Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Abonné·e de Mediapart
Plus qu’Hitler, Kagame mérite le ban de la société, de l’humanité et de l’Histoire !
Bravo aux braves néo-panafricanistes qui, malgré les épreuves infligées à Lumumba et à Sankara, refusent de baisser les bras. Nathalie Yamb, Banda Kani, Kemi Seba, l’Afrique vous est déjà redevable ! Après la Traite négrière et la colonisation, ceux qui saignent encore le continent, méritent l’extrême châtiment. À l’instar d’Hitler, Kagame est un rebut sociétal. Sa place est au ban de l’Histoire !
Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Plus qu’Hitler, Kagame mérite le ban de la société, de l’humanité et de l’Histoire !
Malgré le plus grand holocauste de tous les temps, la Traite négrière, et en dépit de la pire forme des colonisations, qui a dévasté et saccagé l’Afrique, comme nulle part ailleurs, Paul Kagame est bien ce monstre sans foi, ni loi, qui ne s’offusque pas à poursuivre de saigner le Continent noir juste pour amasser des fortunes et se faire égoïstement gratifier par les massacreurs invétérés de l’humanité. Par le paroxysme de sa cruauté atteint en république à démocratiser du Congo (RDC), il ne peut que représenter l'horreur absolue et susciter, ipso facto, la plus vive des répulsions à la moindre évocation de son désormais haïssable nom. Et ce d’autant que son effroyable perversité est d'abord et avant tout une dégoûtante affaire banalement de sous, d’infâmante hégémonie ethnique et d’impérialisme impétueux ; débouchant ignominieusement sur des sacrifices humains d’une ampleur abyssale et d’une cruauté inouïe. Bravo aux voix courageuses, qui se lèvent en bravant l’inextricable omerta, pour dénoncer la terrorisante perfidie, s’en indigner fermement, en exiger résolument l’arrêt et requérir que la justice joue, enfin, son rôle ! A l’instar de Lumumba et de Sankara, Nathalie Yamb, Banda Kani et autres Kemi Seba, vous êtes déjà immortels. Vive le néo-panafricanisme !
Impliqué dans des génocides successifs au Burundi, au Rwanda et au Congo, le monstre Kagame a largement dépassé Adolph Hitler, le Führer, en virulence et intensité de nuisance !
« C’est une réalité sur laquelle historiens, journalistes et militants ont souvent jeté un voile, par lâcheté intellectuelle ou opportunisme idéologique. Mais les faits sont têtus, et il existe assez d’archives pour l’attester. Durant les longs siècles de traite et d’esclavage arabo-musulman puis occidental, des Etats négriers d’Afrique ont participé et se sont enrichis grâce à ce commerce… »[i] Ici, la volonté de l’historien sénégalais de mettre en exergue la trahison et la complicité des certains monarques africains ainsi que de souligner le rôle d’auxiliaires, qu’ils se sont empressés, par cupidité et par rapacité, de jouer dans ce commerce criminel est indiscutable. Par bêtise ou par stupidité, Paul Kagame est de ceux qui ne se scandalisent pas à poursuivre les mêmes schémas dans les mêmes desseins. Il en est même si fier qu’il a tendance à s’en vanter lui-même publiquement comme signes d’intelligence et de réussite. Du reste, dans la mesure où il ne manque pas d’admirateurs à travers le monde, en Afrique sub-saharienne notamment, il faut en déduire que la cécité et l’ineptie sont des pandémies d’une bien expansive contagion. Manifestement, c’est avec une bien vive impétuosité qu’elles se propagent ; surtout chez les médiocres, l’acabit intrinsèque de Kagame.
