale, l’hypothèse la plus probable réside dans des accords secrets de même teneur déjà existants ; malgré des décors théâtraux de conflits feints. Le fait que Tshilombo n’a jamais envisagé la rupture des relations diplomatiques avec Kigali est une preuve supplémentaire pour illustrer cette patente supercherie.
Quelle solution à la hauteur de la complexe et profonde crise congolaise ?
A la lumière des considérations ci-dessus, la meilleure, parmi les voies, qui s’imposent comme solutions durables à la hauteur de la profondeur de cette crise multiforme et gravissime, que traverse le Congo, s’oriente vers une authentique révolution patriotique militaire imaginée, échafaudée, déclenchée et pilotée de bout en bout par des élites rigoureusement reconnues comme congolaises. Car, partout au monde et de tous les temps, le problème de souveraineté, surtout lorsque le pays dispose des terres convoitées, ne s’aborde d’abord que par le levier militaire. Les dialogues et les pactes sont réputés suivre les voies tracées par le dénouement des confrontations armées. Toutefois, l’approche holiste sous les auspices des Églises catholique (CENCO) et protestante (ECC) du Congo, dénommée « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands lacs », s’apparente à une alternative crédible de transition. Mais, elle souffre d’emblée de défaut de coercition pour amener les acteurs autour d’une table de négociation et, en perspective, d’applicabilité de ses résolutions.

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Convaincu des turpitudes abyssales, l'éviction de l’incompétent, jouisseur et cleptocrate Tshilombo est un vœux largement partagé. Cependant, comment procéder pour écarter un despote, qui a structuré son règne sur la violence et sur une forteresse de milices et de mercenaires prêts à toutes les atrocités sans état d’âme ? Quel artifice pour dégager un régime honni qui, néanmoins depuis six ans, le seul manège à secouer ses certitudes s’articule en termes de Rébellion militaire ? Certes, le soulèvement populaire aurait été un schéma s’il y avait une conscience collective à l’international à même de dissuader les autocrates de commettre des boucheries humaines. Conscients de carences protectrices dans la conjoncture actuelle, les plus percutants des Résistants congolais préconisent le principe d’une révolution patriotique judicieusement préparée pour mieux canaliser la colère populaire et éviter la guerre civile. De facto, c’est autour d'un noyau de vrais combattants bien résolus et rigoureusement préparés qu’il va falloir agir selon un plan bien ficelé et à suivre de manière stricte. Une simple insurrection spontanée conduirait à l’échec ou des issues non envisagées.
Pour se projeter avec aisance et assurance vers cette alternative, il est plus que temps de jeter les bases d’une armée patriotique à même de prendre à bras le corps l'ébauche d'une action libératrice mûrie, appuyée sur des paramètres fondamentaux tels que la logistique, le renseignement, le ciblage des ennemis prépondérants et des lieux déterminants en vue de déclencher efficacement les hostilités. Exprimé ici et là depuis des lustres, ce vœu tarde malencontreusement à se réaliser. Peut-être que, à l’instar du FPR ou de l’African National Congress (ANC), agir immédiatement à découvert faciliterait l’approche et accélérerait le processus. Dans cette perspective, pourquoi ne pas viser l’effet déstabilisateur par la sortie solennelle d’un gouvernement de Libération du Congo ? S’ils sont déterminés, les initiateurs se mettraient prestement au travail et ambitionneraient hardiment des résultats probants….
