Et pour railler l'ambiance générale actuelle de ce monde qui marche sur la tête, oubliant la machine à remonter le temps de l'indifférence, je dois reconnaître que j’ai eu la chance de rencontrer un Dieu et un Maître, dans sa représentation passée, Élisée Reclus.

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Alors pour effectuer cet ultime pèlerinage de la raison, j'ai chargé mon sac à dos pour raconter une dernière fois mon histoire personnelle avec le géographe-anarchiste oublié par ces Thiers-État de l'apprentissage du conventionnel et de la soumission !
Mais revenons quelques années en arrière pour essayer de comprendre pourquoi le cheminement chaotique de l’engagement politique va m'ouvrir les vannes de l'incroyable liberté reclusienne !
Enfant de la classe ouvrière, me parents ont participé parfois involontairement au développement d'une Identité-racine à connotation sociale orientée.
Puis ils avaient choisi de m'envoyer faire des études plutôt que d'aller travailler à l'usine de chaussures de mon village natal, Tyrosse.
Et je n'ai jamais oublié que si j'étais né dans une autre famille de réfugiés espagnols, j'aurai fait de la "Stan Smith" à la chaîne au lieu d'étudier le Capital de Karl Marx !
Comme quoi, être né quelques part …
Bien plus tard, Georges Séguy, alors premier secrétaire de la CGT avait fait passer ce message à ma syndicaliste CGT de mère :
« Lorsqu’on appartient à l'Avant-garde éclairée du Prolétariat, on se doit de faire des études ! »
On se doute bien que le camarade chef ne l'a pas dit en version léniniste en 1975 chez mes parents à Tyrosse !
En revanche, il leur avait conseillé de surveiller d’éventuelles dérives gauchistes très à la mode en ces temps de révoltes où l'Haby ne faisait pas le moine !
J'aimais bien la logorrhée exaltée de la maladie infantile du communisme léniniste mais comme j'étais déjà vacciné au communisme marxiste-léniniste d'obédience trotskyste, j'étais immunisé !
Pourtant je fus sanctionné après deux ou trois écarts intérieurs mal exécutés !
J'avais trop tiré sur la corde et on ne joue pas impunément avec les coursières de la liberté alors la tumade fut inévitable :
« Fini la politique, fini la Révolution tu verras ça plus tard et par la même occasion fini le rugby ! Jeannot Grocq (Instituteur et surtout créateur de l’école de Rugby de l’UST) m'a confirmée que tu ne seras jamais un grand joueur ! »
Ce n’était pas négociable ! Il fallait que je respecte le choix de Georges et de Marcelle qui voulaient faire de moi un Txé (en français, Ché).
Alors adieu le prosélyte de la nation et à moi l’étude marxiste vilipendée par ces cuillerées en argent qui n’ont jamais rien compris à la finesse comme du gros sel du texte biblique de Marx !
Mais mon " Capital " perso, je le garde comme une relique, type suaire du Croisé légendaire car il a été introduit par Althusser (mais ça je l'ai déjà dit dans un billet précédent, précision pour Jean Mi !)
Alors pour résister au conditionnement intellectuel de ces études formatées à la sauce capitaliste, je me suis enfermé dans une tour d’ivoire pour essayer de dépasser sur une échelle révolutionnaire des "hommes doubles" comme Victor Serge ou Daniel Guérin.
Pour cela je devais faire la synthèse entre l'autoritarisme du communisme de caserne et l'irréalité du communisme débridé et infantile dit libertaire.
Quelle prétention ridicule !
Car si ces deux Authentiques de la Révolte libératrice avaient échoué, ce n'était pas un trublion à bâtardise révolutionnaire basque accolée à un gascon ressuscité qui allait y arriver.

