Non Valérie Trierweiller, n’est ni Hillary Clinton, ni Anne Sinclair, ni Emma Bovary.
« La trahison peut-être le fait d'une intelligence supérieure, entièrement affranchie des idéologies civiques » Paul Léautaud - écrivain Français
Valérie Trierweiller n’a surement pas fait preuve d’intelligence supérieure, mais elle a fait beaucoup preuve d’un affranchissement de toute idéologie civique
Elle a trahit par méchanceté et pour l’argent !
La trahison de Valérie Trierweiller, car il s’agit bel et bien d’une trahison, est de même nature que celle de Judas qui trahit Jésus en croyant qu’il pourrait tirer profit de la situation.
Valérie Trierweiller a trahit car telle Judas dans sa trahison, elle est intéressée par l'argent, et elle le récolte ! C’est l’argent de la trahison! (Sans doute, l’appât du gain, et un contrat de 500.000 euros, suffisait-il à justifier cette oeuvre de démolition. Cela peut se comprendre. On est loin des états d’âme d’Emma Bovary(1), qui elle n'avait rien touché, écrit Renaud Dély - Le Nouvel Observateur)
Valérie Trierweiller a trahit telle Judas. Elle croyait que François Hollande allait renverser l’occupant de l’Élysée à venir, Nicolas Sarkozy, et prendre le pouvoir. Judas a peut-être suivi Jésus dans l’espoir de bénéficier d’une association avec lui en temps que le nouveau pouvoir politique, Valérie Trierweiller a trompé son mari en choisissant celui qui deviendra Président (Valérie Trierweiller avait affirmé vouloir avoir un rôle « d’accompagnatrice » auprès de François Hollande, considérant être plus utile en tant que « ménagère de moins de 50 ans que comme conseillère politique ». Pour elle, son conjoint est « un excellent stratège » qui n’a pas besoin d’elle.)
Valérie Trierweiller, surement déçue de la découverte de la liaison de François Hollande avec Julie Gayet, ce qui se comprend, a choisit ce qu’elle ne s’est jamais appliqué à elle même : Ca ne l’a pas gêné de tromper son mari avec quelqu’un qui était en couple avec Ségolène Royal !
Valérie Trierweiller a choisit le thème de sa trahison : les même reproches qui ont fait l'échec de Nicolas Sarkozy ("les sans-dents Vs Casse-toi pov con, le cynisme, cassant....).
Bref tout ce qu'elle aurait pu écrire sur Sarkozy en tant que journaliste Reporter, mais qui ne l'a jamais fait!
Valérie Trierweiller a manque énormément de dignité avec son indécent brûlot contre François Hollande :
- Elle n’a surement eu écho de la réaction de Hillary Clinton apprenant l’aventure de son mari de Président avec Monica lewinsky en déclarant que « ce sont des problèmes privés du couple et que ça peut arriver à tout le monde », en organisant même le 52ème anniversaire de Bill Clinton,
- De même elle n’a pas entendu parlé d ‘Anne Sinclair, pourtant journaliste et star que les français ont érigé en princesse de l’audiovisuel. Anne Sinclair a exigé le respect de sa vie privée de tous ses interlocuteurs.
François Hollande a surement manqué d'élégance dans son annonce de la rupture avec Valérie Trierweiller (« j’ai mis fin à notre relation »), mais cela reste un problème de couple, privé et que vivent 50% de couples qui divorcent chaque année et parfois dans la douleur.
Mais est-ce une raison pour cette entreprise de démolition sur fond de déballage ?
Elle n'a eu aucun respect des 9 ans qu'elle a passé avec lui!
Elle n'a aucun respect de la fonction présidentielle!
Elle a mélangé les genres et a bénéficié de la complicité d'une presse poubelle chantre du voyeurisme et qui veut en découdre avec François Hollande.
Tout cela n'a aucun intérêt autre que l'argent. L'argent de la trahison
Certes, Journaliste de profession, il n’a pas été facile pour elle de devenir actrice de la campagne présidentielle. Elle a arrêté de présenter l’émission Politiquement Parlant sur la chaine Direct 8 et cesser sa participation à la « vie collective » de Paris Match.
