Marc Etxeberria Lanz (avatar)

Marc Etxeberria Lanz

Toujours harmoniste reclusien et rabelaisien au 1 janvier 2025 !

Abonné·e de Mediapart

78 Billets

0 Édition

Billet de blog 1 juin 2021

Marc Etxeberria Lanz (avatar)

Marc Etxeberria Lanz

Toujours harmoniste reclusien et rabelaisien au 1 janvier 2025 !

Abonné·e de Mediapart

Aux portes de l'enfermement de la pensée

Toujours à ce sujet, nous allons emprunter des chemins qui plongent leurs racines dans l'absurdité de l'univers concentrationnaire. Et comme à chaque fois que je me suis lancé dans ces quêtes mémorielles, elles allaient me réserver de sacrées surprises, même au cœur de l'inimaginable.

Marc Etxeberria Lanz (avatar)

Marc Etxeberria Lanz

Toujours harmoniste reclusien et rabelaisien au 1 janvier 2025 !

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Pour commencer, je conseille à tous ceux qui souhaitent connaître les définitions des camps de l'irraisonné de lire pour le camp de  de Gurs, les ouvrages de Claude Laharie, Laurent Jalabert ou Jean  Ortiz  et pour le camp de détention de Buglose, le livre de Josiane Schemmel et de Pierre Houpeau, Des barbelés à Buglose.

Le camp de concentration de Gurs

Illustration 1

Je ne reviens pas sur ce que j'avais déjà écrit sur les camps qui ont accompagné la sinistre période de la seconde guerre mondiale qui a débuté le 18 juillet 1936 en Espagne et s'est terminée le 7 mai 1945 par la la capitulation de l'Allemagne nazie, confirmée le 8 mai 1945 en présence du Maréchal Joukov.

Cela faisait un moment que je voulais refaire le parcours qui traverse le camp de Gurs. Et comme Éric était descendu au pays, il suffisait de solliciter notre guide-historien préféré Jean-Mi pour réaliser cette randonnée d'une vingtaine de kilomètres environ.

Au départ de Gurs, la pluie battante avait enfin cessé.

La randonnée conjuguait deux circuits décrits dans le topo-guide Le Béarn des Gaves avec au milieu, la découverte programmée de ce musée à ciel ouvert qui reconstitue l'histoire du camp de concentration qui fut l'un des plus sordides et des plus meurtriers de France.

C'est en 1962 qu'en découvrant  le cimetière du camp de Gurs à l'abandon que le consistoire israélite du Pays de Bade était intervenu pour réhabiliter l’histoire.

La visite mémorielle débutait  au coeur de cet endroit particulier où l'on comprenait que la mort avait frappé sous toutes les formes. 

Illustration 2

Puis le bâtiment d’accueil qui se trouve à l'entrée du camp, relate le processus d'internement qui débuta le 2 avril 1939 avec l'arrivée des Républicains espagnols et des volontaires des Brigades internationales.

Derrière la clairière où la troupe de jeunes basques avait dansé pour rendre hommage à tous les prisonniers qui avaient été internés, nous avons rejoint la baraque reconstituée qui ne pouvait bien évidemment pas rendre compte des conditions sordides de l'enfermement.

Illustration 3
Gurs, una silaba extraña; como un lamento al que le es imposible salir de la garganta

Derrière la clairière, une longue ligne droite traversait le camp au milieu des baraques de l'enfermement simplement précisées par des poteaux indicateurs,  avant d'atteindre les colonnes qui retracent l'histoire des internés des différents pays ou communautés. Mais comme une "Sommité" de la République était présente à ce moment-là, il faudra que je revienne pour conclure mon reportage photographique. 

Après un ravitaillement bienvenu, agrémenté du suave moelleux béarnais d'Eric et du vin Toscan de Sandro, le viticulteur italien préféré de Jean Mi, nous avons longé le Gave d'Oloron afin de boucler ce parcours.

Hélas le merveilleux panorama des Pyrénées avait refusé de se dévoiler, caché qu'il était sous une couche nuageuse impénétrable.

