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Marielle Franco avait trente-huit ans et une fille de dix-neuf ans. La conseillère municipale incarnait le renouveau de la politique, qui cherchait à inclure les femmes, les noirs, les « favélisés »[1] et les LGBT dans les droits communs et les décisions publiques. Elle représentait une nouvelle génération à l’écoute de la société civile plutôt que fixée sur la défense des intérêts des grands industriels au nom du « progrès » du pays. Présidente de la commission de défense des femmes à la chambre des députés, elle était du PSOL, le parti « socialisme et liberté », qui voulait faire de la politique autrement et contestait, au moment de sa scission avec le Parti des travailleurs (PT) en 2004, les accords qu’il faisait avec les partis organiques du Brésil (comme le Parti du mouvement démocratique brésilien, PMDB, du centre-droit), traditionnellement corrompus et défenseurs des privilèges des puissants depuis la fin de la dictature (1964-1985). Avec ses amis, elle se tenait à l’écart des trafics de bakchich et d’influence endémiques à la classe politique, et critiquait frontalement la violence systématique – policière et militaire – contre les couches les plus défavorisées de la société (60 000 morts violentes par an, la moitié étant des jeunes de moins de 30 ans et les trois quarts noirs ou métisses[2]). Combative et populaire, elle venait d’être élue au conseil municipal de l’Etat de Rio avec un grand nombre de voix. C’était sa première candidature. Elle ne pouvait pas savoir que ce serait la dernière.
Marielle Franco revenait justement d’une réunion politique de militantes défendant les droits des noires, Jovens Negras Movendo as Estruturas, littéralement : « de jeunes noires bouleversant les structures ». Transmise en direct sur les réseaux sociaux, la roda de conversa (« tour de parole ») se tenait à Lapa, quartier représentatif de la vie culturelle et bohème du pays[3]. A quelques kilomètres de là, sur le chemin du retour à la maison, elle et son chauffeur Anderson Gomes furent assassinés d’une dizaine de balles dans sa voiture – quatre dans la tête pour elle – à deux pas du pittoresque sambodrome (Fernanda Chaves, l’assistante de presse qui l’accompagnait, a survécu). Venus d’un autre véhicule, les tirs, maîtrisés, sont venus par derrière, visant la banquette où les assassins, qui pistaient et filaient la conseillère municipale, savaient qu’elle s’était installée derrière les vitres teintées. La police envisage l’assassinat : rien n’a été volé. Ou alors une chose peut-être, qui ne figurera pas sur le procès-verbal : l’espérance, dérobée au peuple brésilien.
Depuis un mois, Marielle Franco critiquait, avec d’autres, la décision d’une intervention militaire pour sécuriser Rio (réponse, au niveau fédéral, à une flambée de violence liée aux trafics de drogue, en particulier dans les favelas tenues ou bien par les trafiquants, ou bien par des milices locales). L’intervention viendrait en appui ou en remplacement d’une police locale prétendument incapable – ou rendue incapable par le manque de moyens dans un Etat en faillite (pour d’autres encore, elle serait simplement corrompue[4]). Une telle décision sous forme d’état d’exception (c’est-à-dire de suspension du droit commun) ne pouvait qu’amplifier, selon elle, les abus déjà massifs des forces de l'ordre, qu’elle dénonçait de longue date. C’est dans ce sens qu’elle avait critiqué, plus ponctuellement, les excès de la brigade 41, au nom tristement célèbre de « Brigade de la Mort », dans la favela d’Acari, dans le nord de Rio. Le week-end dernier, elle avait déploré publiquement la mort de deux jeunes et l’humiliation continuelle des habitants surpris dans leur intimité et malmenés jusque dans leurs propres maisons[5]. Elle avait aussi participé en 2008 à un rapport parlementaire qui dénonçait la violence des milices locales (des groupes paramilitaires souvent issus de certaines franges de la police ou des militaires eux-mêmes) et pointait leur collusion avec certains politiques. Et elle avait critiqué, dans sa thèse de master de 2007, l’Unité de Police Pacificatrice (un programme de pacification des favelas par les forces policières) comme une manière de réduire les favelas à un problème d’insécurité, sous le titre percutant : « UPP : la réduction de la Favela à trois lettres »[6].
