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Toujours harmoniste reclusien et rabelaisien au 1 janvier 2025 !

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Billet de blog 6 novembre 2025

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Les traversées heureuses des Hautes-Pyrénées interrogent l'histoire de la Retirada

Après avoir lu récemment le livre d’Émilienne Eychenne et bizarrement, le topo-guide de Georges Véron, la découverte de cette dramatique espagnole en 1938 a balayé ma vision angélique du territoire pyrénéen !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le concept de Poétique reclusienne est né lors de la découverte du géographe foyen ou orthézien dans la librairie de monsieur Escude, le Marque-page à Arreau, il y a 36 ans de cela, au retour d’une randonnée effectuée en vallée d’Aure en compagnie de Peio, mon beau-père.

Puis la lecture des œuvres d’Élisée Reclus et des livres écrits par des écrivains ou des géographes sur le camarade gascon ont révélé une philosophie qui a longtemps accompagné toutes nos randonnées.

Et cette philosophie reclusienne avait pris une nouvelle dimension lors de la découverte du Tout-monde cher à Édouard Glissant.

(Pour aller à l’essentiel, dans sa Poétique de la Relation, le philosophe-poète oppose l’identité-racine restrictive à l’ouverture  à l’autre, à l’inconnu, Or cette passionnante plongée dans ces ignorés magnifie les différences de cultures comme on a pu le constater dans la traversée du Village-Monde avec nos trois petits enfants créolisées. )  

Pour expérimenter sur le terrain cette notion, des groupes se sont formés au hasard des rencontres.

Il y eut en premier la naissance hasardeuse des Harmonistes du Trinquet dont la conscience sociétale restera à jamais celle d'Eric, puis les Imprévus des Mousseaux dans ce Neuf-trois honni par les ignorants asservis, puis l’avant-garde éclairée de l’ACER et tant d’autres comme l'inoubliable Txapela Taldea dont je viens de revoir avec plaisir  deux de ces membres les plus  célèbres, Mémé et le Camillo Berneri Occitan.

Mais je n’oublie pas que cette façon de marcher et de penser ne s'est pas faite en un jour. Et aujourd'hui en villégiature en Corrèze avec deux de nos Petits-Kréolisés, en rembobinant toutes ces aventures de la banalité, j'ai enfin saisi ces ignorés du sentier de randonnée que l’histoire avait pourtant balisés lors de Retirada de 1938 !

Et comme d'habitude, c'est le hasard qui me les a fait découvrir. 

Un premier livre se trouvait sur le stand du bouquiniste Jean-Bernard au marché de Salies et le second à la ressourcerie voisine, le livre du maître pyrénéen que fut Georges Véron : Lacs et Refuges des Pyrénées

Pour info, Georges Véron fut le concepteur du HRP dans la traversée intégrale des Pyrénées sans balisage. J’ai toujours adoré sa façon de percevoir la randonnée, elle nous correspondait lorsque nous évoluions seuls en haute montagne au mois de septembre . 

Illustration 1

Et puis la lecture du  livre d’Emilienne Eychenne est venue éclairer  l’histoire de ces passages stratégiques des Pyrénées lors des fuites salvatrices des deux côtés de la frontière de l’horreur de ces temps maudits pour les Républicains espagnols et les Résistants français plus tard !

Et si j’avais lu Les fougères de la Liberté de l’historienne, c'est  Nico qui m’avait conseillé cet ouvrage. Car le librairie ambulant de l’ACER a toujours les sens en éveil lorsqu’on évoque ces histoires inconnues comme le Réseau Comète en Euzkadi par exemple !

Autant Eric est la conscience sociétale de la randonnée, Nico est celle de l'intermittence ambulante du temps !

Et il avait fini par nous instruire sur l'histoire espagnole qui nous concerne tous ! 

Si un jour vous avez la chance de les croiser dans le Val d'Oise ou ailleurs, n'hésitez pas à les solliciter, les deux sont passionnants, le sociologue que nous croiserons bientôt et l'historien que nous reverrons plus tard ! 

L’étude de ces livres, la consultation de mes photos (j'avais scanné les argentiques car j'ai toujours marché et je continue à marcher avec un appareil-photo en bandoulière ) et les cartes IGN, m'ont permis de comprendre la dramatique histoire de 1938 à 1939, de cette fuite obligée, connue sous le nom générique de la Retirada.

Et là, je me suis rendu compte que nous avions marché sur les cendres de cette horreur. 

Mais avant de raconter ces  découvertes du sentier libérateur vers la France, un retour en arrière s'impose pour introduire cette anecdote car sans cette rencontre hasardeuse, je n’aurai jamais oser m’aventurer en haute montagne parfois sur une ligne de crêtes effilée. 

