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Marc Etxeberria Lanz

Toujours harmoniste reclusien et rabelaisien au 1 janvier 2025 !

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Billet de blog 5 novembre 2022

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Voyage au bout de l’absurde de Thélème à l’île des Farouches ou des Andouilles !

Après avoir enfin conclu mes enquêtes larunesques, et avant de basculer dans un nouvel ailleurs, j’ai dû refaire un stage en Acratie afin de quitter Tarnos la Communiste en bonne intelligence !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce stage se déroulait dans une des abbayes permanentes de Thélème.

Et si je n’ai pas croisé François car il était parti se reposer dans sa maison La Devinière à Seuilly, en revanche, j’ai retrouvé Jean des Entommeures ! C’est lui qui dirigeait le stage «  Fais ce que voudras » 

En entrant dans l’abbaye, j’avais été étonné de le voir discuter avec Picrochole. Mais Frère Jean m’avait expliqué qu’il ne fallait pas s’inquiéter car l’affreux Roi faiseur de guerre était devenu un gentil converso !

Dès son entrée dans l’abbaye, il lui avait mis une soufflante :  

« […] Alors comme ça tu as envahi ton voisin sans cause ni raison et jour après jour tu as poursuivi ta folle entreprise au milieu d’excès qu’aucune personne bien née ne peut tolérer. »

Bien sûr toute ressemblance entre Picrochole et Raspoutine serait purement fortuite !

Mais en croisant Picrochole occupé à déguster un Chinon, vin rabelaisien par excellence, je fus rassuré car à tous les Raspoutine dégénérés, j’ai toujours préféré le Corto Maltese d’Hugo Pratt

Plus tard j’avais retrouvé un autre Jean.

Illustration 1
Jean des Meldes à bord de son Yan Khi-deux !

Ce dernier venait de déposer Épistémon (en avion, bien sûr) qui devait se reposer à l’abbaye après sa descente aux enfers !

Jean des Meldes est le seul homme que je connaisse qui n’aime pas la randonnée reclusienne ou harmoniste malgré les longues pauses rabelaisiennes où dans ce domaine il excelle !

C’est aussi le seul  capable  à la fois de faire voler des esprits sains puis de courir dans la foulée après des chimères volantes pour ne pas avoir les pieds sur terre ! Tout ce qui vole l'intéresse, papillons, drone, maquette volante !

Sacré Jean des Meldes, on le retrouvera à la conclusion de cette confession marquée d’un saut d’une roue du royaume des Andouilles au-dessus  d’un méandre de la Marne !

Là je venais de me rendre compte que j’avais déjà mangé la moitié de mon temps d’écriture et pourtant mes copains avaient insisté pour que je fasse court ! 

Alors aujourd'hui c'est acté comme dit un autocrate non déclaré, je vais privilégier les portfolios ; le choc des photos étant visiblement supérieur au petits poids des mots !

Pour les découvrir, il suffira de cliquer sur ce lien (j'en ai déjà posté trois, un sur le Cézallier et un autre sur les migrations des grues cendrées) : 

https://blogs.mediapart.fr/marc-etxeberria-lanz/blog/portfolios

Que des photos, très peu de textes sauf celui-ci qui raconte les raisons objectives de l'écriture des trois romans ! 

https://blogs.mediapart.fr/446342/blog/311022/trois-episodes-furent-necessaires-pour-retracer-un-siecle-de-silence-familial

C'est mon vieux camarade Jean-Pierre qui m’avait ouvert les portes d’un monde imaginaire bien différent de celui de mes lectures habituelles.

Dans le même registre, mes illustres compagnons de combat anticapitaliste Roland et Tatave ont structuré mes égarements de certitudes héritées d’études marxistes aux petits oignons que je n’ai jamais reniées, bien au contraire.

Illustration 2
Représentation de Cameleyre

Ma grande sœur Fafou m’a appris à écrire en français car avant je n’écrivais qu’en marxisme vulgarisée ! 

Et Jean-Pierre, encore lui, alors qu’il ne devait corriger que le texte a parfois supprimé des congrès politiques en pleine guerre d’Espagne en ajoutant dans la marge, «  ça fait vingt-cinq fois que tu le racontes ! ».

Mais qu'importe, il m'a apporté toute son aide dans un domaine qui m'était presque inconnue, la littérature nationale mais aussi internationale (Italie, Espagne surtout sans oublier les Portugal et l'Amérique du Sud! ). 

 Et à la fin de ce Portfolio particulier, on bascule en Martinique toujours en images ou en photos ! 

Là-bas, j’ai énormément appris au contact de professeurs d’une intensité intellectuelle à couper le souffle et d’une modestie dont pourrait s’inspirer les pitres actuels qui jactent de tout et surtout de rien dans ces médias de la complaisance rance !

Comme j’ai presque dépassé mon temps d'écriture, pour ceux qui sont toujours dans la course « Allez Charlotte ! », on trouve dans ce lien l'ensemble de ces billets qui ont accompagné une période de déshérence politique aggravée, pour laisser la place à des Reclusiennes apaisées ou à ces nouvelles Géopoétiques accessibles à tout un chacun qui imagine une Utopie réaliste. Et surtout qui sont beaucoup plus adaptées à un physique qui prend de l'âge ! 

 https://blogs.mediapart.fr/marc-etxeberria-lanz/blog/billets_blog

J’avais fini par quitter Thélème après avoir validé mon stage. 

Jean des Meldes et Eric le fils du Jurat étaient venus me chercher dans le champ à côté de l'abbaye où ils s'étaient posés.

Mais avant de partir, à la demande de Frère Jean nous avons embarqué Picrochole pour le lâcher ce grand lâche sur son terrain de jeux préféré : la guerre (site des batailles absurdes et monstrueuses de 1914 à 1918) ; avec son parachute bien sûr !

Nous avons survolé les méandres de la Marne avec Eric aux manettes et Jean des Meldes, le brillant instructeur à ses côtés. Picrochole ne mouftait pas !  Soudain le zoom de mon appareil photo repéra l'île des Farouches. 

J’interrogeai Jean :

« On peut la survoler Jean ?

− Oui, sans soucis !

Il baragouina ses instructions à Eric qui s’exécuta.

Parfait, c’était bien l’île des  Farouches ou aux Andouilles que raconte Rabelais dans Le Quart Livre !  

Encore plus fort la bande des Chicanous était au complet !

Il y avait là Sans-Hun-Balmatien, Oeuf-Brouillarta, Pic-et-ploc de l’île de Ré et Hamster-Dam-Jovial !

Une ancienne avant-garde éclairée se pensant toujours éclairante alors qu’elle ne pérorait plus que dans le cadre étroit d'une sphère anti-rabelaisienne au possible sur cette île aux Andouilles. 

Eric remit les gaz et s’éloigna de la zone ! Un peu plus loin il était temps de nous séparer de Picrochole !

Il ouvrit son parachute sur un domaine qui lui allait bien. 25 000 pioupious morts en trois jours dans une énième guerre pichrocholine ! 

Pour finir nous avions célébré la réussite de mon stage acrate avec Éric et Jean de Meldes après ce dernier survol métaphorique de l’histoire !

Là, c’était vraiment fini pour moi ! J'ai juste ajouté ce dessin que j'ai réalisé en conclusion de l'histoire d'Andoni. Et pour connaître l'histoire de la ferme d'Ordoki, il suffit de lire les deux derniers livres de la série !

Illustration 3
Aquarelle de la ferme des Laruna située au lieu-dit Ordoki

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