Elle-même provenait d’une favela de Maré, un aggloméré de 16 bidonvilles du nord de Rio, et s’était engagée dans la société civile après avoir vu une de ses amies mourir d’une balle perdue dans un affrontement de trafiquants avec la police. Mère célibataire à 19 ans, elle avait cependant pu compter sur la communauté pour étudier dans l’une des premières écoles de sa favela, ce qui lui avait permis de réussir le concours pour entrer à la faculté de sociologie de l’Université Catholique de Rio, puis d’achever son diplôme en administration publique à l’Université Fédérale.
Marielle Franco avait commencé sa carrière politique en intégrant l’équipe de campagne de son quartier pour l’élection de Marcelo Freixo, du PSOL, à l’Assemblée législative de Rio en 2017 (élu deuxième, après le « télé-évangéliste » conservateur Marcelo Crivella, du Parti républicain brésilien). Marcelo Freixo était celui-là même qui avait piloté la commission parlementaire sur la violence des milices de Rio (il vit depuis sous escorte). Marielle Franco impressionnait alors par son énergie et sa ténacité. En 2016, elle s’était présentée aux élections municipales un peu à reculons, incapable de s’identifier aux mœurs politiques brésiliennes et doutant de sa capacité à s’y conformer. Il aura fallu que ses collègues du PSOL insistent pour qu’elle se présente. Et, au lieu des quelques 6 000 voix attendues, elle en reçut plus de 46 000, arrivant en tête de liste : 5ème sur les 51 sièges. Elle s’identifia alors complètement à sa mission : lutter contre les oppressions liées aux hasards de la naissance, en l’occurrence au genre (les femmes), à la couleur de peau (les noirs) et à l’habitat (les favelas). Sa première mesure fut en faveur de l’ouverture tardive des crèches, pour permettre aux mères qui travaillent loin à l’extérieur de faire garder leurs enfants lorsqu’elles rentrent tard – comme c’est le cas pour les femmes de ménage qui doivent faire un trajet d’au moins trois heures par jour pour aller de la périphérie jusqu’au centre-ville afin de nettoyer les maisons des classes aisées.
Critique de l’intervention militaire, de la brigade 41, de l’UPP, des politiques corrompus, de la complicité avec les milices et du sort fait aux noirs dans les favelas : trop critique, Marielle Franco ? Avec son regard franc et son panaché de cheveux courts qui jaillissaient de ses turbans colorés, cette jeune femme noire, dynamique et souriante, détonnait dans une chambre de députés remplie de sombres complets-veston, qui a bien voulu déclarer trois jours de deuil mais a préféré ne pas parler d’assassinat[7]. Quant au président Michel Temer, du PMDB, il a aussitôt, dans une intervention télévisée, relativisé sa mise à mort et mis son combat en sourdine. Il a déclaré, bien sûr, que sa disparition était contraire à l’Etat de droit et « inacceptable »[8]. Mais il s’est empressé d’ajouter : « comme toutes les autres qui ont eu lieu à Rio ». Pour rebattre aussitôt ses cartes : « c’est bien pourquoi il faut que nous intervenions », faisant référence à la présence militaire qu’il a décidé sans concertation le mois dernier, malgré les polémiques que cela avait soulevé (en cas de bavure, les militaires n’auront à répondre que devant leurs propres tribunaux, rappelant de sombres heures de la dictature). Or c’était justement ce contre quoi se battait celle qui, il y a deux semaines, venait d’être élue par la municipalité à la tête d’un observatoire des violences commises par les forces armées. Un combat politique. Une mort politique. Pas exactement « comme toutes les autres ». Marielle Franco n’est pas morte d’une balle perdue.