Illustration 4

Cette randonnée allait tout de même dévoiler deux histoires particulières :  

La première raconte l'arrivée dans ce monde de folie d'une petite fille prénommée Palmira qui est née au camp de Gurs

Je connaissais une seule Palmira que j'avais rencontrée à la Chapelle de la Visitation à Limoges lors de l'exposition "Levés avant le jour : les Brigades Internationales, de l'Espagne à la Résistance".

C'est la même Palmira qui m'avait secoué car je lui avais avoué que j'étais une authentique "buse" en espagnol. Depuis cette lourde semonce,  j'ai tout de même réussi à lire en espagnol le livre qu'elle m'avait conseillé : "La verdad alternative - 30 mentiras sobre el bombardeo de Gernika" de Xabier Irujo. 

Après cette surprenante découverte, j'ai sollicité Palmira pour vérifier si la petite fille de Gurs était devenue aujourd'hui la trésorière de l'Ateneo Répubicano du Limousin. Et Palmira m'a confirmé sa naissance dans le camp !

Incroyable !

Puis en poursuivant mes recherches, j'ai trouvé ce formidable article de Mylène Lacoste  de l'association oloronaise Terre de Mémoires et de  Luttes qui fut publié dans le bulletin trimestriel de Gurs en Septembre 2016.

Elle racontait sa rencontre avec Palmira :  

« Qui donc est Palmira ? Tout simplement l’un des cinquante enfants nés au camp. Elle figure sur la liste des cinquante naissances que l’on peut voir sur le site de l’Amicale sous le nom de Palmira Mateo, née le 15 février 1943. (...)

Elle nous avait réservé une autre grande surprise : quelques photos d’elle, bébé au camp de Gurs. Elle y figure avec sa mère, Palmira Ramon, ainsi que d’autres jeunes mamans avec leurs enfants.»

Impressionnante cette histoire ! 

Lorsque je découvre l'histoire de ces enfances traumatisées par la guerre, je me dis que j'avais eu de la chance de vivre une enfance "normale" de fils d'immigré espagnol au regard de ces folies d'hier et hélas d'aujourd'hui vécues par d'autres enfants venus d'autres mondes en perdition.

C'est aussi ce jour-là que j'ai compris que le déni familial avait définitivement plongé mon "Espagne occultée" dans les cendres d'Irún en septembre 1936 ! Alors pour continuer d'accompagner mon éternelle boucle de la mélancolie, il suffisait de me plonger dans la lecture de livres qui racontaient ces drames dont on imagine même pas la violence subie.    

Pour cela, j'ai sollicité Léonor de Récondo 

Je me souvenais parfaitement que l'artiste-écrivaine avait évoqué l'enfermement de ses oncles au camp de Gurs.

Et j'ai donc relu Rêves oubliés pour me remettre en tête l'histoire de sa famille qui avait fui cette Espagne en feu qui fut un véritable laboratoire mortuaire physique et intellectuel  pour tous les fascistes concentrés sur leur opération de destruction de l'humanité de 1936 à 1945 !   

C'est le camarade Jean-Pierre qui m'avait acheté ces rêves oubliés. Il avait eu la délicatesse de raconter notre histoire familiale à Léonor de Récondo qui écrivit en retour ce petit mot sur la page de garde du livre :

Pour Marc, "Ces rêves oubliés" qui passe d'Espagne en France comme votre grand-père … Amitiés LdR 10 mai 2012 "

Une année plus tard, ma sœur Fafou l'avait rencontrée à son tour à Mont-de-Marsan, le 19 décembre 2013.

Et les deux avaient à nouveau évoqué la même histoire. 

La seule différence vient du fait que notre famille originaire d'Irún ne fut pas internée à Gurs mais bien à Largentière en Ardèche pour des raisons que je n'ai jamais réussies à élucider. Aurai-je un jour la possibilité de refermer la boucle de la mélancolie ? 