N’aurait-elle pas dû en rester là ?
Une offense à la République et atteinte aux institutions
Valérie Trierweiller a été prise en charge pendant 2 ans par l’institution qu’elle bafoue par simple appât du gain.
Dans son rapport sur les dépenses de la présidence de la République, la cour des compte a dévoilé ce qu’a couté à la République :
La rémunération brute annuelle des cinq collaborateurs directs de Valérie Trierweiller s'élevait à 396.900 euros, soit une moyenne de 33.075 euros par mois. Parmi ces cinq agents, deux étaient des chargés de mission contractuels et trois faisaient partie du personnel permanent de la Présidence et avaient donc été mis à disposition.
Quatre officiers du Groupement de sécurité de la Présidence de la République (GSPR) lui étaient également dédiés. Ces personnels ont été affectés sur des postes vacants de la Présidence ou remis à disposition de leur administration d'origine (bref à n’avoir presque rien à faire).
Même après la séparation, L'Elysée a également pris en charge pour environ 85 000 euros de déplacements de Valérie Trierweiler dans le cadre "d'activités de représentation et de soutien à des opérations à caractère humanitaire". Y compris ses voyages en Inde ou pendant la journée de vacances en Normandie organisée par le Secours Populaires pour les enfants issus de milieux défavorisés !
Des attaques politiques des institutions de la République
Elle a voulu s’attaque à François Hollande, par un sal besogne, elle a surtout commis une faute contre la démocratie. En s’attaquant à un de ses piliers, la fonction présidentielle, garantie de stabilité, qui perdurera après le passage de François Hollande à l’Elysée.
Valérie Trierweiler pollue un peu plus le débat public, qui n’avait pas besoin de ça. Puisque nous ne pouvons nous forcer à regarder ailleurs, dépêchons-nous d’oublier ce que nous aurons lu, et entendu.
Renaud Dely l’écrit clairement dans le Nouvel Observateur du 04 Septembre 2014 : «la démocratie ne repose pas uniquement sur la transparence la plus absolue, combat nécessaire et quotidien, pour connaître le ressort des décisions des responsables publics, elle exige aussi un droit à l’ignorance quant à l’intimité de ces mêmes responsables.
La révélation de leur vie privée ne peut se justifier que si elle dévoile, bien entendu, de potentiels actes délictueux, ou si ce comportement dans l’intimité perturbe la gestion des affaires publiques. En l’occurrence, Valérie Trierweiler décrie exactement l’inverse, c’est-à-dire un homme froid, cynique, glacial, dépourvu de tout affect à son endroit, car se consacrant exclusivement à l’action politique. »
Pour conserver un semblant de dignité au débat public, le citoyen doit réclamer le droit de ne pas savoir ce qui se passe dans la chambre à coucher du président. En nous y entraînant, et même en faisant un détour par la salle de bains de l’Elysée, c’est à cette ultime protection que s’attaque Valérie Trierweiler.
De ce point de vue, sa qualité de journaliste ne fait qu’alourdir le forfait. Puisqu’elle dispose d’une carte de presse, l’intéressée aurait dû comprendre qu’embedded jusque dans le lit présidentiel, elle était précisément dans l’impossibilité professionnelle d’écrire sur ce sujet. Le conflit d’intérêt atteint là une forme de pureté cristalline. Il est vrai qu’elle avait déjà eu l’indécence de commettre le même mélange des genres lors du fameux tweet assassin de soutien à l’adversaire de Ségolène Royal aux législatives de juin 2012. »
François Hollande aurait dû s’inspirer de Gustave Flaubert et son chef d’œuvre « Madame Bovary », où il écrit :
« Pour Rodolphe, Emma Bovary est tout d’abord naïve. En effet, on peut le remarquer grâce aux adjectifs « confiante et folle » qualifiant la jeune femme dans la lettre qui lui est adressée. La confiance est une espérance en une personne, en un acte, en une chose. Or lorsqu’elle est mêlée de folie, cette espérance relève de la naïveté. »
(1) Lettre de rupture de Rodolphe à Emma Bovary
(2) L'article très précis des Inrocks du 05 Septembre 2014 titré : "Nous avons lu le livre de Valérie Trierweiller"