Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
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La noyade définitive du Congo est imminente, il faut stopper Tshilombo pour l’éviter
Il est plus que temps d'exécuter le testament politique d’honoré Ngbanda. Sans ambages, il a appelé à stopper et à neutraliser Tshilombo pour l’empêcher de réaliser les trois missions qui lui ont été imparties par ses commanditaires : Kagame et Museveni en prime ! Sinon, les Congolais, à l’instar des Palestiniens, courent le risque de tomber définitivement sous l’esclavage des Tutsis…
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Macron et Paris St-Germain ignobles complices du Génocide des Congolais !
Les deux représentants français, l’un au niveau politique, l’autre sur le plan footballistique, sont bien au clair avec les responsabilités criminelles du maupiteux et froid tueur Paul Kagamé, non seulement en République à démocratiser du Congo (RDC), mais également, et à une échelle effroyable, dans toute la région africaine des Grands-Lacs. Cependant, pour des raisons bassement financières, ils ne se sont pas offusqués de s’engager respectivement dans des campagnes de promotion positive de l’image internationale du plus grand génocidaire avéré de l’Histoire et de son néo-nazi régime de mercenaires assassins au détriment des Congolais et de la RDC. En effet, aspirant pourtant au prestige, à la respectabilité et à un rayonnement international de premier rang depuis l’ère qatarie, le représentant footballistique de la Capitale française, le football Club de Paris Saint-Germain (PSG), ne se scandalise néanmoins pas à se laisser financer par le plus grand boucher de l’Histoire, l’instigateur désormais avéré d’inouïes horreurs dans la région africaine des Grands-Lacs, l’horrible scélérat Paul Kagamé ; d’ailleurs, il est dorénavant et judicieusement surnommé « Hitler africain ». Comment une équipe si prestigieuse en apparence peut-elle en arriver à un tel écart paradoxal de moralité ?
Quant à Macron, pourtant chef de l’Etat élu du pays auréolé comme dépositaire des Droits de l’Homme, c’est malgré tout sur le dos des droits des Congolais et à leur préjudice que le Président français a opéré le rapprochement, la réconciliation et la connivence entre la France et le pays d’« Hitler africain », le boucher Paul Kagamé. Il continue ouvertement et hardiment, voire de manière provocante, à consolider cet élan. Il espère ainsi conquérir, pour la France, une part au pillage des richesses du Congo et, à l’instar de son prédécesseur Nicolas Sarkozyi avec Mouammar Kadhafi, s’assurer d’une source supplétive d’argent frais pour sa prochaine campagne électorale. Jusqu’où peut-elle encore aller, cette nouvelle conjuration contre le pays de Lumumba ? Comment et à quel prix faire échec à cette conspiration ? Les lignes et pages, qui suivent, se veulent à la fois une volonté de dénoncer le plus abject des complots à l’international contre un peuple souverain sempiternellement meurtri sur ses propres terres et la quête des stratégies, les plus à même possible d’y faire face dans le contexte d’aujourd’hui…
L’un, le staff managérial d’un club de football parmi les plus ambitieux du moment et désireux de conquérir des titres de prestige planétaire, a donc besoin d’argent, de beaucoup d’argent, pour recruter les meilleurs joueurs du monde. L’autre, candidat à sa propre succession à la tête de l’une des principales puissances politiques internationales classiques, est également en quête d’apports financiers supplémentaires et de soutiens spéciaux, de robustes renforts pécuniaires singuliers, pour faire face à une campagne électorale ; qui s’annonce ruineuse pour lui ; parce qu’il devra affronter des adversaires de tous les côtés du microcosme politique français. Ainsi, pour le célèbre représentant du football de la Capitale française, tout comme pour le peu scrupuleux locataire actuel du Palais de l’Élysée, tout argent est bon à prendre, quelle qu’en soit la provenance ou les moyens employés pour l'obtenir. Celui, en provenance du Rwanda, raflé par le pillage des ressources du Congo et au prix du plus monstrueux, du plus long, du plus atroce et du plus titanesque des génocides de l’Histoire est encore le plus aisé à acquérir ; parce qu’il ne cherche qu’à être blanchi et à acheter, autant que faire se peut, des consciences et le silence, à l’échelle la plus vaste que possible, pour étouffer les protestations des certains et asseoir l’impunité.