En 1991, nous mangions avec deux collègues, Dominique et Jean Louis dans un petit bistrot sympa du 18e arrondissement  de Paris.

Soudain au milieu du repas, mon voisin de table m'interpella. Pour lever toute ambigüité, il me précisa qu’il était inspecteur de police et qu’il était originaire de l'Ariège, et comme mon accent landais l’avait intrigué, il me demanda mes origines.

Puis vint le temps du dialogue : le premier sujet abordé tourna autour de Christian, le Président de notre trinquet car notre Inspecteur Columbo le connaissait bien. Et il le détestait, tout ça à cause du rugby ! Car l’un était arbitre, notre Christian, et l’autre, entraîneur d'un club de rugby valdoisien. 

Et notre policier avait eu maille à partie avec l’arbitre. Il me raconta que cela s'était très, très mal passé à tel point que Christian avait demandé à l’inspecteur Colombo de quitter le stade ! 

J’avais eu l’occasion de rapporter cette anecdote à Christian qui m'avait confirmé en me précisant que ce flic était un vrai " coun "(confère le chef Chodard dans le second film de la trilogie de  la 7 ieme Compagnie !)

Pour finir, cet échange fabuleux allait nous ouvrir des moments de plénitude en montagne car au moment du café, l’inspecteur Colombo me demanda si je connaissais les lacs des Hautes-Pyrénées puisque je lui avais dit que nous allions en vacances en famille à Aulon.

Et comme j'ignorais tout de ces merveilles, il me recommanda une randonnée à faire en priorité en dessinant le croquis de la balade sur la nappe. Son tracé achevé, il  la déchira et me le donna. 

Et avec Peio, nous avions attendu notre première virée en haute montagne pour se lancer.

Munis de la carte IGN TOP 25 : 1647 OT, nous avions débuté notre aventure au parking du pont d'Espagne au-dessus de Cauterets.

Et après avoir doublé le refuge Wallon, nous avions assuré l’enchaînement des quatre lacs : Nère, Pourtet et les deux derniers  d’Embarrat.

Illustration 2

Cette randonnée allait nous ouvrir les portes pyrénéennes  des autres lacs et cols d'altitude puisque nous avions compris ce jour-là que nous passions ce genre de balade sans soucis.

 L’histoire de la Retirada ignorée passe par l’hospice du Rioumajou !

J’adorais camper dans le coin lorsque j'officiais comme mono de la colonie de vacances des Landes à Jézeau.

La vallée du Rioumajou a toujours été un passage obligé dans la  traversée des Pyrénées : pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, bergers et troupeaux et … les Républicains espagnols fuyant leur pays !

En revoyant toutes ces escapades qui avaient illuminé l’insignifiance de la vie, un sentiment de malaise venait de m’envahir.

Car j’avais parcouru tous ces territoires comme un innocent aux mains pleines (expression de la mère Etcheu) sans me rendre compte des drames qui avaient jalonné ces parcours, du port d’Ourdissétou aux vallées du Rioumajou et de Bielsa. 

Les vaincus de l’outrance fasciste descendaient se réfugier à Fabian, Aragnouet, Arreau ou Saint Lary après avoir passé ces cols d’altitude. 

Et aujourd'hui, je me rends compte de la noirceur de ces histoires au milieu de ces paysages de rêve.

Car avant le franchissement de ces cols enneigés en 1938 dans ce coin de la montagne pyrénéenne, les républicains espagnols étaient harcelés par l’aviation italienne ou espagnole, et au sol par les fascistes de Franco.

L'étude s’est ensuite poursuivie en revoyant les passages des cols de la Géla, de Clarabide, du Port-Vieux que nous avions réussi à atteindre l’année suivante. Le Moudang bien sûr et tant d’autres.

Puis pour compléter ce dossier j’avais demandé des conseils à un sérieux professeur d’histoire, Georges Bertrant-Puig dit Jordi puisque son père avait connu le drame de la Retirada.

Je l'ai toujours écouté religieusement comme lors de sa conférence à Naves ou lorsqu’il tenait le stand des livres de l’ACER à Montalzat au retour d’une randonnée mémorielle annuelle qui va de la gare de Borredon au camp de concentration de Judes.

Pour mes camarades toutes tendances confondues, je précise que Georges est aussi un historien de l’IHS-CGT Métallos, c’est dire le talent de ce garçon !

Et s’il me dit : “ Marco tu exagères ”, je lui rappellerai son article dans les Cahiers  d’Histoire de la Métallurgie N° 52 de mars 2016 que l’on trouve sur le net.