Plus le temps passe et plus j'en doute même si je vois bien que nous ne sommes pas les seuls à porter ce lourd secret ou ce poids historique. Heureusement que ces randonnées historiques ont toujours réservé des à-côtés inattendus !  Et quelques jours plus tard, la sortie suivante n'allait pas faillir à cette règle !

Illustration 5

L'Arbeitskommando de Buglose 

C'est la conférence de  Jean-Jacques Taillentou, donnée entre deux périodes de confinement qui allait déclencher ce hasard. Ce jour là, l'historien marensinois avait évoqué des choses inconnues dans ce département où l'ignorant marketé pense qu'à part des pins, du sable fin balayé par un océan en furie le long d'une plage à infini, il n'y a rien à voir dans les Landes

Et pourtant, il suffit de s'éloigner de la carte postale pour trouver du lourd et du solide, toutes ces choses que Jean Jacques Taillentou a consignées dans ses livres aux évidentes respirations reclusiennes. 

Dans sa "Petite histoire des Landes", à la page 136 en lisant la fin du paragraphe  "Pinhadar et littoral, terre des camps de prisonniers coloniaux", j'avais noté la présence d'un camp de prisonniers à Buglose dont je n'avais jamais entendu parler.

Pour en savoir un peu plus, il suffisait de se munir du rando-guide du Pays dacquois et de la carte IGN 1442 SB Tartas. J'avais repéré son emplacement en consultant le site internet de l'association Mémoire du Camp de Prisonniers de Buglose.  

Illustration 6
Etang de la Glacière

Buglose. C'est en arrivant à la hauteur de la chapelle des miracles, moi qui n'en ai jamais réalisés que je me suis rendu compte que j'étais du mauvais côté de la voie ferrée ! Demi-tour car il fallait que je retrouve la départementale 27 en direction de Laluque. 

Si j'avais emmené le groupe de pimpins des Imprévus, je ne vous dis pas ce que j'aurais entendu.

Laissant en plan mes habituelles réflexions sur mon inconstance en matière d'orientation géographique ce qui la fiche mal pour un harmoniste reclusien, je l'ai toujours admis, je m'engageais sur la sécurisante piste cyclable qui borde la petite route car une longue ligne droite m'attendait. 

Parvenu au carrefour Labat, là, je me posais pour me repasser les images sépia qui avaient marqué la visite de la Ganaderia Labat qui devait se trouver dans les environs du croisement. 

C'est à l'occasion d'une Francade, du nom du rassemblement des centres de loisirs landais made in Francas, que j'accompagnais un groupe de jeunes. 

Parvenus au cœur du domaine, le temps que je me présente à l'accueil, les gamins qui avaient posé les vélos contre les barrières se mirent à citer les vaches. 

Et là sa rendant compte de la situation, Joseph Labat se précipita pour refermer la barrière avant de me passer une soufflante que j'ai toujours en tête : 

« C'est vous le responsable de ce groupe ? Mais ça ne va pas de laisser les gosses gesticuler comme ça ? Vous n'avez pas vu que la barrière était ouverte. Une seule vache aurait aperçu votre manège et c'est tout le troupeau qui s'élançait ! »

Non, je n'avais rien vu ! Et les petits landais était trop impatients de découvrir les vaches. Après cette intervention musclée, je n'avais jamais vu des gamins aussi sages. Ils avaient dû avoir très peur. Enfin installés dans les tribunes de la petite arène, ils furent impressionnés lorsque un jeune homme s'approcha de celle qui était en ce temps-là la Corne d'Or, et qui répondait au nom de Marciacaise !

Avant de repartir, j'essayais de me souvenir  de l'emplacement de la Ganaderia mais visiblement les vaches avaient déserté les lieux.

Puis au bout de la ligne droite, j'aperçus le fameux panneau qui m'indiquait le camp de prisonniers.

Je vérifiai si je pouvais pénétrer librement  à l'intérieur de ce camp. Non pas d'interdiction, juste quelques remarques qui demandaient aux visiteurs de respecter les lieux.

Illustration 7

Je m'avançais jusqu'à la première stèle où l'on voyait les noms associés des familles d'un prisonnier colonial français et d'un prisonnier allemand. 