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Alors j’ai abaissé mon curseur en me contentant de faire de l’action directe dans une organisation syndicale connue, la CGT qui tient la route n’en déplaisent à tous ceux qui passent leur temps à critiquer pour mieux s’affranchir de leur soumission acceptée à l’ordre capitaliste et militariste qui traverse le monde économique d’hier comme d’aujourd’hui !
Puis j'ai eu la chance d’appartenir à la branche que je considère comme historique de la CGT.
Pour les nuls en histoire et surtout en Histoire sociale qui pensent que les congés, la Sécu ou les Droits des travailleurs sont arrivés par la hotte du Père Noel, j'ai mis cette info pour montrer combien ce mec est vachement important pour les vendeurs de Force de Travail d'hier et surtout d'aujourd'hui qui se coltinent les déjantés absurdes qui gèrent le capitalisme outrancier et destructeur !
Et ne comptez sur les enfumeurs des programmes d'histoire de la Soumission Nationale cuisinée au wok pour vous en parler, alors j'ai aussi profité de ce billet pour saluer le camarade Victor Griffuelhes dont la CGT et l'IHS-CGT commémorent la mort !
Victor, Emile, Fernand, Pierre et Georges (Yvetot) n'ont cessé de peupler mon imaginaire réaliste révolutionnaire depuis plus de 44 ans, c'est pourquoi je me porte intellectuellement comme un charme ; physiquement c'est autre chose, je ttanque !
Et malgré cette oscillation entre le marxisme échoué et l'anarchie foutraque, j'ai sollicité Élisée Reclus, afin qu'il m'aide à comprendre d'autres horizons débridés à des fins de transmission aux générations futures !
Pour ceux qui pensent que je rame à contre-courant, je confirme mais j'ai toujours détesté les remugles fascistes que les fumerolles soient noires ou les oubliées qui elles, hélas, furent parfois bien rouges !
Un dernier point avant de lancer le déroulé de ce dernier pèlerinage reclusien, j’ai eu encore la chance que mes parents me transmettent la passion de la marche à pied, j’y ai simplement ajouté le sel de l’inconscience de l'égarement qui est une réponse incontrôlée à toute structure sociétale oppressive !
La structure, c’est bon pour les moutons, l’irraisonnée, l’incontrôlée c’est la Liberté ! Et ça, c'est Reclus qui me l’a appris !
Pour décrire mon parcours de communist pilgrim à la sauce reclusienne, je l'ai relaté en quatre étapes : de Sainte Foy-la Grande à Orthez en passant par La Suisse et Quélern.
- Sainte Foy la Grande
Au retour de Limoges, j’ai refait à deux variantes près ce classique du genre : de la bastide de Sainte-Foy où l’on respire cet air reclusien à tous les coins de rue jusqu'à Pineuilh, j’ai emprunté le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle !

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Avouez que pour un pèlerinage de l’immanence-transcendantale, ça commence fort !
Moi aussi je peux dire autant de conneries que les philosophes de la décadence, ces anciens de gauche ou dit "gauchistes" qui, à force de prendre des avions à réaction, en sont devenus les chantres.
Par ordre de médiocrité : l'Intermittent socialiste qui en lisant Marx à la plage a découvert que Karl a bruni, l'Identitaire malheureux qui réplique ça à longueur d'antenne quelle que soit l'antenne d'ailleurs, enfin l'Accusateur-affabulateur de Balma, réincarné en Fouquier-Tinville en 2013 !
Comme d'habitude, je ne cite pas le nom de ces recalés du théâtre de marionnettes de Lyon depuis que ces pools laids ont tourné au vinaigre alors qu'au départ ils se destinaient à de la Crianza !
Deux kilomètres plus loin, toujours sur le chemin des étoiles des neiges d’antan, je repensais à ce blasphème (mort de rire !) proféré en terre sainte basque près de Saint Pied de Port, plus exactement à la Chapelle de Soyarza située au cœur d’un paysage étourdissant se prêtant autant au rêve qu’à la méditation.