Teneur et ampleur d’une action libératrice pour le Congo
Lorsqu’on évoque la complexité de la crise qui secoue la RDC, l’accent n’est pas à mettre exclusivement sur un seul aspect précisément donné, qu’il soit politique, militaire, humanitaire ou morale ; car, il s’agit bien d’une débâcle généralisée de tout le pays. Et la complexité, l’expansion et l’acuité de cette crise sont volontairement et machiavéliquement entretenues par des forces occultes, parmi lesquelles l’asphyxiant joug de la perfide coalition tutsie rwando-ougandaise pour mieux piller les richesses du Congo. Après avoir infiltré toutes les institutions du pays et les avoir subordonnées à leur emprise exclusive et abusive, tout et absolument tout n’évolue au Congo que dans le sens d’assouvir les intérêts des Occupants et de leurs mandants. Le maestro Paul Kagamé résume cette emprise tutélaire en des termes encore plus probants : « Rien ne peut se faire au Congo sans notre préalable quitus ! » Ce qui laisse entrevoir à quel niveau il faut hisser l’imagination pour trouver des pirouettes à même d’extraire la RDC de cette mainmise absolue des cruels oppresseurs tutsis. L’ironie, voire l’idiotie, consisterait à faire appel ces mêmes envahisseurs, Kagamé ou Museveni étant les plus visibles, à leurs supplétifs, Kanambe, Katumbi ou Nangaa notamment, ou encore à leurs commanditaires reconnus, anglo-saxons en tête ou occidentaux plus généralement, pour espérer qu’ils aident à dénouer à leur désavantage une crise qu’ils ont générée et qu’ils entretiennent…
Profonde, subtile, multidimensionnelle, perfidement insidieuse et machiavéliquement embrouillée, la crise congolaise nécessite des solutions exquises, à concurrence de sa complexité. L’efficacité d'une solution peut résider dans divers critères complexes ; dont, notamment les méthodes et procédures sur lesquelles s’appuient les actions envisagées. Dans cette perspective, désormais davantage instruits par l’histoire, jouissant notamment de l’expérience de tous les combats et apports réflexifs opérés en amont jusqu’à ces temps cruciaux, où le Congo est sur le point de couler définitivement dans le creux de l'Histoire, nous avons à faire montre d’assez de maturité et de suffisamment perspicacité pour imaginer et initier des actions les plus pointues et les plus adaptées possibles au contexte :
- actions authentiques, qui recréent le capital social et régénèrent la nécessaire confiance dans des initiatives communautaires. Plus les membres de la communauté sont associés à une démarche en amont, plus ladite démarche mobilisera du monde, plus aussi les processus et les décisions, qui en résultent, acquièrent de la légitimité ;
- actions originales, sortir des chantiers battus, voilà le mot d’ordre ! Et ce d’autant que depuis l’Indépendance, plus de soixante ans après, non seulement le Congo ne progresse comme les autres nations, bien au contraire, sa régression est considérable et désormais irréversible selon divers observateurs… C’est donc dans la participation politique non conventionnelle que nous devons aller puiser notre inspiration : la contestation, certes, mais aussi des actes plus spectaculaires, plus violents, flirtant avec l’illégalité et visant autant que faire se peut plus de médiatisation ;
- actions novatrices, tranchant substantiellement avec celles auxquelles nous avons déjà assez eu recours jusqu’à présent et qui n’ont encore jamais donné satisfaction et n’augurent en outre aucun changement majeur à l’horizon. D’où l’appel à prendre modèle sur ce qui réussit ailleurs : la révolution ;
- actions audacieuses, allant au besoin, voire forcément, à l’encontre des intérêts établis, même nous résoudre à affronter effectivement des diktats exprimés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, en faisant passer en priorité les intérêts clairement répertoriés du peuple congolais ;
- actions en profondeur, visant à réformer en profondeur la société congolaise dans tous ses fondements politiques, économiques et culturels manifestement bien corrodés ;
- actions réalisables, contrastant fatalement et grassement avec ces oiseuses et lugubres élucubrations intellectuelles courantes ainsi que tous ces autres vœux pieux qui, depuis des lustres, vont ici et là en se répétant, pour enfin exprimer de vraies ambitions, tabler sur des aspirations réalistes ;
- actions révolutionnaires, c’est dans la ligne des « Printemps arabes » et des convulsions politiques en cours au Sahel, avec l’option délibérément insurrectionnelle par rapport à l’ordre international injuste établi que le Congo doit placer sa démarche rédemptrice. Ce qui insinue la propension intentionnellement et résolument assumée vers des actions insurrectionnelles, quoi qu’il en coûte, tant qu’elles visent à éponger des humiliations subies et à rétablir notre dignité ;
- actions restauratrices, car, des odieuses horreurs de Tingi-Tingi aux répulsifs carnages permanents institués à Beni et à Butembo, en passant par Kamuina-Nsapu et autres Yumbi, les massacres et les déplacements massifs des populations congolaises ne sont pas proches d’un moindre répit et le processus réparatif encore bien loin d'émerger. Mais la restauration de l’image du Congo dans le monde ne peut s’envisager que par des réactions de bravoure et d’éclat ;
