- Il y a un Gouvernement qui, consciencieusement, depuis bientôt 5 années, ferme des classses par centaines et supprime des postes d'enseignants par milliers. Désormais, les offres de Pôle Emploi appellent à l'aide tout volontaire ayant juste Bac + 2 ("nombreux postes à pourvoir") afin de colmater quelques brêches dans les écoles...
Agrandissement : Illustration 1
- Il y a un Ministre qui ne cesse de plonger les enseignants dans des protocoles aussi absurdes que contradictoires - et surtout inefficaces et inapplicables. D'où l'appel à la grève pour jeudi prochain, y compris de la part de syndicats très modérés, mais tous exaspérés par autant d'amateurisme - ou disons d'incompétence - à moins que ce ne soit bien plus délibéré et politiquement choisi...
Agrandissement : Illustration 2
- Il y a tant d'aberrations dans une Education Nationale totalement sacrifiée, en voie accélérée de prolétarisation (salaires de professeurs très inférieurs à la seule moyenne européenne, appel à de sous-diplômés pour assurer des postes de diplômés, fin du Bac national, éclatement du concept de classe dans les établissements et donc fin de toute possibilité de communauté scolaire - comme cela se passe dans le système américain, etc...)
Agrandissement : Illustration 3
- Il y a des candidats à la Présidence qui veulent encore accélérer ces mouvements sinistres, comme cette Margaret Kärcher, qui dans "sa" région d'Ile de France ne cesse de réévaluer les crédits des écoles privées sans rien faire pour répondre à la crise de l'école publique, laïque et obligatoire.
- Il y a une pseudo Ministre de l'enseignement supérieur qui n'a que wokisme et islamo-gauchisme à la bouche (non, l'extrême droite n'est pas encore au pouvoir...) et n'est même pas capable de prévoir des mesures sanitaires pour les facs.
- Il y a, pendant ce temps, des appels d'enseignants qui se multiplient en faveur d'un vrai changement, d'une toute autre politique de l'éducation, portés par le candidat de l'Union Populaire.
Agrandissement : Illustration 4
- Tout ceci au moment où le vieux monde d'une vieille gauche, discréditée par 40 années de libéralisme ayant sombré dans le hollandisme, voudrait exister encore un peu en jouant le défaitisme et l'amateurisme en mode panique et en continuant à faire croire que tout est de la faute de Mélenchon - après l'avoir agoni à longueur d'années.
Agrandissement : Illustration 5
De tout cela, il faudra se souvenir dans trois mois, le 10 avril, au moment de glisser son bulletin dans l'urne. Loin de tout défaitisme instillé à longueur de médias et par quelques irresponsables politiques . Un tout autre choix est possible : portons-le au second tour de l'élection présidentielle !
Dans ce cas tout à fait envisageable, nul doute que certains se trouveraient bien emmerdés...
Agrandissement : Illustration 6
Agrandissement : Illustration 7