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Billet de blog 8 septembre 2012

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Décryptage façon abécédaire (suite)

Suite de l'expo que vous n'avez pas vue à Montluel près de Lyon Chaud-froid

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Suite de l'expo que vous n'avez pas vue à Montluel près de Lyon

Chaud-froid

Petit homme chaud-froid
Partout tu gueules aux abois
Au feu ! Au feu !
Tu cherches le coupable,
Tu débusques des fables
Aux mensonges tu crois
Les leurres en croix
Agitent leur doigts
Tu t’y ploies
Attisant le feu
Dans le cul-de-sac
Autoproduit
Qui s’aime
Gare aux fruits
Que tu sèmes
Les pied dans la flaque
Tu mets le feu quand même
Esclave de merde

 Contact
Les Roms par-ci, les blacks par là. Les peuls là bas, les arabes, excetera. Beurk de pauvres !
Pendant ce temps-là, Il y en a qui moissonnent.
« T'as vu sa gueule et sa couleur ?... Aies peur !»
« J’prends les armes qu’on me donne et jtire dans l’tas. Merde ! ça gicle et ça chiale comme chez moi
Y a un gosse étalé par terre, j’vais voir, il a les yeux revolver »

De cause à effets

Les richesses du monde sont éventrés, pour le gain de quelques-uns. elles se déversent polluant la vie.

La liberté s’ échappe des corps pétris de soucis. Au loin elle s’est tapie en observant transie, notre engouement à scier sciemment « la branche monde » sur laquelle nous vivons le sursis.

Démocritique


Ad vitam aeternam
Te souvient-il, chère âme ?
L’homme menacé hurle
Perdu !...Perdu !...Perdu !
Perdu quoi ?
Auriez-vous goûté
La démocratie ?
Moi je ne connais pas
Est-ce un vers transit
Cloué aux croix
Tel Jésus et le tralala
Qu’il est bon d’en parler,
Comme c’est chaud ,
Comme c’est beau
Amen m’en une tranche
Nom de Dieu pour j’y crois
  
Dérive

Dériver sous la lune jaune
Mourir, quel importance ?
Les larmes n’y pourront rien changer
Naviguons sur les courants d’air
Comme une bulle se sauve
De si peu d’espérance
Le corps goutte de trop gonfler
En y perdant la matière
En suspend de devenir autre
Éclat d’eau en partance
S’évanouir, s’éparpiller
Sur les sols, dans les airs
Comme un paon dès l’aube
Ouvrir dans une transe
Ses couleurs irisées
Aux regards de pauvres ères
Dériver quand il n’y a plus rien à faire

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