- actions sécuritaires, dans un pays sous Occupation, le peuple n’a aucune prise sur les institutions et acteurs supposés commis pour lui assurer la sécurité. Aussi, l’urgence s’impose-t-elle pour trouver des voies et moyens à même de stopper le débordant génocide des Congolais ;
- actions souverainistes, malgré mensonges, rodomontades et scènes théâtrales de mauvais goût ici et là, l’Occupation rwando-ougandaise du Congo est l’une des évidences les plus partagées dans l’actualité politique internationale. La souveraineté étant déclarative, il urge qu’une armée et un gouvernement légitime des Congolais se constituent pour se doter des moyens plus efficaces et organiser la Libération;
- actions libératrices, en effet, la Libération nationale est un mouvement révolutionnaire qui se fonde sur l’initiation et la multiplication des coups d'éclat pour être pris au sérieux, compter dans le concert des nations, séduire de potentiels alliés pour espérer amorcer ainsi un processus efficient de lutte, de Résistance, de Libération, de reconquête et de réappropriation de la souveraineté perdue. Une stratégie de guérilla pour mener la vie dure aux traîtres, collabos et stipendiaires à la solde des tyrans est une base significative de départ. Ensuite, il faut verser dans des actions mieux structurées, planifiées et coordonnées pour avancer ;
- actions refondatrices, qui se préoccupent de filiation et trouveront dans le Mouvement National Congolais-Lumumba (MNC-L) un prestigieux ancêtre d’où puiser la pertinente inspiration à même d’orienter les premières initiatives. Révisée sommairement par Thomas Sankara, la doctrine politique de Lumumba a été remise à l’actualité du jour par les impertinences politiques du Capitaine Ibrahim Traoré. En faire un modèle en le criant haut et fort sur tous les toits c’est préparer des alliances stratégiques utiles ;
- actions diplomatiques, contrairement à l’opinion répandue dans certains milieux congolais, l’histoire politique n’est pas inondée d’exemples de peuples qui se sont libérés tout seuls du joug de l’Occupation. L’hypothèse est encore plus douteuse dans notre monde hyperconnecté d’aujourd’hui. En revanche, il existe un droit à la Libération armée reconnu aux peuples opprimés par l’Assemblée nationale de l’ONU et par son Conseil de Sécurité[iii]. Sur le plan pratique, la participation aux organisations internationales est un atout ; car, l’ONU assure une tribune incomparable à tout mouvement de Libération pour faire connaître ses aspirations, pour solliciter des soutiens et des alliances. Cependant, pour exister à ce niveau, il faut être institution ;
- actions à long terme, s’inscrivant dans des perspectives de longue durée et visant, non seulement de sortir le Congo des vicissitudes actuelles ; mais de mettre également le pays sur la voie et dans le processus irréversible de développement. Des perspectives qui se conçoivent à travers la constitution d’une armée et d’un gouvernement de Libération…
Conclusion
La recrudescence des rivalités et des conflits au sommet de l’Etat pour l’appropriation individuelle des richesses du Congo, pour les que les carrés miniers notamment, est une constante saillante de la gouvernance de Tshilombo. De manière arbitraire, le régime s’est appliqué à exproprier excessivement ses adversaires politiques pour gratifier sa famille biologique et ses alliés de gouvernance. C’est l’une des principales causes de retournements massifs des alliances. C’est un secret de polichinelle que l’origine de la dégradation des relations puis, finalement, de l’affrontement entre Tshilombo et Nangaa se situe dans la dépossession du falsificateur du scrutin de 2018 de ses carrés miniers… Certains affirment, en outre, que c’est l’appétit glouton du jouisseur sur le partage des insolites revenus miniers qui gâte aussi ses rapports avec son frère Kagamé.
En fait, l'usurpation des carrés miniers en violation du droit minier n’est pas nouveau au Congo. Mais, le régime « Tshilejelu » a accentué le phénomène par ses excès par sa propension maladive à vouloir toujours tout rafler égoïstement. Sources de conflit en interne, les juteux carrés miniers congolais génèrent également de vifs antagonismes entre les partenaires du Congo sous le mauvais marchandage du régime « Tshilejelu ». Ainsi, une confrontation militaire aux effets incalculables a été évité de justesse entre le Rwanda de Paul Kagamé et l’Afrique du Sud de Cyril Ramaphosa. C’est en brandissant de manière cavalière l’accès aux minerais du Congo que Tshilombo s’est attachées des bonnes grâces respectives des divers dirigeants étatiques régionaux et ailleurs. Le risque que la marmite explose est réel et imminent. C’est dire que la maladroite négociation et la gestion égoïste des richesses du Congo par le régime « Tshilejelu » se conjugue aux autres moult turpitudes pour exposer le pays à des risques explosifs majeurs. Corrélativement, stopper le boutefeu, par qui tout peut incessamment frapper le Congo, et peut-être même irrémédiablement, est une impérative urgence. Car, ce monstre ne s’est pas offusqué à ajouter à la traîtrise, à l’imposture et au tribalisme sans modération, aussi bien la prévarication, l’incurie, la cleptocratie, l’autocratie que l’ineptie.
