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Billet de blog 15 juillet 2015

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Migrations Méditerranéennes : vers un drame sans fin ?

Par Marie Angélique INGABIRESelon le rapport que le HCR a publié le 1er juillet, au moins 137.000 migrants sont arrivés en Europe via la mer Méditerranée depuis Janvier 2015. Le même rapport ne passe pas sous silence le nombre choquant de ceux qui ont péri en mer: plus de 1 900 depuis Janvier 2015. (Source : http://www.meretmarine.com)

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Par Marie Angélique INGABIRE

Selon le rapport que le HCR a publié le 1er juillet, au moins 137.000 migrants sont arrivés en Europe via la mer Méditerranée depuis Janvier 2015. Le même rapport ne passe pas sous silence le nombre choquant de ceux qui ont péri en mer: plus de 1 900 depuis Janvier 2015. 

(Source : http://www.meretmarine.com)

Ce texte est tiré de L'œil de l'exilé : http://www.loeildelexile.org/migrations-mediterraneennes-vers-un-drame-sans-fin/

William Spindler, le porte-parole du HCR a déclaré que la moyenne des migrants qui arrivent chaque jour dans les îles grecques est de l’ordre de 1000 personnes

Au cours de Janvier et Février 2015, la migration irrégulière à travers la Méditerranée a augmenté de 42%, par rapport aux deux premiers mois de 2014 (5506-7834). Ces chiffres, selon Frontex, l’agence des frontières de l’UE ont défié les normes saisonnières généralement faibles, étant donné que l’hiver est la saison la plus dangereuse pour la traversée de la Méditerranée.” Cette traversée périlleuse est souvent faite par des ressortissants de Syrie, de Palestine, d’Erythrée, du Soudan et de Somalie. Pourquoi cette solution qui pourtant se révèle être dangereuse? Fuyant la guerre, le terrorisme, la violence et la misère, ils sont obligés de traverser la mer au lieu de se rendre dans des pays voisins car ceux-ci vivent dans les mêmes conditions, donc les portes leur sont closes. Tel est le cas de l’Egypte qui permet aux seuls ressortissants libyens d’y entrer.

(Source : www.google.fr)

Le pire naufrage dans l’histoire de la Méditerranée a pris jusqu’à 700 vies humaines le 19 Avril dernier. Les dirigeants européens ont condamné le mouvement des passeurs qui organisent délibérément ces passages dont ils connaissent pourtant les risques mortels. En outre, différentes mesures ont été proposées, parmi lesquelles l’augmentation des possibilités de recherche et de sauvetage dans la zone sous le mandat de l’agence Frontex.
La mesure qui a semé la polémique concerne le quota de répartition des migrants. La Belgique a proposé à la Commission européenne d’adopter la solidarité concernant l’accueil des migrants entre ses 28pays membres. Cependant, dès que l’émotion qui avait suivi le naufrage du 19juin a été digérée et devenue une histoire, chaque pays a repris son caractère individualiste. C’est ainsi que, le 25 Juin lors de l’ouverture du sommet de l’UE, il a été conclu qu’il n’y aura pas de répartition obligatoire des demandeurs d’asile entre les pays européens. Pourtant l’objectif de cette proposition était d’aider l’Italie et la Grèce à faire face à l’afflux de migrants en provenance de la Méditerranée. Seulement Berlin et Paris ont promis de prendre environ un tiers des 60 000 migrants que l’Union européenne prévoit d’accueillir.

(Source : http://www.leparisien.fr/)

Malgré le grand nombre de ceux qui meurent sans avoir atteint la « terre de leur rêve », les migrants continuent de traverser la mer, car les raisons qui les poussent à fuir leur patrie existent toujours : la pauvreté, l’oppression, le terrorisme, les guerres qui sont devenues comme un pain quotidien….bref, l’instabilité sécuritaire et/ou économique. Un même objectif : donc une même destination : une meilleure vie dans une Europe confortable ou plus ou moins paisible, sans guerre ni oppression. C’est la première fois dans l’histoire de la migration via la Méditerranée que des migrants à la recherche d’un avenir meilleur ont été aussi nombreux.

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