Il ne faudrait pas s’imaginer pour autant que les balles qui ont interrompu la trajectoire de Marielle Franco viendraient de Michel Temer, comme pour éliminer une voix gênante (il y en a tant !), ou de la famille des Bolsonaro, dont l’un des membres, Carlos, était l’adversaire résolu à la chambre. L’élu, premier sur la liste, était certes menacé par la popularité soudaine de celle qui était obstinément contre l’intervention militaire, la répression policière et l’abaissement de la minorité pénale – tout ce en faveur de quoi milite le clan Bolsonaro (le père, Jaïr, qui n’a pas pris la peine d’honorer sa collègue assassinée pendant son mandat, n’avait cependant pas hésité à honorer, le jour du vote de la procédure d’impeachment de Dilma Roussef en avril 2016, Brilhante Ustra, un tortionnaire notoire de la dictature dont il est connu qu’il avait torturé l’ex-présidente). Parmi les bolsonaristes des réseaux sociaux, certains n’ont pas hésité à se réjouir de la mort de la femme politique, signe d’une haine de classe revancharde et assoiffée de sang qui n’est pas près de s’éteindre. Mais on ne peut en déduire pour autant un assassinat directement politique : d’un point de vue stratégique, il faut bien admettre qu’on fait tout de même mieux, pour éliminer son adversaire, que de l’élever au rang de martyr national voire international.
Le crime pourrait donc avoir été plus probablement commis par une milice armée composée de policiers corrompus et nostalgiques d’une certaine impunité propre à un climat de terrorisme d’Etat, dans une collusion potentiellement inquiétante avec la politique locale. Un des ex-élus à la chambre, Cristiano Girão, du PMN (démis en 2010 pour absentéisme), avait été condamné à 9 ans de prison pour formation d’une milice paramilitaire à Rio. Son nom avait été cité dans la commission parlementaire sur la violence des milices de Rio de 2008, à laquelle Marielle Franco avait participé. Or la même nuit de l’exécution de cette dernière, le 14 mars, une autre personne liée à ce milicien fut assassinée, à 30 km de là : le nouveau mari de son ex-femme. Celle-ci venait de signaler à la police que l’ancien conseiller avait mandaté un tueur pour se venger d’elle[9]. Le type d’embuscade, quant à lui, rappelle l’exécution en 2011 de la juge Patrícia Acioli, engagée contre les milices paramilitaires et contre les abus de la police – et notamment cette fameuse brigade 41[10]. Les armes qui ont tué Marielle Franco, quant à elles, auraient été achetées par la police en 2006, puis utilisées lors du massacre d’Osasco (São Paulo) en 2015, pour lequel deux policiers et un agent de sécurité civil furent condamnés[11]. Ce qui ne sont peut-être que des coïncidences nous rappellent cependant que ce sont ce genre de groupes extrémistes, auxquels une certaine propagande politique (du type : « laver la favela au kärcher ») communique un sentiment de permis de tuer, qui assassinaient des militants politiques du temps de la dictature. Et que Marielle Franco, qui dénonçait publiquement les abus des politiciens et des policiers qui flirtaient avec les milices et leurs mœurs, était gênante. Une femme, noire, lesbienne, féministe, des favelas, vient-elle entraver nos petits arrangements ? On voit bien quel genre de raisonnement dicte quelles sont les vies susceptibles d’être supprimées, celles qui sont indignes de vivre, celles de citoyens de seconde classe, ceux-là même que Marielle Franco, précisément, défendait avec courage dans l’arène politique.