J'allais traverser le camp pour prendre prendre en photo la baraque de prisonniers lorsque j'entendis le bruit d'un moteur.

Une voiture s'arrêta à ma hauteur. La dame qui conduisait était descendue  pour ouvrir une grille pendant que le monsieur qui était resté assis sur le siège passager commença par me demander si je connaissais Marcel Paul ?

Quelle question saugrenue !

Visiblement, nous avions quelques points de vue historiques en commun. Puis le couple me proposa de poursuivre nos échanges à l'intérieur de la baraque de prisonniers. Je me disais que la tète du monsieur ne m'était pas inconnu ! Mais oui, je l'avais découvert en consultant les photos postées sur leur site !

À l'intérieur de la baraque des prisonniers, nous avons alors entamé une longue, très longue  conversation sur tout un tas de sujets classiques que je ne pourrai pas raconter dans le cadre de ce billet. 

Une fois de plus la chance avait joué en ma faveur car j'étais en présence des responsables de l'Association MCPB (Mémoire du Camp de Prisonniers de Buglose).

Illustration 8

Et après ces premières leçons d'histoire magnifiquement distillées par mes deux professeurs d'un jour, j'interrogeai Pierre Houpeau

Là, il allait me livrer deux informations capitales : la présence d'un camp de réfugiés espagnols près de l'ancienne Gare de Basta les forges aujourd'hui disparue, et l'histoire de l'un de ses parents originaire de Mauléon, qui fut volontaire dans les Brigades internationales

Puis il me montra la carte du département des Landes où avaient implantés les 40 camps d'internement de tout un tas de prisonniers que cette foutue guerre avait fait naître !

Et lorsque je leur demandais où est-ce que je pourrai me procurer le livre Des barbelés à Buglose ?, ils me proposèrent de les retrouver chez eux à la fin de la randonnée. Puis je les abandonnais les laissant à leurs travaux pour reprendre la suite de mon enquête sur ce fameux camp de réfugiés espagnols complètement ignoré ! 

Incroyable concours de circonstances que cette rencontre au moment où j'arrivais à l'entrée de cet espace historique révélé par la tempête Klaus.

Inimaginable comme aurait pu le dire mon oncle historien et préhistorien Guy, grand spécialiste de découvertes assez exceptionnelles !

J'arrivais dans la zone de Basta après être repassé de l'autre côté de la voie ferrée que j'avais longée le long d'un petit chemin discret.

Les petites routes d'aujourd'hui et le chemin défoncé avaient certainement dû voir des colonnes de réfugiés espagnols. Dans toute cette zone, j'ai alors réalisé une série de photos un peu au hasard y compris celle d'une maison qui ressemblait à une gare !

Illustration 9
Photo montage à partir du plan d'ensemble du camp de réfugiés espagnols de la gare de Basta Les Forges que Pierre Houpeau a mis à ma disposition

Après cette découverte imaginée de la zone supposée du camp entre la gare détruite et la ZA de Basta, je poursuivis la balade autour de Buglose en passant par l'étang de la glacière.

Puis à la fin de ma boucle improvisée, je retrouvais mes professeurs d'un jour qui m'avaient préparé un dossier complet sur ce camp oublié, puis retrouvé grâce à leur travail de titans.

Illustration 10

Et le soir même, je pouvais lire le passage du livre de Pierre  Houpeau qui évoque le camp de réfugiés de Basta les Forges

« Les réfugiés espagnols

Le premier d'entre eux remonte à la guerre civile espagnole de 1936 qui a jeté sur les routes des populations composées principalement de femmes et enfants fuyant la dictature franquiste.

Malgré leurs fatigues et leur désarroi, certaines d'entre elles parviennent à Basta les Forges, gare et quartier de Buglose où, près de l'actuelle usine Cazaux, fut installé un camp composé de 8 baraques dortoirs de 42 mètres sur 6 mètres pour 90 personnes chacune, deux réfectoires pour 360 couverts chacun, une baraque cuisine et une infirmerie, ces quatre dernières, de dimensions inférieures.