Ce jour-là, en présence de Peio, l'ex plus grand guide de randonnée d'Euskadi, de Jean Mi, l’homme qui m’a dévoilé l’Anarchie en Suisse et de Txomin, ce grand penseur basque qui disait que " ne rien faire ne lui avait jamais fait peur ", je consultais le livre d’or de la Chapelle !
Et je fus assez étonné de voir que tous ces égarés de la conscience remerciaient une irréalité de les avoir fait souffrir !
N’y tenant plus, j’écrivis cette évidente réalité : "Le GR 65 n’a pas besoin de scories irrationnelles, il se suffit à lui-même, signé un ancien de la Colonne de Fer, Bakounine ", sous les yeux scandalisés de Peio et amusés de Jean-Mi et de Txomin !
Je pense que Reclus n’aurait pas apprécié cette saillie !
De par son éducation (son père fut un pasteur protestant rigoriste) mais aussi parce qu’il pensait que l’Anarchie était une science de l’Homme d’un niveau tel qu’elle ne supportait pas la médiocrité de la pensée ou de l’écriture !
J'avais relu ma provoc' cinq ans plus tard puisqu'aucun pèlerin sérieux n'avait osé la biffer. Et lorsque j’y suis repassé avec Thierry, le petit navarrais à filiation cénétiste, l’ordre religieux avait fermé boutique !
Je redevins sérieux dans la traversée des vignes jusqu’au panneau où l’on pouvait lire les réflexions poétiques et philosophiques d’Élisée Reclus avant de revenir vers la Dordogne après un égarement coupable programmé par mon inconscience.
La cité foyenne retrouvée, je pensais à ces Reclusiennes qui sont organisées ici-même en juillet depuis 2013. Cette année, elles auront comme thème : Evadons-nous !
- Quélern
Un grand saut dans l’espace-temps et je retrouvais Reclus dans une situation plus que compliquée car il avait tout perdu et il en était conscient :
« La Commune de Paris était en guerre contre les troupes de Versailles, et le bataillon dans lequel j'étais entré avait été fait prisonnier sur le plateau de Châtillon. C'était le matin, un cordon de soldat nous entourait et les officiers moqueurs se pavanaient devant nous. Plusieurs nous insultaient ; l'un [...] pérorait sur la folie des Parisiens ; mais nous avions d'autres soucis que de l'écouter.
Plus loin :
« Après l'écrasement de la Commune de Paris, on put croire dans le monde officiel et courtisanesque d'Europe que le socialisme, l'élément révolutionnaire de la société, était mort définitivement enterré. L'armée française, sous les yeux des Allemands vainqueurs, avait imaginé de se réhabiliter en égorgeant, en mitraillant les Parisiens tous les mécontents et coutumiers de révolutions. En leur argot politique, les conservateurs purent se vanter d'avoir saigné la Gueuse. Monsieur Thiers, type incomparable du bourgeois parvenu, croyait l'avoir exterminée dans Paris, l'avoir enfouie dans les fosses du Père-Lachaise …
Toute ressemblance avec un Bien-élevé lui-aussi chez les jésuites qui avait dit « Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée », est totalement fortuite bien sûr !
Le Fédéré Reclus aurait pu être fusillé à Satory, déporté en Nouvelle-Calédonie comme le lui avaient spécifié les juges assermentés de l’infâme cancrelat Thiers, il fut finalement interné à Quélern.
Lorsque Reclus raconte les conditions ignobles de la déportation depuis Satory, on est suffoqué par la bestialité de tous ces rampants aux ordres. Et cela donne tout de même à réfléchir sur le mal absolu qui est une transmission certaine dans l'histoire.
C’est lors de la dernière étape de la traversée des Monts d’Arrée à la Presqu’île de Crozon avec les Harmonistes du Trinquet que j’ai retrouvé le Fédéré Élisée Reclus enfermé ici-même avec ses compagnons d’infortune, communalistes ou communards.