La communauté internationale commence à faire pression sur le Brésil pour trouver les auteurs du crime au plus vite, et permettre une enquête indépendante qui ne soit pas monopolisée par la police de Rio, peut-être compromise. L’Organisation des Nations Unies a envoyé un avertissement de plus au Brésil devant la gravité de la violation des droits de l’homme sur son territoire. Des députés européens ont demandé l’arrêt des négociations du Mercosur tant qu’un Etat de droit n’aura pas été rétabli. Amnesty International a exigé un jugement rapide et impartial et la protection des témoins. La procureure générale Raquel Dodge et l’Ordre général des avocats au Brésil ont demandé une enquête au niveau fédéral, dont il faut souhaiter qu’elle ait lieu si l’on veut élucider ce crime. Car à peine 10 % des cas sont résolus au Brésil – un des taux les plus bas au monde. Si celui-ci restait impuni, ce serait un message clair pour décourager le simple citoyen (et en particulier les femmes) de s’intéresser au bien commun, pour dissuader le peuple de descendre de sa favela et participer à l’arène publique. Pour terroriser, au fond, le reste de la population comme on le fait déjà dans les périphéries pauvres. Une manière de (laisser) dire : ne vous occupez pas de politique, c’est trop dangereux. Une manière aussi de profiter de la situation en disant : la politique, vous voyez bien, ce doit d’abord être la répression, la suppression de la violence et de l’insécurité. Ignoble et semant la confusion, la blogosphère d’extrême-droite se réjouit déjà que les « défenseurs des droits de l’homme » qui « aiment à passer leur main dans les cheveux des mendiants » soient enfin mis face à la « réalité » de l’insécurité[12]. Ou – autre commentaire non moins nauséabond – que Marielle Franco aurait été tuée par « les mêmes vagabonds » qu’elle prétendait défendre (un commentaire qui, en réalité, ne manque pas de piquant lorsqu’on sait qu’il vient de quelqu’un qui se déclare « fier d’être policier » et que les balles utilisées avaient été achetées… par la police). Ou encore – pour rester dans l’abject – que la sociologue aurait été punie pour avoir voulu « comprendre la logique » du crime (haine des sciences sociales qui cache mal un anti-intellectualisme de l’âge de pierre et une envie d’en découdre digne de cow-boys à pantoufles devant leur home cinema). Cet assassinat est donc déjà instrumentalisé par une droite autoritaire qui falsifie le sens de ce qui s’est passé et veut faire passer le courage politique pour du sentimentalisme laxiste. Une droite qui aimerait faire perdurer une politique gouvernée par la peur, activant les instincts les plus bas de la population, leur faisant abdiquer leurs droits les plus basiques (pleins pouvoirs aux militaires !) au nom d’une fantasmée « sécurité ». Pour pouvoir continuer comme avant : favoriser la déviance par la misère, justifier la répression – au prix de quelques vies indignes que l’on excite à éliminer – par l’insécurité, construire ainsi son électorat (car le peuple n’existe pas en soi, il est une production politique)… et préserver finalement ses privilèges de caste et les circuits de la corruption.
Mais il y a un espoir. Les jeunes, révoltés, sont dans les rues. En masse. Et sur les réseaux sociaux. Ils s’identifient à cette femme courageuse, veulent reprendre le flambeau des droits humains. Ses ennemis voulaient-ils la liquider ? Ils en ont fait une martyre, l’ont rendue immortelle, jeune pour toujours. Non pas une victime du sort, mais une combattante historique, dont l’image restera éternellement celle d’une femme debout. De celles qui insufflent le désir de continuer, d’accomplir l’inachevé. Et de passer, finalement, do luto à luta : du deuil à la lutte.
NB. J’ai essayé de compiler toutes les informations que j’ai pu lire ces deux derniers jours ici, au Brésil, sur cet assassinat révoltant, afin de faire circuler la nouvelle en France. Vous trouverez toutes les sources ci-dessous. N’hésitez pas à me dire si vous voyez des erreurs ou des approximations, je rectifierai.
Récapitulatif des sources :
Assassinato da vereadora Marielle Franco abala e mobiliza o Brasil (El Pais)
Marielle e Anderson: o que se sabe sobre o assassinato da vereadora e de seu motorista (El Pais)
Em respeito a Marielle Franco, as fábricas de ódio do Facebook fecham por algumas horas (El Pais)
Vereadora do PSOL é morta a tiros no Rio de Janeiro (Folha)
Marido de funkeira é morto a tiros de fuzil em estacionamento no Rio (Folha)
A vida e a morte de uma voz inconformada (Piaui)
Estas são as 50 cidades mais violentas do mundo (e 17 estão no Brasil) (BBC Brasil)
Mapa da violência (Flacso Brasil)
Câmara municipal de Rio de Janeiro
Sur Médiapart:
Rio de Janeiro, une «terre sans loi» minée par la corruption
Un premier billet sur cet assassinat, Assassinat de Marielle Franco, a été écrit par Jeanne-Marie Gagnebin, citoyenne suisse résidant au Brésil, et publié le 15/03/2018 sur son blog par Michaël Löwy, citoyen brésilien résidant en France.