En effet, quand on sait que l’ascension du filiforme de Kigali est d'abord et avant tout une résultante de fourberie et de trahison en vue d’enrichissement personnel, de suprématie ethnique et d’exubérance impérialiste, débouchant sur des sacrifices humains d’une ampleur abyssale et d’une cruauté inouïe, trouver et reconnaître quelques mérites élogieux à l’arnaqueur relèverait de l’étourderie. D’ailleurs, on ne le soulignera jamais assez, impliqué dans des génocides successifs au Burundi, au Rwanda et en RDC, le génocidaire tutsi a largement dépassé Adolph Hitler, le Führer, en ampleur de crimes et en intensité d’atrocité infligées à ses pauvres victimes. Au Congo, au-delà des échelles atterrantes de dénombrement, les récits macabres sont des plus terrifiants que l’Histoire n’avait encore jamais relatés jusqu’à ce jour. Il suffit d’écouter, même en des termes convenus, le prix Nobel de la Paix 2018, Docteur Denis Mukwege évoquer son vécu ; on en a, ipso facto, sensiblement la chair de poule. Notamment lorsque le prestigieux lauréat évoque, devant les caméras du monde entier, les appareils génitaux des femmes défoncés à la baïonnette des soldats Tutsi ou par de rudes coups de crosse.
Complice de Clinton et de Blair, Kagame étouffe des rapports sur ses crimes, se moque des règles de droit et humilie chancelleries et institutions internationales !
Il n’y a pas que les témoignages du lauréat de Nobel de la Paix ! L’avocat chilien, Roberto Garretón, alors Rapporteur spécial des Nations-Unies (ONU), conformément à la résolution 1996/77 et dépêché par le Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme de l’ONU dans la zone occupée par les envahisseurs et génocidaires tutsis venus du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi dans l'Est du Zaïre (RDC, aujourd’hui), avait déjà sonné l’alarme. Le rapport, qui porte son nom – « Rapport Roberto Garretón » - qualifiait le pays de charnier à ciel ouvert. Alors que, lui succédant sur le même ton, le Rapport du Projet Mapping, finalement publié dans une version édulcorée en août 2010, amputée notamment de la liste présentée comme celle des auteurs des crimes décrits à la suite d’un bras de fer d’une rare intensité dans les coulisses genevoises du Conseil des Droits de l'Homme, sur la question des « procédures spéciales » opposant la présidence du Conseil à la ferme résistance et à l'offensive d’un collectif d'ONG inhabituellement déterminées, expose et détaille, en effet, nombreux et probants témoignages en appui, les violations les plus graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RDC.
La résurgence du panafricanisme est une salutaire et impérieuse nécessité !
Aussi, lorsqu’on évalue aujourd’hui à plus de quatorze millions (14 000 000.-), les victimes directes et indirectes de l’expédition et des exactions Tutsi au Congo, on est probablement bien en deçà des réalités. Et, surtout, l’hécatombe se poursuit de plus belle encore. Le Führer allemand avait-il atteint, en cruauté et en intensité, un tel degré d’inhumanité ? Pourtant, Adolph Hitler a été unanimement mis au ban de l’opinion, de l’Europe, de l’Humanité et de l’Histoire. S’il y a quelqu’un, qui mérite pire traitement, c’est incontestablement le Monstre de la Région des Grands-Lacs, qu’est Paul Kagame. Mais, sous-traitant d’une manœuvre ourdie depuis les hautes sphères des finances internationales, le bourreau des Congolais, des Burundais et des Rwandais est plutôt couvert et soutenu à poursuivre son œuvre de démolition. Il faut une mobilisation panafricaniste pour stopper ce déluge ! Voilà pourquoi la résurgence du panafricanisme est une impérieuse nécessité. Chapeau bas, pour ces braves néo-panafricanistes ! Parce que, malgré la conscience des terribles épreuves infligées à Lumumba, à Sankara et autres, ils refusent de baisser les bras. Nathalie Yamb, Banda Kani et autres Kemi Seba, l’Afrique vous est déjà redevable ! Après la Traite négrière et la colonisation, ceux qui poursuivent l’extermination des Africains méritent l’extrême châtiment… En attendant, à l’instar d’Hitler, Kagame est un rebut sociétal ; dont le seul sort, qui lui reste, est d’être mis au ban de la société, de l’humanité et de l’Histoire.
Eclairage, Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa
[i]. Écrivait, le 7 mai 2015, dans le portail des Outre-mer, le journaliste martiniquais Philippe Triay en préambule à l’interview réalisée avec l’historien et anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye pour décrypter l’éloquent ouvrage de ce dernier sur l’esclavage : « Le génocide voilé », aux éditions Gallimard, 2008.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.