Pour y arriver, ceux qui voudront assumer le statut de sauveurs se doivent d’emprunter des voies audacieuses, stratégiques et épiques, alliant actions révolutionnaires, restauratrices, sécuritaires, et diplomatiques, pour surmonter les défis complexes auxquels le Congo fait face depuis des lustres. L’élaboration d’une stratégie de libération nationale, intégrée à des initiatives de développement à long terme, peut offrir une chance réelle de restaurer la souveraineté et la dignité du pays, tout en sécurisant son avenir. Cependant, ces efforts doivent être soutenus par une analyse critique et des mesures prudentes pour prévenir des infiltrations et des noyautages à même d’hypothéquer le succès escompté et de compromettre encore plus durablement les intérêts nationaux.
Seule une démarche habilement concertée entre les meilleures élites de la Patrie, ambitieuse et réfléchie peut permettre au Congo de s’affirmer dans le concert des nations et de transformer sa réalité sombre actuelle en une dynamique de résilience et de progrès. Tous à la solde du marionnettiste Kagamé, ni Tshilombo, ni Kanambe, ni Nangaa ne saurait faire partie d’un tel mouvement de sauvetage. S’apparentant à un ultime sursaut patriotique pour sortir le Congo de l'ornière, où il ne cesse de s’enfoncer, la gageure se reposerait sur la crème de nos élites ; telles que nous les avons décrites ci-dessus. Par ailleurs, faut-il insister sur le fait qu’un tel défi ne peut être relevé qu’au prix de sacrifices majeurs. Car, seule une révolution militaire des patriotes authentiques prêts à d’énormes sacrifices seraient éligibles. Il faut alors que l’initiative s’amorce vite ; car, l’essentiel, après tout, consiste à ne pas y arriver trop tard. Nous aurons alors tout sacrifié, tout perdu, notre histoire comprise.
Eclairage,
Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa
[i]. Roberto Garretón, Rapporteur spécial des Nations-Unies sur la situation des Droits de l'Homme en République du Zaïre, République démocratique du Congo (RDC) aujourd’hui, conformément à la résolution 1995/69 de la Commission des Droits de l'Homme. M. Garretón a été auteur de plusieurs rapports sur l'Afrique des Grands-Lacs ; dont l’un, particulièrement accablant pour la coalition rwando-ougando-burundaise de 1996, sur les exactions perpétrées durant la guerre dite de « libération » sous l’étiquette de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL).
[ii]. DÉTOURNEMENTS À CIEL OUVERT PAR LES DIRIGEANTS CONGOLAIS DEPUIS 2019
Tout avait commencé avec les 15 millions de rétrocommissions de Vital KAMERHE.
600 millions (100 jours)
57 millions (maisons préfabriquées)
324 millions ( Francophonie)
102 millions (Tshilejelu)
300 millions (COVID )
600 millions (RAM)
14 millions (construction des pyramides à MBUJI MAYI)
10 millions ( Gecamines)
32 millions (Kinshasa zéro trou)
25 millions ( route kana-Mbuji)
300 millions ( forages)
13 millions (lampadaires)
3 millions ( Sénat)
70 millions ( Société Cominière)
25000 dollars ( ISTM Maniema)
250.000 ( Gouvernorat Tanganyika)
400.000 (ministère de l'enseignement )
90,2 millions (Achat de 14 bus et 12 mini bus pour l' AN)
14 millions pour la construction de 3 écoles et 3 hôpitaux à Mbuji MAYI
200 millions 3 drones
440.000 milles Hôtel à MUNICH
115 millions ARENA
80 millions bâtiment IGF
242 millions de 145 territoires
17 millions d'études de faisabilité de chemin de fer Kinshasa-Banana
10 millions (Construction des centres de formation professionnelle)
200 millions (Achat 4 drones)
114 millions achat 2 Soukhoï
26 millions (projet poisson NAMIBIE)
697 millions (Projet carte d’identité ONIP)
70 millions (Assistance victime de guerre Est)
32 millions (EPST / impression bulletins)
90 millions (projet de mine de kamfundwa)
200 millions ( impôt à Kamoa au lualaba)
5000 dollars ( DG Metelsat)
300 millions ( Achat d'armes par la maison militaire)
430 millions ( Pour les mercenaires, voir maison civile)
100 millions pour doter la RDC d'un satellite
722 millions d'achat d'armes (Ministère de la défense et anciens combattants et État-major général)
Faites les calculs...
Signé : Paulette KIMUNTU, journaliste indépendante de la RDC, KINSHASA
[iii]. CF. Pierson-Mathy (P.), « Légalité des luttes de libération nationale… », IXème Congresso da AIJD (Helsínquia, 15 a 19 Julho 1970).