Vidéos:
Clip de campagne du Psol - 2016 (d’où est tirée la photo)
Intervention de Michel Temer sur la mort de Marielle Franco
[1] Car naître dans une favela n’est pas plus une fatalité que de naître noir, mais résulte d’une production urbaine, sociale et policière décidée par les politiques.
[2] Sources : Mapa da violência (Flacso Brasil) et Atlas da Violência (Ipea)
[3] Y vécurent Machado de Assis et Heitor Villa Lobos, aujourd’hui s’y côtoient la samba et la scène punk alternative.
[4] Mais il est vrai que l’Etat de Rio s’est déclaré en faillite l’an dernier, effet probable de la consumation ostentatoire du budget par les jeux olympiques en 2016, qui n’a pas arrangé une gestion grevée par la corruption. Incapable, démunie, corrompue, la police de Rio ? Elle est certainement un peu tout cela, à l’image de son Etat. Sur la corruption à Rio, voir l’article édifiant de Jean-Mathieu Albertini, sur Médiapart : Rio de Janeiro, une «terre sans loi» minée par la corruption
[5] « Ce qui se passe maintenant à Acari est scandaleux ! – écrivait-elle sur son compte Twitter. Et cela ne cesse jamais ! Le 41ème bataillon de la police militaire est connu sous le nom de Bataillon de la mort. Ca suffit de maltraiter notre jeunesse ! Ca suffit de tuer nos jeunes ! » L’un de ses derniers post était tristement prémonitoire : « L’homicide d’un jeune homme semble avoir été encore une fois commis par la police. Matheus Melo venait de quitter l’église quand il a été tué. Combien d’autres vont devoir mourir avant que cette guerre ne finisse ? »
[6] C’était en 2012, et le gouverneur de Rio dont elle critiquait alors la politique de « sécurisation » était alors Sergio Cabral, du PMDB.
[7] Câmara municipal de Rio de Janeiro. Marielle Franco faisait partie des 6 femmes de la chambre des députés sur 55 sièges, et des 32 femmes noires parmi les 811 conseillers municipaux des capitales du pays. Le Brésil occupe la 154ème position dans le classement mondial de la participation féminine dans les parlements. (Marielle era uma das 32 mulheres negras entre 811 vereadores eleitos em capitais brasileiras (BBC Brasil) et Women in Politics: 2017 (IPU).
[8] La vidéo est visible ici : https://noticias.uol.com.br/cotidiano/ultimas-noticias/2018/03/15/destruiremos-o-banditismo-diz-temer-sobre-morte-de-marielle.htm
[9] Marcelo Diotti da Mata est mort le 14 mars, le même jour que Marielle Franco, pris pour cible avec sa femme Samantha Miranda, chanteuse de funk, sur le parking d’un restaurant de la Barra de Tijuca, au sud de Rio. Après une première tentative d’assassinat, celle-ci venait de signaler à la justice qu’elle suspectait son ex-mari d’avoir engagé quelqu’un pour les tuer, elle et son mari. Líderes da direita respondem ao assassinato de Marielle Franco com abusos, politicagem e silêncio (The Intercept Brasil) et Marido de funkeira é morto a tiros de fuzil em estacionamento no Rio (Folha).
[10] En représailles d’avoir envoyé 60 policiers liés à des milices et à des groupes d’extermination en prison, elle fut criblée d’une vingtaine de balles devant la porte de sa maison, à Niteroi. Onze policiers militaires furent condamnés pour son assassinat. 'Tudo aponta para possível envolvimento de policiais', afirma coordenador criminal do MPF no Rio sobre Marielle (BBC Brasil)
[11] Marielle e Anderson: o que se sabe sobre o assassinato da vereadora e de seu motorista (El Pais) et Marido de funkeira é morto a tiros de fuzil em estacionamento no Rio (Folha).
[12] Líderes da direita respondem ao assassinato de Marielle Franco com abusos, politicagem e silêncio (The Intercept Brasil) et Em respeito a Marielle Franco, as fábricas de ódio do Facebook fecham por algumas horas (El Pais).