Il n'y a aucune ambiguïté. Le double sens (singulier et/ou pluriel) a deux cibles : les migrants et le député.
Il n'y a aucun doute : ces propos racistes d'extrême droite sont clairs, identifiés et comme tels tombent sous le coup de la loi.

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Or, voici que l'on tergiverse. La Présidente de l'Assemblée chicane sur les termes. Elle n'est pas la seule, alors que les éditorialistes tempèrent le propos qui devient ici un « malentendu » (!), là une « gaffe ». Vite, BFM et CNews à la rescousse alors que les lepenistes viennent au secours du député raciste et s'enfoncent encore plus. Mais qu'importe, c'est la faute à LFI qui « instrumentalisé » l’affaire, en cherchant à « dénaturer les propos » qui auraient été « détournés ».

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Ben voyons... Reste que la palme de la saloperie journalistique revient sans doute au Parisien (1). Il faut lire l'article pour le croire, qui donne largement la parole au RN en chargeant LFI. Leur montage vidéo en tête d'article est un modèle du genre.
Bien sûr, il faut chercher - du côté de Rue 89 (2), de Mediapart et logiquement, du côté du journal de l’Insoumission (3) pour trouver les vraies infos : ce député a l'habitude de ces saillies racistes ignobles. Et il n'est député que parce que la macronie a refusé, en juin dernier, d'appeler à voter contre lui, dans un affront républicain, préférant le voir éructer à l'Assemblée Nationale que de « faire barrrrrage »…

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(3) https://linsoumission.fr/2022/11/03/gregoire-de-fournas-portrait/