Vigoureux quémandeur, au profit de la France, de reconnaissance et d’une place dans le cercle fermé, scrupuleusement réservé aux seuls commanditaires de l’Occupation du Congo, Macron est également un requérant très résolu ; parce qu’il est aussi porté par son propre intérêt particulier dans cette turpitude. Corrupteur initial, il se mobilise avec un glouton appétit ; parce qu’il escompte subséquemment et gloutonnement un bon et somptueux retour de l’ascenseur. Sa propension à intégrer le complot international de l’Occupation du Congo ne peut être stoppée que par des stratégies globalement préconisées de Libération.
Par contre, le staff managérial du PSG semble se saborder par une banale méprise, très probablement inconsciente et passagère, en cédant un peu trop facilement à fascination, certes difficilement irrésistible pour tout commun des mortels, des espèces sonnantes et trébuchantes. Toutefois, le souci de l’image populaire du club étant primordial, ce staff interpellé peut se remettre en question. C’est pourquoi, si elle existe réellement, la Résistance congolaise ferait œuvre corrélativement et intrinsèquement utile en ouvrant une simple campagne d’indignation, sur les réseaux sociaux ; en dénonçant la complicité abjecte du PSG dans le Génocide des Congolais. Une telle dénonciation s’appesantirait alors sur l’acceptation, par le club, du financement issu du sang des Congolais et son corrélat : l’alliance objective avec le régime néo-nazi du Rwanda ; incarné par le plus grand terroriste de tous les temps qu’est « Hitler africain » Paul Kagame.
S'indigner et résister à la « palestinisation » du Congo !
Il y a fort à parier qu'une campagne audible, visible et constante sur les insoutenables atrocités, que le « Führer africain », Paul Kagame du Rwanda, fait subir au peuple congolais dissuaderait, non seulement les supporters de PSG à porter des t-shirts à la gloire de l’odieuse réussite rwandaise, mais également et surtout le staff managérial du club à poursuivre l’infâmante alliance avec ce diable avéré. Un tel revirement, si les Congolais parvenaient à l’impulser, aurait déjà, par lui-même, un impact médiatique non négligeable. Il suffira ensuite de lui donner un éclat supplémentaire sur les réseaux sociaux pour casser définitivement la scandaleuse image de victime, que ce régime hautement terroriste ne s’offusque pas à entretenir depuis des lustres. Ainsi, on ne le dira jamais assez, attaquer le PSG sur le plan médiatique, en dénonçant son avilissante collusion avec le régime génocidaire du « Führer africain », Paul Kagame, ne peut que servir la cause de la Libération du Congo ; car, le régime rwandais se vend sur une fausse image, voire le contraire, de ce qu’il est réellement. Il y a là un fonds de commerce subreptice ; qu’il urge de casser.
Mettre le régime néo-nazi du Rwanda, et son instigateur, Paul Kagame, à nu sur la scène internationale, notamment dans les pays, où l’opinion publique est prise en compte, est une étape majeure dans le processus bien pensé de Libération du Congo. Car, si de larges pans de l’opinion nationale respective dans ces pays, dits démocratiques, découvrent les horreurs, dont le « Führer africain » s’est rendu coupable, et qu’ils le déconsidèrent en conséquence, quiconque aspire à un mandat électif, ici, de la France aux Etats-Unis, ne saurait en rester indifférent. Ainsi, la coterie de ceux qui soutiennent les expéditions criminelles et les pillages de Kagame au Congo se rétrécirait et son statut actuel de sous-traitant idéal serait remis en question ; en ouvrant alors de nouvelles perspectives…
Inversement, enfin comprise par une plus large opinion publique, la tragédie congolaise pourrait susciter des sympathies inattendues et ouvrir la voie à des considérations inopinées, voire à des initiatives d’alliances et d’actions jusque-là insoupçonnées. Contrairement à ce qui se raconte naïvement dans certains milieux congolais, la Libération d’un peuple du joug de l’Occupation, tout comme la sauvegarde de sa souveraineté, sont, depuis les dernières Guerres mondiales, une affaire d’alliance, de solidarité et de coopération internationales. Rares sont aujourd’hui les Etats à même d’assurer, tout seuls, leur indépendance politique… Profiter de l’aura du PSG pour mettre en exergue les horreurs et le génocide au Congo est une manière d’aller à la quête des sympathies, de la solidarité et des alliances internationales. Une étape, certes majeure soit-elle, mais elle ne constitue néanmoins pas, à elle seule, une garantie de Libération du grand Congo.
