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Billet de blog 1 juillet 2015

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Cherchez l'erreur: un cri féminin

Par Nahed BADAWIAL’art féministe ne se bat plus pour les droits de la Femme, mais il s’intéresse plutôt à donner autre vision du monde en recherchant une solution alternative.L’exposition de “Cherchez l’erreur” (Source : Badawia)

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Par Nahed BADAWIA

L’art féministe ne se bat plus pour les droits de la Femme, mais il s’intéresse plutôt à donner autre vision du monde en recherchant une solution alternative.

L’exposition de “Cherchez l’erreur” (Source : Badawia)

Ce texte est tiré de L'œil de l'exilé : http://www.loeildelexile.org/cherchez-lerreur-un-cri-feminin/

Dans une exposition proposée par l’Institut des Cultures d’Islam, à Paris, six artistes ont montré qu’elles cherchent la vie et ses couleurs parmi les ruines et la guerre. Elles cherchent les envies et les rêves de l’être humain par en tous coins de ce monde si plein de violence et de guerre. Six femmes artistes crient, avec cette exposition : « Cherchez l’erreur ».

En faisant le tour de l’exposition, On a pu découvrir l’intrus et les anomalies de la vie quotidienne qui finalement continue. On découvre que c’est la guerre et les attributs militaires qui gâchent la scène. Alors, comment résister?

Michket Krifa, a réuni ici 6 artistes du monde arabe et d’Iran. Ce sont six réponses qui viennent du Moyen-Orient où la guerre fait partie du quotidien. L’Institut des Cultures d’Islam a ouvert l’année 2015 avec Cherchez l’erreur du 15 janvier au 19 avril 2015 en la prolongeant jusqu’au 23 juin.

Cherchez l’erreur a rassemblé les œuvres de :

Shadi Ghadirian: Une photographe iranienne qui fait entrer les symboles militaires dans les espaces intimes en dénonçant les bouleversements de la guerre.

Zoulikha Bouabdellah: Ses œuvres détournent les formes géométriques abstraites de l’art islamique pour insérer le mirage. Parce qu’elle a trouvé dans l’avion militaire un symbole porteur de toutes les ambiguïtés entre ce qui est (la révolution) et ce qui doit advenir (la démocratie), entre l’espoir la promesse brisée.

Tanya Habjouqa: sa série photographique qui s’appelle “Occupied pleasures” a été réalisée au sein des territoires occupés palestiniennes où l’occupation se traduit notamment par les entraves à la liberté de circulation. Les habitants inventent leurs propres manières de s’échapper.

Nermine Hammam: Sa série qui s’appelle “Wétiko: Cowboys et indigènes” rend visible le décalage entre l’image et la vérité en contractant deux univers. En effet elle propose une réflexion sur la manipulation des images.

Raeda Saadeh: Elle explore dans ses œuvres les questions transversales de l’identité de la femme palestinienne en démontrant les paradoxes dans la vie quotidienne ironique et frustrante.

Gohar Dashti: les photographies de sa série “Today’s life and war” cherchent les impacts de la guerre sur la mémoire collective de la jeunesse iranienne par la vie d’un couple dans son quotidien.

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