Je me souviens aussi qu’à Montalzat, un vieux monsieur s’était arrêté devant le stand pour acheter un livre qui lui plaisait. Il tournait et retournait le livre de Félix Carrasquer Les collectivités d'Aragon : Espagne 36-39 car il était tout étonné de trouver ce livre sur un stand de l’ACER

En dévisageant le vieil anar, j’ai compris qu'il pensait que nous étions tous les deux des communistes purs et durs de la tendance trotskyste opportuniste d’Antonov-Ovsenko !

Il avait fini par acheter le livre avec cette interrogation qui le taraudait ! Je connaissais l’histoire de ce livre mais je n’ai rien dit, car de le voir heureux, suffisait largement à notre bonheur. 

Alors qui était Félix Carrasquer ? Je cite Cécile Morzadec Professeure d’Espagnol pour répondre : 

[… ] L’expérience méconnue de l’école Élisée Reclus créée en 1935 par le pédagogue anarchiste aragonais Félix Carrasquer est intéressante à bien des égards. Elle nous permet de prendre la mesure de la circulation des idées de l’éducation nouvelle et de l’éducation anarchiste dans les années 1930, mais également d’observer le fonctionnement d’une école hors du commun à la croisée des idées pédagogiques de Francisco Ferrer (1859-1909) et Célestin Freinet (1896-1966).

Je n’en dis pas plus … mais n’oublions pas que grâce à Georges, j’ai pu faire par deux fois la marche qui débute de la gare de Borredon sur les traces des parias espagnols, avec en prime la découverte à l’époque d’un sacré inconnu, François Tosquelles récemment retrouvé en Margeride !  

Et Georges, toujours passionné vient de m’envoyer des renseignements sur son père qui avait franchi les Pyrénées plus à l’est de ces coins de montagne que je connaissais bien avant de se retrouver interné à Septfonds :

 […] Marco, mon père s'est engagé dans la colonne catalane " Macia Company " puis il a fait le 4 juillet 38  l'école populaire de guerre de la région catalane. Il en est sorti le 27 novembre 1938,  lieutenant de campagne pour la durée de la guerre. Il a ensuite été dirigé sur la 38 ième brigade mixte, la 72 ième division du 5 ième corps commandé par le colonel Del Barrio. Le 13 février 39 il a passé la frontière à La Manere. Ensuite St Laurent de Cerdan puis Septfonds. Maintenant tu sais tout.

Merci Georges, et merci à toi Roberto qui avait si bien répondu aux questions du jeune journaliste basque à Gurs. Tu m’avais sorti une belle épine du pied, moi qui ne comprend ni le basque et à peine l’espagnol. Je lui dois aussi la connaissance des Giménologues que j’avais eu l’occasion d’interroger pour mes recherches historiques.

Illustration 3

Merci à vous tous camarades de l’ACER car mes œillères étriquées dites libertaires avaient trop longtemps buté sur une histoire mal connue que m’avait dévoilée sur le bout des lèvres, Nico tellement j’étais obtus.

Poursuivons nos recherches du côté des Lacs de Baroude.

Cette randonnée nous renvoyait à nouveau à l’histoire de la guerre d’Espagne. Nous étions partis toujours en compagnie de Peio à l’entrée du tunnel de Bielsa derrière Saint-Lary.

Arrivés au Refuge de Barroude pour nous ravitailler tranquilles, le  gardien m’avait mis une soufflante lorsque je lui avais demandé ce que je faisais des déchets ?, mais passons, la suite est plus intéressante. 

Nous étions montés jusqu’au Soum de Barroude avec l’intention de descendre de l’autre côté par le Port-Vieux.

Illustration 4

Hélas, au sommet, avant d’aborder la ligne de crêtes, un brouillard tenace nous obligea à nous replier vers le refuge et les lacs.

Et ce n’est que tout récemment en étudiant au calme, Georges Véron, que j’ai lu ce passage sur Les Ravages de la guerre :

[...] Au Sud des lacs de Barroude, le port de Barroude ou de Barrosa donne accès aux anciennes mines de Parzan et à la vallée du Bielsa, qui furent sur le théâtre de violents combats, à la fin de la guerre civile espagnole. La 43e brigade gouvernementale et de nombreux réfugiés livrèrent là leur ultime combat. Ils étaient complètement isolés dans ce qu'on appelait la poche de Bielsa. Le seul ravitaillement leur parvenait clandestinement par les câbles de la mine de Parzan. Mais le câble fut saboté, précipitant la fin du combat. Dans les premiers jours de juin 1938, les rescapés firent route vers la vallée d’Aure, notamment par ce col, encore enneigé, au cours d'une retraite désespérée. Les ruines de Parzan encore visibles au bas de la vallée rappelle ce tragique épisode de la guerre d'Espagne.

Vraiment étonnant de lire ces commentaires dans un topo-guide !