En effet, quand on observe de près la superstructure qui porte l’Occupation du Congo et la détermination de ceux qui l’ont imaginée et qui l’animent, nul doute, la voie royale pour la Libération du Congo reste indéniablement la révolution populaire. Qu’elle prenne la forme d’un soulèvement populaire (très improbable à mes yeux !) ou d’une guerre de Libération, le mouvement collectif de contestation, de révolte ou d’insurrection généralisée est la seule manière de casser les certitudes de ceux qui usent des supercheries pour embobiner certains Congolais, opposer les uns aux autres et, profitant de la fragmentation du peuple, ils imposent allègrement leurs diktats. L’Histoire l’a démontré à suffisance et, de la Guerre d’Indépendance américaine à la Résistance palestinienne, les illustrations sont légion ! Elles démontrent que surfant sur des humiliations endurées, sur des injustices subies, sur des vexations et des ressentiments accumulés jusqu’au paroxysme, l’indignation, lorsqu’elle dépasse le seuil critique dans une communauté donnée, elle finit par se transformer en hostilité, par générer la révolte et l’agressivité.
Aujourd’hui, tous ces ingrédients sont réunis au Congo et s’installent de manière définitive dans le quotidien national. Le peuple congolais semble mûr et prêt à la révolution populaire. L’élan est même irréversible ; parce qu’il est hardiment dirigé contre un oppresseur clairement identifié. Instruite par l’Histoire, la très avisée « gouvernance mondiale » le sait et elle ne laisserait pas les choses se péjorer jusqu’au paroxysme. Mise sous pression, elle serait dans la contrainte de se raviser et de réagir… A moins que, à l’instar de ce qui s’est passé en Syrie, des appétences divergentes y suscitent des rivalités, des divisions et des affronts consécutifs. Et même dans ces cas de figures, le processus de Libération sera alors encouragé et amorcé, et le peuple poussé, malgré lui, à la mobilisation ; plutôt qu’à la situation actuelle d’apathie et de coupable résignation...
Mais, qui pour amorcer réellement cette Révolte congolaise ?
Manifestement égoïstes, cupides et antipatriotes par essence, les Congolais favorisent, facilitent et accompagnent eux-mêmes les invasions, les pillages et les diktats étrangers dont leur pays est victime. Si l’histoire a fini par démontrer que Laurent-Désiré Kabila avait un plan personnel subtil de surprise tout en faisant allégeance au Tutsi-Power sous forme d’adhésion à l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (A.F.D.L.), la rupture après ladite « Libération », par contre, le constat est plus qu’affligeant pour tous les autres Congolais, qui lui ont emboîté le pas. Avidement, on se bouscule aux portillons de l’Occupant sans autre ambition que de garnir son porte-monnaie ou de frimer avec des pouvoirs de façade. Plus graves encore sont les bisbilles au sein des mouvements de Résistance à l’extérieur du pays ; qui ont fini par mettre à nu les scènes d’enfumage et d’escroquerie ; là où on a longtemps cru que se préparaient des actions concrètes et décisives de Libération.
Désormais découvertes et réduites à d’ignobles aigrefins, sinon à de pauvres faire-valoir fanfaronnant fallacieusement et sans vergogne dans des rôles, ô combien nobles, de héros de la Résistance, les stars hier de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) et de la Convention des Congolais pour la Démocratie et la Paix (CCDP) ont fini par convaincre que leurs organisations n’étaient que des coquilles cruellement vides. Pendant des décennies, elles ont pourtant tenu des naïfs en haleine ; leur faisant croire à des stratégies et des actions de Libération du Congo en préparation. Que des chimères qui, longtemps, nous ont sortis de vraies et dures réalités nationales ! Que du temps, si précieux de combat, perdu par l’irresponsabilité coupable des sangsues sans foi ! Si donc, leurs bilans respectifs le prouvent d’ailleurs à suffisance, l’APARECO et la CCDP ne jouent que des illusions, qu’elles ne sont en fait que des structures sans réel programme de Libération du Congo, ni solide projet concret dans cette perspective, force est de se rendre à l’évidence de la nécessité et de l’urgence de la refondation d’un vrai et tangible mouvement de Libération. Car, cela fait déjà une belle lurette que la « palestinisation » du Congo est en cours ; sa balkanisation effective, voire son annexion, sont imminentes…
Au poste de chef d’Etat, la dangerosité de Tshilombo est si gravissime que la neutralisation du godiche stipendiaire s’avère impérieuse et urgente !
