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Billet de blog 13 décembre 2021

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Amiens vaut mieux que deux tu l'auras !

Et c’est Patrice qui va nous expliquer comment ne pas se mettre Martelle en tête si l’on suit ses déroulées dans cette ville qu’il connaît comme sa poche ! La chance, car Patrice est certainement le personnage le plus remarquable que j'ai rencontré lors de mon intermittence sociale en Picardie.

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1 En suivant le guide-pays Patrice 

Pourtant rien ne laissait penser que nous allions devenir de véritables complices car Patrice avait un peu de mal avec mes gasconades libérées pour ne pas utiliser un autre libelle, et de mon côté, son mutisme contrôlé me perturbait.

Le déclic eut lieu lorsque Patrice m'avait raconté un lundi, qu'il avait été joué avec son groupe de rock dans la Zone Nord d'Amiens pour soutenir les grévistes qui travaillaient pour les grands groupes capitalistes qui, depuis se sont cassés. 

Ou comme disent les beaux parleurs à leur services :  "nous avons dû externaliser la production à cause de la concurrence pure et parfaite mais tout de même sauvage de martiens venus de la mer de la tranquillité boursière de  toutes les Wall Streat du monde entier! ".

Et au diable si les travailleurs restent sur le carreau !  

Si tout le monde avait avaient mis en pratique cette évidence du syndicalisme révolutionnaire : " Le syndicat prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste ",  on n'en serait pas là !

Illustration 1

Mais bon, n'épiloguons pas puisque l'immuabilité du système capitaliste a été validée par les les tenants de l'ordre bourgeois fussent-ils de gauche comme de droite ! 

Ce jour-là, j'ai su que Patrice était un mec bien ! Et comme il connaissait Amiens comme sa poche, je n'ai cessé d'apprendre à son contact même si ce n'est pas lui qui m'a révélé mon temple personnel de la rue Rigollot !

Et comme une année, j'avais une demande particulière du groupe des Imprévus des Mousseaux, surtout de la part de son inspiratrice Sandra qui voulait découvrir le marché de Noël d'Amiens, j'ai bien sûr sollicité le Camarade-pays pour nous guider.

C'était un 5 décembre exactement comme aujourd'hui !

Bien sûr j'avais demandé à Patrice de mettre au programme un court passage devant mon mon temple de la raison mais les Imprévus restèrent de marbre après ce bref passage historique. Exceptés Marie et Mikel qui connaissaient la fameuse école de la rue Rigollot !

En revanche, les imprévisibles Imprévus s'éclatèrent dans le quartier Saint-Leu, devant les illumination de la cathédrale, et dans la traversée du marché de Noël. Sandra et ses copines étaient aux anges !

Ah le Papa Noel, cet illusionniste ravageur de consciences appauvries !

Moi je n'y ai jamais cru pour la bonne et simple raison que le 25 décembre, je recevais 2 clémentines que je reconnaissais au teint presque rouge mais pas tout à fait et une boite S ou M de chocolats !  

Pour poursuivre les rêveries accompagnées des Imprévus, Patrice nous emmena déguster un vin chaud dans son QG au centre d'Amiens. J'ai pris un vin froid, je préfère.

Puis comme les Imprévus avaient à présent  un petit creux, notre amiénois préféré passa un coup de fil à un copain qui tenait un restaurant qui pouvait accueillir un groupe conséquent.

Du grand art le Patrice ! Génial comme d'habitude. Hélas, il nous abandonna pour rejoindre son adorable Laure et leurs non moins adorables grandes filles qui sont le reflet familial de leurs parents. 

Et pour tes performances toujours répétés en Picardie, je te remets le Premier Prix Pouget-Grifhuelles pour l'ensemble de ton œuvre. Et tout le monde n'a pas eu la chance de le recevoir puisque ce fut une première et certainement une dernière puisque je déteste les pèlerinages ! 

2 La découverte amiénoise doit s'incruster dans une libraire pour être complète !

Déjà on ne se met pas Martelle en tête lorsqu'on déambule dans Amiens. Lorsque je poussais la porte de ce librairie et j'y allais régulièrement, je suivais ce circuit : bandes dessinées, topo-guides bien sûr, philosophie puis histoire.

Et pour illustrer ce canevas classique, j' ai sélectionné ces trois ouvrages.

Illustration 2
Sur les sentiers balisés par l'histoire sociale de la baie de Somme au coeur d'Amiens chez Patrice !

Dans le remarquable livre de Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir, j'ai eu le plaisir de retrouver mon camarade  Émile Pouget.

Or, je luis dois beaucoup car si j'écris aujourd'hui sans complexe, c'est grâce à ce militant anarchiste de haut vol devenu syndicaliste à la CGT, bien sûr.

Oui grâce à Emile Pouget, j'écris en Père peinard

Quand à mon second professeur de syndicalisme révolutionnaire, Victor Griffuelhes, j'ai retenu sa maxime : " Le bonheur se réalise et se conquiert, il ne se donne pas ".

Illustration 3

Lorsque je feuillette ces livres ou les relis, je ne peux pas passer sous silence le talent de Jules Grandjouan, ce grand dessinateur ignoré aujourd'hui ou oublié !

Un camarade aussi. Talentueux.

Lorsque j'avais été prospecter l'incroyable réserve historique de l'Union locale CGT de Tarnos, j'étais tombé sur un véritable trésor avec ce livre qui compilait les dessins de Grandjouan.

J'espère simplement que les camarades de l'UL le sortiront un jour de l'ombre afin que notre camarade génial retrouve la lumière incandescente qu'il a propagée à travers ses dessins où il montre les crimes sanglants de ces sociaux-traitres abjects comme Jo Clemenceau ou Aristide pas Briand du tout ! 

Quant au livre, Voyage en terre d'espoir qui rend hommage aux révolutionnaires d'hier grâce à Jean Maitron et à ses successeurs, j'ai vérifié si le boss de Mediapart était dans la ligne, dans ma ligne avant de l'acheter. 

Et comme j'avais croisé James Guillaume, Lissagaray, Maximilien Luce, Monatte, Rajman du groupe de Manouchian, les frères Reclus, Rosmer, Victor Serge, je lui ai validé ce livre qui accompagné la mémoire de l'incertitude révolutionnaire.

On me demande parfois pourquoi j'écris ?

Tout d'abord, je dois dire que je suis déjà libre d'écrire ce que je veux et que j'ai toujours eu cette opportunité  y compris à la CGT, n'en déplaisent à tous ces pitres médiatiques ou ces philosophes bouffe-gamelle qui n'écriront  que leurs pactes de la Collaboration au capitalisme et/ou l'asservissement à la Bourgeoise qu'elle soit de robe ou d'épée, de gauche ou de droite ! 

Ensuite je m'attache à montrer que les anarchistes souvent vilipendés par ces lapins crétins qui ont de quoi largement s'occuper avec tout l'attirail de propagande qui les encadre, savent parfaitement écrire. 

Et certains comme Signac, Pissarro, Maximilien Luce ou Grandjouan dessinaient comme des cadors. 

Et comme ils avaient des idées qui me plaisaient, autant le faire savoir.

Mine de rien ce passage en Picardie fut une formidable aventure au-delà des basiques de la rue Rigollot ou de la fantastique baie de Somme.

À à bientôt Patrice ! Je ne te dis pas merci puisque c'est une juste une convention bourgeoise qui sert  à justifier le statut du dominé face à cet usurpateur dominant dans les rapport sociaux  !

Pour ceux qui contestent cet axiome, je l'ai validé en théorème lorsque je vendais du " cognitif gorzien " !  

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