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Billet de blog 15 janvier 2017

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Revenu Universel, principe de solidarité et principe de responsabilité.

Quand Valls parle de Revenu de décence ou la droite de Revenu de base, ils parlent d'un dépassement vers une régression qui veut maintenir le salariat y compris précaire ou avec des contrats à zéro heures (qui ne participeront pas à la solidarité via les cotisations salariales) donc la rupture d'un principe de solidarité est déjà programmée à droite comme auprès de certains candidats PS.

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Principe de Solidarité, éthique et responsabilité 

 Le constat de base est qu'il est inéluctable de  dépasser le salariat en tant qu’organisation sociale marquée par l’aliénation, du fait de la raréfaction progressive du travail .

Quand Valls parle de Revenu de décence ou la droite de Revenu de base, ils parlent d'un dépassement vers une régression qui veut maintenir le salariat  y compris précaire ou  avec des contrats à zéro heures (qui ne participeront pas à la solidarité via les cotisations salariales) donc la rupture d'un principe de solidarité est déjà programmée à droite comme auprès de certains candidats PS. 

La solidarité ne va pas sans responsabilité. 

C'est ce que dit en d'autres termes Hamon.

Une nouvelle éthique collective susceptible de rassembler les hommes autour des valeurs de respect de la vie et de la préservation des conditions futures de la vie étant définie selon le principe de responsabilité à l’égard des êtres vivants actuels et futurs, au premier rang desquels figurent les êtres humains, se pose le problème de la constitution et du renforcement permanent d’une double solidarité: entre les générations et au sein même d’une génération. La première sert de toile de fond à toutes les conceptions du développement durable: le plus souvent, la solidarité intergénérationnelle, sous le nom d’équité intergénérationnelle, en reste, au mieux, au stade des intentions, ou, au pire, sert d’alibi à la perpétuation du prélèvement sur les ressources naturelles puisqu’elle se réduit à prévoir l’actualisation des coûts et avantages de leur utilisation, sacrifiant ainsi le très long terme et les générations futures. Pour que cette solidarité intergénérationnelle soit véritablement pensée et mise en oeuvre, deux conditions seraient nécessaires: la prise en compte du temps biologique et écologique et l’établissement de la seconde solidarité, évoquée ci-dessus, entre les êtres humains d’une même génération, en commençant par la présente. 

Le principe de responsabilité est inséparable de celui de solidarité parce que le problème éthique est indissociable du problème social. En effet, que signifierait un engagement de la société, des gouvernants, des décideurs économiques, des citoyens vis-à-vis des générations futures si ceux-ci s’avéraient incapables d’assurer une solidarité intragénérationnelle ici et maintenant?

Quel crédit pourrait-on accorder à un engagement à assurer les conditions futures de la vie humaine si celles permettant une vie humaine digne de tous les humains vivants n’étaient pas respectées? Ces deux questions se situent sur le plan éthique mais les fondements des réponses qui y sont apportées doivent être analysés avec la raison pour guide en soumettant tout le discours économique et sociologique à une critique rigoureuse.

Activité, travail, emploi et principe de solidarité.

Le considérable accroissement du nombre de demandeurs d’emploi dans les pays industrialisés depuis plus de deux décennies et l’inefficacité de la multitude de plans qui se sont succédé pour y mettre un terme ont peu à peu accrédité l’idée que le temps du plein emploi, qui avait prévalu pendant la croissance des Trente Glorieuses, était révolu. 

La double incapacité, celle du système économique à fournir spontanément un emploi à tous ceux qui souhaitaient en occuper un, et celle des politiques à compenser la faiblesse du système, a favorisé l’émergence d’un concept de substitution : puisque le plein emploi semble devenu impossible à atteindre, cet objectif est remplacé par celui de pleine activité. Nous chercherons à comprendre la portée de cette substitution pour en faire la critique, avant d’émettre des propositions de définitions des notions d’activité, travail et emploi.

Le Revenu Universel permet la mise du pied à l'étrier pour rentrer dans la vie via des activités de son choix en étant soutenu par la société. Ces activités peuvent etre économiques qui relèvent directement du niveau social global et ou ne faisant pas l’objet d’échange monétaire qui relèvent purement du domaine privé ou, au plus, micro-social.

L'idée est de faire face à la pauvreté et précarité dues à la pénurie du travail et la progression du champ de la pauvreté et avec la fin de la dignité humaine

La pauvreté zéro, ne veut pas dire autre chosr que :

  • l’éradication de la misère pour 9 millions de français ;
  • le respect des personnes ;
  • l’aide aux parents ;
  • l’agrandissement du champ de la liberté pour les femmes, entre autre par la réalisation de la véritable égalité salariale hommes - femmes;
  • le libre choix pour la première génération de jeunes de leur formation, leur métier, leur travail.

Ce sont les hypothèses pour un Revenu Universel porté par Nouvelle Donne,  par la motion C lors du congrès du PS à Poitiers, en juin 2015 et que reprend aujourd'hui Benoît Hamon. 

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