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Cette terre comme celle du Larzac avait été confisquée par l’armée, et puis un jour, comme pour la Septième Compagnie au Clair de lune, elle s’est retirée pour laisser la place à la traversée de la beauté paysagère de la triangulaire de Crozon.
- Reclus en Suisse !
Là, le professeur, ce fut Jean Mi ! Il avait commencé par me révéler la naissance de l’Anarchie au cœur des Fruitières de sa région, la Franche-Comté et le Jura suisse. Puis il m'avait fait rencontrer Proudhon à Besançon et Courbet à Ornans, avant de me conter sans jeu de mots l'histoire de l'industrie horlogère dans le Jura.
Les visites de La Chaux-de-Fonds et du Locle avaient clôturé ma formation.
Alors pourquoi ces villes suisses ?
Tout simplement parce que ces sites racontent l'histoire des Internationalistes Constant Meuron, James Guillaume ou Adhémar Schwitzguébel de la Fédération Jurassienne.
Car après leur désastreuse exclusion de 1872 à La Haye, ils fondèrent alors l’Internationale antiautoritaire des « collectivistes révolutionnaires » à Saint-Imier en septembre 1872 !
Eh oui de simples ouvriers horlogers (sans commentaires !).
Merci Jean-Mi pour ce voyage dans le temps de l'instruction ignorée par beaucoup de monde et de m'avoir emmené à Morteau, cette belle histoire que j'ai racontée dans ce billet que je remets pour les redoublants :
https://blogs.mediapart.fr/marc-etxeberria-lanz/blog/170521/les-utopistes-francs-comtois
Et Reclus dans tout ça ?
Il arrive, en Suisse !
Banni le Communard !
Fuera Eliseo !
La France de la Réaction versaillaise ne veut pas de l’intelligence, les capitalistes ont besoin d’une Force de Travail docile …
Lorsque la Suisse accueille des réfugiés politiques, des proscrits de la Commune et des révolutionnaires russes, au milieu de cette belle équipe internationale, Reclus va commencer à s'occuper aussi de sa Nouvelle Géographie universelle.
Et il va ainsi rencontrer un géographe anarchiste (encore !), Charles Perron qui est aussi un illustrateur génial ! !
Ce dernier dessinera plus de 3 000 cartes en noir et blanc et quelques-unes en couleur pour son camarade Élisée !

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J'avais découvert Charles Perron dans le livre La joie d’Apprendre en compagnie de Reclus mais aussi de Kropotkine, (et oui quand on aime, on ne compte pas ! )
Charles Perron pensait que l’éducation et l’instruction dispenseraient un progrès social qui irait vers la transformation de la société. Bon depuis que je viens de le relire, j’ai de sérieux doutes sur cette annonce même si ce n’est pas une raison pour se laisser aller … :
« L’ignorance, voilà le vice social organique, la cause première du désordre ! C’est là qu’il faut frapper, et frapper fort ; car si l’on fait disparaître cette lèpre, la vraie, la dernière révolution sera accomplie »
En 1876 Reclus et Perron voulaient créer des écoles libertaires et des universités populaires. Mais j’arrête là car même si Reclus a aussi travaillé à une autre façon d’apprendre avec Francisco Ferrer ; et on sait ce qui est arrivé au pédagogue espagnol, je ne vais pas ouvrir une nouvelle parenthèse car je dois repasser la frontière pour aller en Béarn !
Pour clore ce chapitre suisse, précisons que Reclus était un homme doux alors que Jean Mi, mon anarchiste Bellegarriguien préféré, lui, vient du Doubs !
- Mes Reclusiennes s'arrêtent à Orthez
Première surprise, je reçois un livre envoyé par Éric ! Un sacré cadeau.
Il s'agit d'un pavé qui s'intitule Le génie des frères Reclus. Elisée Reclus : 1830-1905 de Gérard Fauconnier l'orthézien !