En effet, dans la perspicacité de son discernement aigu et légendaire, Honoré Ngbanda avait déjà vu et assimilé l’imposition de Tshilombo à la tête de l’Etat congolais au stade suprême du processus de l’Occupation ; visant, in fine, à parachever le plan et l’œuvre minutieusement concoctés en hauts lieux stratégiques impérialistes. Simple proxy, destiné à faciliter ou à accomplir machinalement, voire de manière contraignante, des actes dictés par ses commettants, Kagame et Museveni, Tshilombo est d’autant plus dangereux pour la noyade définitive du Congo qu’il n’a pas assez de jugeote pour saisir la portée à long terme des actes, qu’il pose, sans la moindre possibilité d’atermoiement, mais sous les ordres impératifs de ses mandants. Il n’a non plus pas assez d’empirisme pour opérer, avec le discernement requis et précis des choix, pourtant déterminants, lorsqu’ils se présentent dans la chaleur de l’action. Cupide et jouisseur impénitent, il est prêt à tout pour conserver avantages financiers et prérogatives socio-politiques qui lui ont été généreusement, gaiement et à dessein impartis.
Dans son testament politique, Ngbanda a certes appelé à stopper et neutraliser Tshilombo ; mais il n’a pas suffisamment insisté sur l’urgence de cette intervention. Car, à voir le degré d’arrogance avec laquelle Kagame a expressément cherché à humilier publiquement et sans la moindre retenue tout le peuple congolais au « Sommet sur la dette africaine »ii, on serait tenté d’en déduire que le commandeur n’a pas seulement totale confiance en sa maîtrise de la situation, mais qu’il est également sûr de disposer de solides soutiens dans un champ de rayonnement plus large qu’il ne paraît et que le dénouement final de son opération impérialiste semble imminent. Aussi, pour le Congo de Lumumba et pour tous les Congolais, surtout pour les martyrs, qui ont sacrifié leur vie pour que la patrie-Congo existe et reste inaliénable, l'essentiel, finalement, c'est de ne pas y arriver ou réagir trop tard. D’où l’impératif et l’urgence de trouver des voies et moyens d’amorcer, enfin, ce processus de Libération ; jusqu’à présent enrayé par de pires escroqueries.
A la manière des Arabes, promettre reconnaissance nationale et récompense à ceux qui débarrasseraient la Patrie de ses traîtres !
Certes, la Palestine, le cœur même du monde arabe et siège des lieux saints de l’Islam, a été réduite à l’esclavage par les extrémistes Juifs et continue à subir des atrocités et des humiliations. Néanmoins, la crise du Proche-Orient reste un véritable « serpent de mer », aux dimensions monstrueuses, qui ne cesse de revenir à la Une de l’actualité internationale ; parce que les Arabes ne se laissent pas faire, ils cherchent toujours à se défendre, quelle que soit la puissance en face, avec les moyens à disposition. Ainsi, l’intifada ou la Résistance des enfants et des adolescents par le jet de simples pierres contre la super moderne armada de guerre israélienne. Et pour corser encore plus l’équation, les Arabes suscitent des martyrs et la passion de l’héroïsme à se battre, à exposer sa vie, en garantissant la suprême reconnaissance et des prix de bravoure post-mortem à leurs filles et fils, qui meurent au combat.
De même, il reviendrait à une structure légitimement reconnue et, donc représentative de la Résistance congolaise, de repérer, d’emprunter, d’intégrer et d’appliquer à la lutte patriotique congolaise des stratégies et des actions à même de rendre le processus de Libération crédible, palpable et, enfin, effectif. Promettre reconnaissance nationale et récompense à ceux qui débarrasseraient la Patrie de ses traîtres en est une ; dont l’applicabilité au contexte congolais mériterait d’être précieusement examinée dans le contexte actuel de vive et massive propension à la trahison de la Patrie et à la collaboration enthousiaste, voire même arrogante, avec l’Occupant. Le cas de l’usurpateur Tshilombo et de ses affidés sans vergogne étant si évident et si éloquent qu’il risque de paralyser la suite du combat. Et, le dealeur collabo est déjà allé trop loin pour espérer qu’il se rebiffe un jour contre des ordres, même les plus stupides, de ses mandants. C’est pourquoi, une réaction d’envergure, à la hauteur des enjeux et tenant compte de l’imminence d’une catastrophe nationale difficilement réversible, s’impose. A qui alors l’initiative ?
Eclairage, Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa
i. « Affaire Sarkozy-Kadhafi : chronique d’un potentiel scandale d’État », dans l’hebdomadaire panafricain « Jeune Afrique », article de Camille Lafrance, publié le 03 décembre 2020.
ii. Officiellement dénommé « Sommet sur le financement des économies africaines », a été tenu au Grand Palais Ephémère, près de la Tour Eiffel, à Paris, France, le 18 mai 2021.
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