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Marc Etxeberria Lanz

Toujours harmoniste reclusien et rabelaisien au 1 janvier 2025 !

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Billet de blog 25 mars 2023

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Une simple mélharmoniste d'un retraité heureux mais toujours en colère

J'ai commencé à écrire ce billet qui associe la mélancolie à l'harmonisme dans l’avion qui nous emmenait vers Taiwan pour aller embrasser une toute nouvelle petite fille créolisée, née à New Taipei City il y a presque un an !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je précise que ce voyage à Taiwan n’est ni une désertion, ni une Sigmaringen arrangée devant le fait du prince de cet autocrate borné à l’évidente fleur de lys usurpée mais la découverte d’un pays inconnu où vit notre petite famille agrandie.

Illustration 1
Survol des Alpes au-dessus de l'Autriche

Ce voyage avait été programmé depuis longtemps alors la Rue, mon habituel chemin de contestation légitime se passera de moi pour effacer cette nouvelle mascarade de réforme des retraites.

Outrance classique des détricoteurs en chef des Jours heureux avec dans le désordre les Juppé, Raffarin, Hollande, Jospin (alors premier ministre de Chirac, qui avait validé en douce à Barcelone en 2002 un accord pour repousser l'âge de la retraite à 65 ans),  Sarko et Macron  qui prolonge ce sabotage sociétal classique ….

Juste des faits du prince intolérables pour éventuellement renvoyer l'ascenseur à certains de leurs copains-soutiens (capitalistes unis pour intensifier le vol historique) qui auraient aidé à financer ou à investir dans leurs dispendieuses campagnes à l'élection présidentielle !

Elisabeth Borne en mission auprès d'Emmanuel Macron, ce Picrochole ridicule des temps modernes alors qu’il n’est qu’une relique des temps anciens, ne fait qu'appliquer la traditionnelle supercherie des ministres de la République embourgeoisée :

On est obligé de flinguer cette histoire des Jours Heureux car on se doit d'aider nos copains déjà riches, à engranger un max pour la familia, les amis de la familia, sans oublier la cantina, car c'est tout ce beau monde qui nous permis de nous hisser sur le Pavois ! "

Attention, à partir de là on peut sauter ce premier couplet si on n'a pas la couenne assez épaisse comme disait ma mère, pour l'encaisser.

En effet, si vous n'avez pas lu une seule ligne du camarade Pouget sur l'action directe et le sabotage subtil de la force de travail bradée aux voleurs historiques alors continuez à ressasser vos critiques à l'eau de rose de vos célèbres aboyeurs chéris mais n'essayez pas d'intégrer vos  lézardes psychanalytiques aux sentiers lumineux de la révolte naturelle, ça ne peut pas matcher.

Comme il restait 6 heures de vol dans  l'avion qui nous emmenait la tête dans les nuages dans un lointain pays, je continuais d’écrire avec un premier arrêt sur images lors de la période socialiste qui court de 1981 à 1983 (et plus précisément de mai 1981 à juin 1982).

Le ministre du Travail s'appelait alors Jean Auroux. Ce fut un cégétiste (voir sa fiche sur le Maitron) même si j'ignore s'il était toujours encarté à ce moment-là ? 

Le second arrêt sur images nous montrait mon père montant à Paris en tant que représentant de la Fédération CGT des Cuirs et Peaux. Lorsque la retraite arriva quelques mois plus tard, il prit un malin plaisir  à contourner l’usine à trois bandes tenue à l’époque par les allemands. Et il était tout simplement heureux de cette délivrance.

Je rappelle que les fascistes espagnols en 1936 puis les collabos de 1940 en France lui avaient tué le rire et c’est la CGT qui lui avait redonné le sourire ! Alors lorsque j’entends ces péroreurs devenus ministres parler de « pénibilité », j’ai juste envie de leur dire :

« Mais fermez vos gueules, vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous qui n’avez jamais rien foutu de votre vie à part jacter sur la puissance de votre inutilité sociale convenue ! »

Quant aux fascistes de la Celtique de souche et son petit poulain, je leur réserverai un emploi pratique dans les ruines pétainistes pour les aider à expier leurs outrances ou lacunes historiques converties en crimes mémoriels !

Car tous ces sinistres ligueurs insalubres à la remorque de Picrochole oublient que mon Ambroise Croizat des Jours Heureux était lui aussi à la CGT ! Et à votre laideur humanitaire, je réponds par cette invective :     

Merci messieurs les Résistants, merci  messieurs des Jours Heureux, merci la CGT, moi, je n'oublie pas ce que je vous dois !

Et dans ma grande bonté, j’ai même une possibilité de retraite anticipée pour vous tous : vous pouvez écrire des livres sans intérêt produits par un Bol Doré avec dédicaces assurées dans les supermarchés.

Quant aux affidés de notre Picrochole au nez pounchut, ils auront Versailles ou Écouen à disposition comme maison de retraite.

Écouen est un magnifique musée de la renaissance où je verrai bien Picrochole 49.3 postuler pour un emploi réservé : guide du néant dans l'ancien château d'Anne de Montmorency.

Ou à Versailles, où après sa démission, il pourrait se réfugier comme un Thiers-Etat s’il estime que la République est à nouveau en danger ! (avec l’aide d’un l’Archer pour protéger sa fuite à un train de sénateur !)

Je posai le stylo pour relire au moment où l’avion entamait sa descente …

Bien sûr j’ai repris ce texte lors ce tout récent retour en France …    avec cette dernière image.

Illustration 2
Mes camarades amiénois de 1906 qui m'ont légué une autre idée de la CGT

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