#valls : Ma candidature est celle de la conciliation….
Certes Aristide Briand considérait que la politique est l'art de concilier le désirable avec le possible.
Mais tu es à mille lieu d'Aristide Briand, car quand lui dit que la laïcité n'a pas à intervenir dans les choix vestimentaires tu choisis la position de droite Estrosiste qui organise la chasse aux musulmans suite à l'affaire du Burkini.
Lui était conciliant, toi tu divises.
Alors travailles pour ton départ et on sera sûrement tous rassemblés…
Si tu n'as pas manigancé avec Macron et Montebourg pour faire la peau à Ayrault, beaucoup seraient restés au PS
Si tu as été viré après les départementales et régionales la gauche aurait pu se rassembler.
Si tu as été viré en Juin 2015, en février 2016, la gauche aurait réfléchi.
Si tu n'as pas déployé une énergie radioactive sur la déchéance de la nationalité le peuple de gauche s'était encore solidaire de beaucoup d'actions .
Si tu n'as pas violé la démocratie avec le 49.3 contre la loi travail, beaucoup auraient compris le bilan.
Si tu n'as pas montré une image d'enfant gâté qui prend un avion de la Rpublique pour un paisir égoïste de footeux du Dimanche devant un Bayern - Barça.
Volontairement, je n'ai pas parlé de la séquence Dieudonné ni de tes coups de pute contre les Hollandais et ceux qui refusent ton autoritarisme . ..
C'est sûr que tu n'as rien à avoir avec le socialisme.
Ce qui est frappant, c’est cette volonté très complaisante de rattacher à tout prix Manuel Valls à une tradition de gauche, et plus précisément socialiste. On ne voit pas ce qui le relie à une tradition de gauche, socialiste, française. Ni même à la social-démocratie. Dans sa forme traditionnelle, la social-démocratie n’était certes pas pour le dépassement du capitalisme, mais pour une économie mixte, son fonds de commerce était la redistribution et les politiques égalitaires. Manuel Valls manifeste, lui, un désintérêt pour les questions d’inégalités économiques, il ne parle ni des ouvriers ni des problèmes des classes populaires et moyennes frappées par la crise.
Ses références à Moch et Clemenceau ne sont pas surprenantes. Ce sont deux républicains, dont un socialiste, qui étaient, comme Valls, très insensibles à la question sociale. Des ministres qui, rappelons-le, ont fait tirer sur les ouvriers en grève. Manuel Valls est un républicain dont la lecture de la République n’est pas celle de gauche, sociale, déclinée par exemple par Jean Jaurès, mais une lecture de droite, portée excessivement sur les questions d’ordre et de défense des biens et des personnes, qui laisse de côté la question sociale. C’est donc une grande surprise d’entendre dire qu’il « renouvelle » la social-démocratie.
Sans vilain jeu de mots, Manuel Valls c’est « la gauche affranchie », c’est la gauche « affranchie » de la gauche, et donc ce n’est plus une gauche. La République, en France en 2013, c’est le respect des institutions, vision totalement conservatrice. Il n’y a aucun discours critique sur ces institutions. Dans quel cas font-elles du bon travail ? Sont-elles justes ?... Le discours se focalise sur le besoin d’ordre et de sécurité physique.
Manuel, tu sais fort bien que celui qui cautionne la bassesse politique n'est pas opportuniste, il est complice.
Tu es les deux et j'assume toutes ces lignes !