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Et là je vais juste reprendre la phrase de Reclus qui dit : " [...] Le savant du jour n’est que l’ignorant du lendemain."
Tout ça pour dire qu'en lisant ce magnifique ouvrage, j'ai beaucoup appris.

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Puis j'ai poursuivi ma balade orthézienne en déambulant au gré des jolies choses que j'avais en tête à partir du Vieux Pont !
Et plus loin je me suis rendu compte en traversant le marché que je devais être au coeur de la Moutète, la salle mythique de l'Élan béarnais de la grande époque. Là, je me suis souvenu du légendaire Freddy Hufnagel qui avait planté 9 paniers à trois points au Real Madrid à Madrid ! Ouahhh !
Sans oublier ces autres basketteurs fort célèbres en Béarn mais aussi en Europe ! Les Paul Henderson, Mathieu Bisséni, Roger Duquesnoy bien sûr, mais aussi Christian Ortega, Alain Larrouquis, Frédéric Fauthoux ou les frères Gadou sans oublier Howard Carter.
Après cette sacrée surprise, j'ai acheté le livre de Béatrice Giblin pour compléter ma nouvelle collection reclusienne.
Dans L'homme et la Terre elle avait raconté leur drôle de révolution orthézienne. En décembre 1851, présents à Orthez au moment du coup d'État de Napoléon III, Élie et Élisée avaient appelé à la Révolte légitime contre ce fossoyeur de la République.
Mais comme ils se sont retrouvés légèrement esseulés, le lendemain devant l'hôtel de ville, on imagine facilement la suite ...
Et comme Napoléon III était tout sauf le sympathique loulou que l'on décrit parfois, ils ont dû fuir immédiatement.
Par la suite, la traversée du monde et des idées fut la préoccupation principale des deux proscrits.
J'ai poursuivi mon orthézienne en me promettant d'y revenir car après mon rendez-vous matinal, le temps avait filé et il fallait que je retourne à Tarnos.
Pour conclure cette dernière page de mes formidables reclusiennes passées, j'ai repris un extrait du Maitron pour évoquer la belle figure d'Élie l'ainée de la fratrie car il fut nommé directeur de la Bibliothèque nationale lors de la Commune :
" Le 29 avril, il était nommé par Édouard Vaillant directeur de la Bibliothèque nationale en remplacement de Jules Vincent.
[...] Élie Reclus prit ses fonctions à la Bibliothèque nationale le 1er mai, après avoir dû recourir aux services d’un serrurier pour pénétrer dans son bureau. Il se heurta à l’hostilité des bibliothécaires, prononça des révocations et « n’a pu qu’exprimer dans des projets, inexécutables à ce moment, des idées d’avenir sur le dépôt légal ou sur le rôle des bibliothèques dans la culture populaire »
[...] Sous la Commune, Élie Reclus avait fait également partie d’une commission chargée de la réorganisation de l’enseignement primaire, tandis que sa femme, ainsi que d’autres « citoyennes », s’intéressait aux écoles de filles.
Par contumace, le 3e conseil de guerre le condamna, le 6 octobre 1875, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation et les renseignements recueillis sur sa conduite antérieure furent « bons ». Il fut gracié le 11 mars 1879."
Source Maitron : Notice complétée par Michel Cordillot modifiée le 18 novembre 2021.
Et j'ai laissé le joli message d'Edwy Plenel que j'avais trouvais dans Voyage en terre d'espoir, très agréable bréviaire d'histoire sociale que j'avais acheté à Amiens pas loin du Temple charté 1906 de la Rue Rigollot, pour conclure avec Élisée :
« [...] Le plus original des géographes, précurseur de l'écologie politique et libertaire intraitable, figure évidemment au Maitron. Avec toute sa tribu tant la famille Reclus est une mine inouïe, où les engagements citoyens s'accompagnent d'audaces intellectuelles. »

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