Maison des Lanceurs d'Alerte (avatar)

Maison des Lanceurs d'Alerte

Créée en 2018, la Maison des Lanceurs d'Alerte défend et accompagne les lanceurs et lanceuses d'alerte dans leur démarche. Elle fait évoluer le droit et conseille les lanceurs et lanceuses d'alerte, notamment lorsqu'ils sont victimes de représailles.

Abonné·e de Mediapart

64 Billets

0 Édition

Billet de blog 10 novembre 2022

Maison des Lanceurs d'Alerte (avatar)

Maison des Lanceurs d'Alerte

Créée en 2018, la Maison des Lanceurs d'Alerte défend et accompagne les lanceurs et lanceuses d'alerte dans leur démarche. Elle fait évoluer le droit et conseille les lanceurs et lanceuses d'alerte, notamment lorsqu'ils sont victimes de représailles.

Abonné·e de Mediapart

Chronique 3/8 | Sans un lanceur d'alerte, nous n'aurions jamais su...

Un bon verre de vin entre amis, un soir d'été, c'est agréable non ? Et pour préserver la planète, protéger les producteurs et nous-mêmes, on prend un vin "Haute Valeur Environnementale" – ce label ensoleillé montrant une petite exploitation locale d'où s'envole un papillon par lequel tout indique une production respectueuse de l'environnement. Sauf que...

Maison des Lanceurs d'Alerte (avatar)

Maison des Lanceurs d'Alerte

Créée en 2018, la Maison des Lanceurs d'Alerte défend et accompagne les lanceurs et lanceuses d'alerte dans leur démarche. Elle fait évoluer le droit et conseille les lanceurs et lanceuses d'alerte, notamment lorsqu'ils sont victimes de représailles.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Sauf qu'en septembre 2020, Valérie Murat – militante antipesticides, présidente de l'association Alerte aux toxiques – a révélé la présence de résidus de pesticides de synthèse parmi les plus dangereux dans ces vins labélisés "HVE" – du moins dans 22 d'entre eux analysés en laboratoire.

Certes, la certification HVE créée par le ministère de l'Agriculture n'interdit pas la présence de pesticides de synthèse mais c'est trompeur et qui en pâtit ? Le consommateur qui pense acheter "écolo" mais se fait juste berner.

Valérie Murat dénonce alors ce qu'elle considère comme une imposture et se voit ni plus ni moins assignée devant le juge pour dénigrement ! Verdict : 125 000 € d'amende qu'elle doit impérativement payer avant même de pouvoir faire appel. Pour mémoire, elle gagne un Smic et Alerte aux toxiques, c'est 5 000€ de budget annuel. Le plaignant – le CIVB – compte, lui, un chiffre d'affaires de plusieurs millions d'euros.

En attendant, le label HVE prolifère sur les étals des supérettes, surfant sur notre souci croissant d'une consommation plus responsable. Mais grâce au combat de Valérie Murat, nous savons mieux ce qu'il y a derrière.

Pour aider Valérie Murat à financer son procès, vous pouvez contribuer à la cagnotte : https://www.gofundme.com/f/soutien-aat-sa-porteparole-valrie-murat


Pour nous aider à faire entendre la voix des lanceurs et lanceuses d'alerte comme Valérie Murat, vous pouvez faire un don sur https://mlalerte.org/dons

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.