La libération de Morteau (Doubs) et le Résistant FFI Robert Samson

Il est donc grand temps de mettre en lumière ce passé pour combattre ce mur de bêtise et de haine que propagent ces descendants frustrés ou revanchards de la défaite collaboratrice avec les nazis en France, de simples descendants de Maurras ou de Pétain qui éructent à longueur d’antenne leur détestation de leur être.

Il est important de rappeler de temps à autre à ces fossoyeurs du viva la muerte pour les autres, qu’ils peuvent s'exprimer en démocratie et non dans leurs cages totalitaires fantasmées ou hélas existantes dans le Monde !

Je rappelle aussi tout ce que nous devons à ces hommes courageux en diables, ces Résistants, qui comme comme  Robert s'est engagé a 17 ans dans la Résistance aux côtés de son père Jean.  

Par chance, Jean-Mi, mon historique compagnon de vie sociale, avait gardé tous les documents que nous allons  détailler dans ces deux parties :

I La libération de Morteau 

Robert Samson était né le 09 octobre 1927, il est décédé le 05 avril 2020 à Morteau. Quand il entre dans la  Résistance à 17 ans aux côtés de son père Jean, il est alors agent de liaison .Il assure aussi le ravitaillement du maquis autour du val de Morteau. 

Étudions à présent la libération de Morteau du 24 août 1944, grâce aux documents (photos, comptes-rendus  et articles de presse qu’avait précieusement gardés Robert). Pour la raconter dans ce billet, nous l’avons essentiellement convertie en PDF et en photos.

Je laisse aux véritables historiens le soin d'expliquer ces faits.

Commençons par la récit complet du Résistant de Marcel Bidaux et ami de Robert 

La libération de la ville a eu lieu le 24 août 1944 et cette date est tout sauf anodine !

Malgré les ordres reçus de bien attendre que " le perroquet  ne soit pas monté  à l'échelle ", les maquisards qui en avaient assez de cette domination monstrueuse contrôlé dans toute l’Europe par cette armée allemande, aux ordres de ces nazis et du premier d'entre, le ridicule autrichien  à la courte moustache (un modèle de bon à rien ou de bon aryen de la banalité du mal ou de l'exemple même du perdant radical cher à  Hans Magnus Enzensberger), décidèrent d'intervenir sans tarder pour délivre la ville.

Si vous n’avez pas lu Hammerstein ou l'intransigeance : Une histoire allemande de Hans Magnus Enzensberger, n’essayez pas de me contredire, pour moi, Rommel, Guderian et Heidegger furent des nazis,  point barre ! Simple remarque au passage pour les pitres actuels qui jactent sans arrêt sur la supériorité de la race blanche, confondant les chats et les chevaux avec les hommes, quelle bande de cons ! 

Mais revenons donc au départ de notre traversée historique du Val de Morteau en compagnie du Maquis au soir du 23 août. Le lendemain, le 24 août Paris est libérée ! Ils attaquent la ville, il faut donc s'emparer de la Villa Bougaud où siège la Kommandantur !  

Le détail de ces journées est consigné dans ce pdf .

Ce qui est gênant, dans ce remarquable compte-rendu, c'est qu'il n'est pas signé ni daté. Je me doute du nom de la personne qui l'a écrit en regroupant les autres documents  conservés par Robert Samson puis Jean-Mi mais je préfère attendre la confirmation avant de l'écrire.

En attendant de connaître l'auteur, je retiens la conclusion : 

[ ... ] Cette libération, certes prématurée, n'a pas été sans effet heureux. Tout d'abord, elle a mobilisé les autres maquis de la région en vue d'une action prochaine. Mais surtout - c'est ce qui a été dit par al suite - elle a obligé l'Etat Major de la Ière Armée à accélérer sa progression le long de la frontière en direction de Mouthe, Pontarlier et Besançon.       

Pour ceux qui sont passionnés d'histoire, ils liront ce document remarquable, les autres se contenteront de regarder les photos, à chacun son idée.

La libération de Morteau et Villers-le-Lac se soldera par quatre blessés allemands dont deux mortellement et quarante-deux prisonniers.

Morteau est donc l’une des premières villes de Franche-Comté à être libérée. Voici la reddition de l'armée allemande   

Comme la Seconde DB pour libérer Paris, le 5 septembre l’Armée régulière fait son entrée dans la ville, à la tête du 3ème régiment de tirailleurs algériens.

Ce régiment composite, a été formé en Afrique du Nord et a débarqué le 15 août en Provence.

Le 24 septembre 1944, venant de Besançon et se rendant à Maîche, le Général de Gaulle, accompagné des généraux Koenig et de Lattre de Tassigny, s’arrête à Morteau et passe en revue une section de la 1ère Armée.

J'ai donc consigné la suite de cette histoire dans un second billet pour rendre hommage à Robert Samson et à tous ceux qui ont accompagné cette libération mais avant, je reviens sur les photos des maquisards sachant que certains d'entre aux n'ont pas connu la fin de l'histoire ! 

I Les Maquis du Val de Morteau

Enfin pour revenir à la libération de Morteau cette dernière photo !

Fin de la première partie