(...) Les plus malchanceux de ces réfugiés restèrent près de deux ans dans ce camp qui sera totalement évacué en 1940. »

J'espère que j'aurai l'occasion de présenter ce camp aux compañeros habituels de l'ACER lorsqu'il repasseront dans le Sud-ouest.

Enfin grâce aux documents que Pierre Houpeau m'a envoyés, en étudiant le dictionnaire des volontaires Brigades Internationales, tenu principalement par les Maître du Temps de l'ACER, je pouvais saluer la mémoire de Frédéric Aroix, né le 22 mars 1898 à Mauléon, tué en Espagne par les fascistes à la bataille de Jarama le 12 février 1937.

Il ne me restera plus qu'à aller au cimetière de Mauléon, la capitale de la Soule, où je signale que le maire Louis Labadot est tout simplement communiste ce qui est peut-être une exception dans ce pays qui s'est plus souvent nourri de chimères mélancoliques que de saines réalités comme le classique affrontement de classes au pays historique de la sandale !

Anecdote souletine pour finir 

Ici à Mauléon, mon syndicaliste CGT de père avait rencontré un grand patron basque, spécialiste de la chaussures qui avait voulu lui jouer du violon avec son archet qui appuyait sur l'unique corde sensible, celle du nationalisme basque !

Mais ça n'avait eu aucun effet, car contrairement à son premier voisin d'Irún d'avant 1936, Mariano González plus connu sous son appellation artistique, Luis Mariano, mon père ne connaissait pas la musique. Car mon ancien "paria espingouin"  de père n'avait de basque que le nom ! 

Toujours à Mauléon, lors d'un match de rugby Mauléon-Tyrosse, notre voisin, ulcéré des commentaires pas toujours très subtils de mon père, lui balança son béret en lui disant : "Puisque tu n'es pas basque, tu n'a pas le doit de porter le béret !

La réponse que lui asséna mon père ne fut pas celle d'un basque ignoré mais bien celle d'un syndicaliste CGT qui s'était frotté avec ce patronat de combat dont j'ai toujours pensé qu'ils furent les grands vainqueurs des guerres mondiales que leurs amis politiques avaient déclenchées avec l'assentiment des généraux toujours prêts pour faire massacrer des pioupious au service d'une cause débile, le nationalisme patriotique !  

Après une brève leçon d'histoire encaissée, le souletin enfin calmé nous oublia. Mais à cette époque, l'ignorant que j'étais n'aurait pas lui répondre que les camps de l'absurdité humanitaire pullulent en France car il arrive un peu trop souvent à mon goût que les "éteignoirs"  arrivés au pouvoir plongent ce pays dit des Lumières dans des gouffres de l'impensé pour un hominidé à l'esprit sain ! 

Et comme aurait pu le dire Jean-Mi : "Mauléon ville lumière, il y a autant de cons que de lampadaires !

Et pour vérifier cet adage, il suffit d'aller voir un match de rugby à Mauléon! Et ce n'est Max, mon neveu, sorti sous les huées du public après avoir pris un carton rouge qui dira le contraire !   Alors pour terminer ces traversées du néant, je conclurai ces deux billets en remerciant toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de me renseigner sur ces trajectoires méconnues avec un salut particulier à Palmira mais aussi à Régine et à Pierre qui ont pris le temps de l'éducation mémorielle pour illustrer cet incroyable histoire oubliée, révélée aussi par une tempête naturelle en janvier 2009 !  

Enfin, ces deux billets ne sont que de simples accompagnements de lecture et de randonnées pour découvrir ce qui m'a toujours étonné lorsque on traverse la violence du passé ! 

Et je ne détaille pas l'histoire des camps ou des sites historiques traversés, car je renvoie systématiquement vers la lecture des ouvrages des historiens qui s'appuient sur du tangible pour écrire ces oubliés.

Je ne saurai les remercier car le simple harmoniste reclusien a besoin de leurs travaux pour se mouvoir dans ces labyrinthes du silence.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.