Je dois avouer que j’ai lu tardivement ces  livres car ils ne devaient plus être en vogue lorsque nous avons découvert les Pyrénées ou plus simplement, je ne les avais pas repérés dans la librairie Le Marque-page d’Arreau.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ces randonnées légendaires ou historiques liées à la Bolsa de Bielsa, j’ai trouvé ce site avec des photos étonnantes sur ces dramatiques évènements : http://cirquedebarrosa.free.fr/index.htm

 Les dernières peu ordinaires

Nous en avions presque terminé avec l’avant dernière étape de la traversée  Aspe-Ossau dessinée par les beaux-frères, Eric et Alain ou si l’on préfère, par les deux Mobylettes béarnaises

Parvenus au cœur de la merveilleuse vallée du Soussouéou pour passer la nuit dans un refuge sommaire, une bergère bien présente nous mit des bâtons dans les roues si l’on peut dire ! 

Elle nous interdisait de passer la nuit ici alors que rien ne l’autorisait à prendre cette décision et pour entériner son diktat, elle appela à la rescousse deux de ses Patous agressifs.

Nous reprîmes alors le chemin pour remonter sur la ligne de crêtes qui se situait à 2000 mètres d’altitude. Là, un endroit idéal nous invitait à organiser notre camp puisque nous étions tous équipés pour passer des nuits dehors. 

Comme nous étions au cœur du territoire de l'ours, je m’empressais de marquer notre territoire en urinant aux quatre côtés de notre périmètre pour éviter que l’ours n'y pénètre.

Puis avec Txomin, nous étions partis chercher de l'eau dans le premier ruisseau venu.

Il avait purifié ce breuvage avec des pastilles adéquates. Enfin fort d’un équipement High-Tech pour la randonnée en montagne, Txomin pulvérisa consciencieusement son duvet et les alentours pour s’éviter les désagréments des moustiques en préparation de cette nuit étoilée. 

Bizarrement sa bombe anti-moustiques attira des cohortes d’insectes, comprenne qui pourra ! Et l'armée française en manœuvre survola le camp de nuit, à l’infrarouge, inquiète de découvrir un poste avancé de la tenaille non signalé, à moins que cela soit la bombe mystérieuse de Txomin qui avait attiré tous les parasites y compris l’armée française, on ne saura jamais. 

Finalement on avait réussi à dormir. Seul Romain, le fils d'Alain avait eu vraiment froid, car son duvet était plus que léger. 

Et la suite féérique se déroula le lendemain avec la fin de notre aventure et la formidable montée dans la neige jusqu’au col d’Anglas en suivant l'Immense Alain qui faisait la trace. Au col, toute l'équipe s'était regroupée avant de redescendre dans la vallée via le lac d’Anglas. 

Et à la fin de cette traversée, nous attendait le somptueux repas partagé en compagnie de toute la famille d’Eric !

Cambalès, la plus haute pour Peio 

Ce fut une superbe randonnée au départ du pont d'Espagne de Cauterets.

Pourquoi l'avoir retenue ? Tout simplement parce que le décor lacustre fut absolument féerique jusqu'au col puisque le sentier se faufilait au milieu d'un manteau neigeux. Au col la lecture de la carte IGN nous décrivait  la myriade de lacs qui nous entourait.

Je repensais aux dire d’Élisée Reclus :

[...] Je me sentais plus heureux sur le sommet secondaire [...]  je savourais le plaisir de satisfaire complètement mes regards à la vue de ce que neiges, rochers, forêts et pâturages m’offraient de beau. Je planais à mi-hauteur, entre les deux zones de la terre et du ciel, et je me sentais libre sans être isolé. Nulle part un plus doux sentiment de paix ne pénétrait mon cœur.

Je partage totalement ce constat car j'ai toujours considéré qu'il était aussi important de marcher avec ses yeux qu’avec ses jambes pour apprécier la qualité picturale de la montagne et de de son milieu.

Encore une fois, quelles leçons de bon sens compilées dans ce bréviaire de modestie, merci Élisée !

Mais le clou de la randonnée survint lorsque deux jeunes allemands nous rejoignirent au col après une séance engagée de grimpe d'un sommet voisin. Et lorsque je leur demandais la raison de leur choix des Pyrénées plutôt que les Alpes voisines, ils me répondirent franchement. 

Pour eux, il y avait beaucoup trop de monde sur les chemins alpins et la sauvagerie de ce massif leur correspondait. Et même si l’on s’en doute, ils parlaient un merveilleux français.

Enfin, mon vieux métronome basque n’avait jamais été aussi haut dans la montagne, le col était annoncé à 2706 mètres alors que l’Anie (Auñamendi)  pointe à 2504 ! 

Illustration 5

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