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Sauf qu'en septembre 2020, Valérie Murat – militante antipesticides, présidente de l'association Alerte aux toxiques – a révélé la présence de résidus de pesticides de synthèse parmi les plus dangereux dans ces vins labélisés "HVE" – du moins dans 22 d'entre eux analysés en laboratoire.
Certes, la certification HVE créée par le ministère de l'Agriculture n'interdit pas la présence de pesticides de synthèse mais c'est trompeur et qui en pâtit ? Le consommateur qui pense acheter "écolo" mais se fait juste berner.
Valérie Murat dénonce alors ce qu'elle considère comme une imposture et se voit ni plus ni moins assignée devant le juge pour dénigrement ! Verdict : 125 000 € d'amende qu'elle doit impérativement payer avant même de pouvoir faire appel. Pour mémoire, elle gagne un Smic et Alerte aux toxiques, c'est 5 000€ de budget annuel. Le plaignant – le CIVB – compte, lui, un chiffre d'affaires de plusieurs millions d'euros.
En attendant, le label HVE prolifère sur les étals des supérettes, surfant sur notre souci croissant d'une consommation plus responsable. Mais grâce au combat de Valérie Murat, nous savons mieux ce qu'il y a derrière.
Pour aider Valérie Murat à financer son procès, vous pouvez contribuer à la cagnotte : https://www.gofundme.com/f/soutien-aat-sa-porteparole-valrie-murat
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