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Billet de blog 17 février 2015

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Islamo-fascisme : Manuel Valls Choisit le langage de l'extrême droite

Manuel Valls nous gratifie d'une association de l'Islam et du Fascisme que même Marine Le Pen n'a jamais osé faire! Il emprunte aux conservateurs post 11 septembre 2001 un concept néoconservateur nauséabond!

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Manuel Valls nous gratifie d'une association de l'Islam et du Fascisme que même Marine Le Pen n'a jamais osé faire! Il emprunte aux conservateurs post 11 septembre 2001 un concept néoconservateur nauséabond!

Tout d'abord, l'Islam radical n'est pas un produit de la modernité(*), cette modernité occidentale qui a engendré des guerres et des millions de morts : c'est la volonté de laisser la société islamique régie par des codes qui seraient invariants, ceux de l'époque première de l'islam vue comme un âge d'or.

Seconde différence : le fascisme veut créer un homme nouveau, alors que l'islamisme radical veut que l'homme se comporte selon le texte fondateur.

Ensuite, le fascisme prône l'État fort en matière économique, alors que l'islamisme s'accommode très bien des règles du marché et du capitalisme.

Dans sa globalisation, M. VALLS donne la preuve comme beaucoup, qu'il ne sait pas penser le totalitarisme autrement que par référence au fascisme.

C'est une manière pour arriver à minorer des idéologies totalitaires à partir du moment où on considère qu'on n'y retrouve pas les critères du fascisme. Les exemples des Khmers rouges, de Srebrenica, le génocide arménien, le Rwanda...illustrent d'autres formes de fascistes.

De même, Il est à remarquer que M. Valls n'a jamais traité de fascistes les responsabilités notamment de la France dans le cas Rwandais. Il faut que M. VALLS arrête d'avoir cette référence ultime au fascisme et du nazisme, qui au fond est une référence à la Shoah.

Cela ne veut pas dire qu'il faut en minorer l'importance, car ce radicalisme peut emmener au même résultat en terme d'extermination sans procéder pour autant du même mécanisme.

M. Valls existe bel et bien. Et quand il n'existe plus, il essaye de créer le débat. Rappelez vous de son désir de couleur :

«Tu me mets quelques Blancs, quelques white, quelques blancos.» lors d'une brocante dans sa ville d'Evry. Propos dénoncé à l'époque par un certain Faouzi Lamdaoui comme «dérapage scandaleux». On sait ce qui lui est arrivé au pauvre Faouzi, une fois Manuel Valls devenu 1er Ministr...

N'y-t-il pas là une expression fascisante dans l'ADN de Valls!"

(*) Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Iris, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe

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