Un hédoniste et un voyou, arrivé au pouvoir par un jeu des deals douteux et un hold-up électoral stupéfiant, s’ingénie à conserver et à consolider son poste par de funestes méthodes dont les assassinats à la pelle, les emprisonnements en cascade et l’exclusion ouverte d’éminentes leaders d’opinions, à l’instar du Cardinal Ambongo, la contrainte à l’exil de certains acteurs politiques de premier plan, à l’image de Moïse Katumbi. Une telle dérive autoritaire risque de plonger le Congo dans un totalitarisme passéiste, réactionnaire et obscurantiste absolu. Les élites congolaises, les vraies, ont le devoir sacré de se redresser, hic et nunc, contre ce lugubre déviationnisme…

Hédoniste invétéré et voyou de grand chemin, devenu chef d’Etat au détour des deals et des recèles d’un stupéfiant hold up électoral, Félix Tshisekedi s’applique depuis, par assassinat, par emprisonnement, par contrainte à l’exil ou par exclusion ouverte du débat et responsabilités publics les rares personnes méritantes encore en lice sur la scène politique congolaise. Plus que choquante, sa récente intention d’écarter officiellement le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, l’Archevêque du Katanga et Président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) Fulgence Muteba, le Secrétaire général de la CENCO Monseigneur Donatien N’shole, l’ancien chef d’Etat Hyppolite Kanambe, l’ancien Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, l’ancien Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Corneille Nangaa etc… du dialogue inter-congolais en perspective consacrerait l’arbitraire comme mode de gouvernement et le triomphe de la médiocratie et de la voyoucratie au Congo. Il est impérieux et urgent que les élites congolaises s’organisent, enfin, pour faire échec à cette dérive totalitariste, passéiste, réactionnaire, arriérée et obscurantiste.
Par élites, nous voulons insister sur ce qui dans la société congolais, il y a vraiment de meilleur ; donc, ses membres les plus intelligents, les plus talentueux, les plus vertueux qui, par ces particularités, sont destinés à prendre conscience que c’est à eux qu’il revient l’assignation de guider, de gouverner l'ensemble de la communauté. L’ascension politique de Tshilombo et l’accaparement de l’espace social dont il jouit reflète l’ampleur de la démission dont se sont rendues coupables les élites congolaises. Ainsi, alors qu’ailleurs les élites s’engagent et se mobilisent au maximum et au risque de leur vie pour jouer les premiers rôles dans la gouvernance de leurs communautés, ce sont les envahisseurs et les impérialistes étrangers qui recrutent et imposent des médiocres, des traîtres et des jouisseurs à la tête du Congo.
Vers une impasse alarmante…
La scène politique congolaise semble se diriger vers un total désarroi préoccupant ; car, l'arbitraire et la suppression de toute voix dissidente menacent de consacrer la médiocratie et la voyoucratie comme modes de gouvernement au Congo. Au cœur de cette dérive, un constat troublant émerge : un chef d'État, dont l'accession au pouvoir est la résultante d'un "hold-up électoral stupéfiant", s'ingénie à écarter systématiquement du débat public les rares personnalités méritantes parmi celles actuellement en lice. On n’a pas encore oublié les assassinats du chef des renseignements militaires le Général Delphin Kahimbi, du Porte-parole du parti Ensemble pour la République Chérubin Okende, on assiste aux disparitions en masse des officiers supérieurs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’origine katangaise alors que la plupart des opposants politiques de renom sont en prison ou ont été contraints à l’exil…
Actuellement, la liste des personnes visées par un scandaleux ostracisme dans le débat politique est éloquente et révoltante : le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, Archevêque de Kinshasa (et non du Katanga comme mentionné), le Président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) Monseigneur Fulgence Muteba, le Secrétaire général de la CENCO Monseigneur Donatien N’shole, l'ancien chef d'État Joseph Kabila, l'ancien Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, et l'ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Corneille Nangaa. L'intention affichée de les exclure du dialogue inter-congolais en perspective n'est pas seulement choquante, elle est une déclaration de guerre à toute forme d'opposition constructive dans le pays.
Congolais de toute obédience, allons-nous laisser s’installer une dictature aussi totalitariste dans notre chère Patrie ? Par quel mérite cette ethnocratie hédoniste serait-elle en droit de s’approprier de manière exclusive la Nation congolaise, notre trésor commun à tous le plus visible ? Quoiqu’il en soit, si nous nous laissons faire aujourd’hui, il sera désormais trop tard pour récupérer ou restaurer quoi que ce soit. Cette stratégie de marginalisation par l'assassinat, l'emprisonnement, la contrainte à l'exil ou l'exclusion ouverte des responsabilités publiques révèle une dérive totalitariste. Il s'agit d'une tentative manifeste d'étouffer toute critique, de museler toute contestation et de consolider un pouvoir autocratique qui ne tolère aucune alternative. La volonté de priver le pays de ses "meilleurs éléments" – ses membres les plus intelligents, talentueux et vertueux – est une régression dangereuse pour une nation qui aspire à la stabilité et au développement.
L'Appel urgentissime aux élites congolaises à sortir de leur coupable hibernation
Face à cette dérive totalitariste, passéiste, réactionnaire, arriérée et obscurantiste, il est impérieux et urgent de conscientiser élites congolaises, les vraies, et de les mobiliser à s’assumer et à endosser leur mission sacrée de prendre en mains fiables le destin de la Nation. Leur coupable démission n’a que trop duré ; parce qu’elle est souhaitée et entretenue par des forces extérieures ; qui préfèrent des médiocres et des jouisseurs à la tête du pays pour mieux continuer à faire main basse sur ses ressources, le flouer, à lui sucer ses richesses. Cet appel doit s’avérer le plus pressant possible ; quiconque a claire conscience du danger auquel le Congo est tragiquement exposé, doit ressentir ce devoir moral et éthique de le répercuter. Ces élites, interpellées ici, sont bien l'ensemble de ces concitoyens les plus éclairés et les plus compétents, dont le rôle, hautement crucial, doit consister à prendre eux-mêmes conscience que la direction du Congo leur revient, y compris la conception et l’exécution des stratégies pour y arriver. Il leur incombe de se rendre compte de leur sainte responsabilité assignée : celle de guider la communauté et de faire échec à cette descente aux enfers.
L'organisation et l'action concertée de ces personnalités sont impérieuses et urgentes pour sauver la patrie. L'avenir du Congo de Patrice-Emery Lumumba est en jeu ! Se taire, laisser faire ou permettre la consécration de l'arbitraire, de la tyrannie et le triomphe de la médiocrité au détriment de l’excellence largement accessible et disponible en abondance, c'est condamner le pays à un cycle sans fin de sous-développement et d'instabilité.
Le moment est donc venu, pour les forces vives de la nation, de se dresser, par un élan patriotique clair et puissant, contre cette trajectoire dangereuse que l’hédonocratie se croit assez puissante pour l’imposer allègrement au pays. Le dialogue inclusif, le respect des libertés fondamentales et la promotion de la méritocratie sont les piliers sur lesquels doit se reconstruire une République démocratique au Congo, un Etat digne de ce nom. Ignorer cet appel, c'est laisser le champ libre à ceux qui cherchent à anéantir toute perspective de progrès et de bien-être pour le peuple congolais.
Eclairage,
Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa