On débute cette première partie à la presque sortie de Bidache.
Exactement au parking où on a une vue intense sur le château de Gramont. Et on traverse le cœur de la ville pour se diriger vers le fameux moulin de Roby.
Je retournerai étudier plus tard le cimetière juif et le port sur la Bidouze avec Cathy et Nico lors du second épisode qui sera décisif !
Quant au Terra Aventura, nous le ferons avec Dolorès, Fanchon et Iban. Alors le grand tour de Bidache sera bouclé.

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Cette balade emprunte le pont moyenâgeux qui enjambe le Lihoury. Alors allons-y ! Les photos du moulin assurées, nous pours9uivons vers Came. C’est drôle mais chaque fois que je traverse Came, je pense à la chanson de Nadau : Un dia dab Pepé (cames courtes, cames vieilles).

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Bref, on avançait tranquillement et on s'arrêta pour observer un monsieur qui plantait de la vigne ! Et là j’ai fait une " Eric " ce qui ne me ressemble pas ! Complétement inattendu, je me suis même étonné, c'est dire !
Faire une Eric consiste à débuter une étude sociologique en direct que cela soit en montagne avec un berger, dans le Vexin avec Saint Roch ou au musée du Youdig à Brennelis avec sa conceptrice Annick Le Lann qui ne s’est toujours remise de l’interrogatoire serré d’Eric lors de la visite de son musée !
Bref, là je ne sais pas ce qui m’est arrivé mais j'ai interrogé Gilbert Latailllade sur sa plantation de vigne réalisée devant mes yeux ébahis. Et puis comme il était passionnant j'ai poursuivi en l'interrogeant sur les origines gasconnes de Bidache.
La chance, nous avions en direct un érudit gascon, autant en profiter ! Je buvais ces paroles ; il me livrait le nom de poètes comme Isidore Salles et d'autres inconnus, j'interrogerai plus tard mes gascons certifiés et préférés, Fafou et Jojo Darricau.
Puis nous avons poursuivi la balade le long de la Bidouze avant de découvrir le port, Un Nestor ou un canard de Marie du groupe des Imprévus de Villepinte nous accueillit. On passa à côté du cimetière juif, juste pour le prendre en photo.

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Le soir, à la fin de cette étonnante randonnée, je fouillais sur la Toile et je notais ces deux noms : Gilbert Lataillade et Jean Weber, le correspondant Sud-Ouest de Bidache.
Fin du premier acte.
Le second allait se dérouler en compagnie de Cathy et de mon éternel compagnon, Nico !
Pas de débats sur l'ACER aujourd'hui , ni sur Paul Preston et sa guerre d’extermination, Espagne (1936-1945), non juste une randonnée. Ici on voit Cathy de retour vers le village derrière le château d Gramont .

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Et lorsqu’on revint du moulin, on passa par hasard devant une salle ouverte. Il s’agissait des rencontres littéraires de Bidache Culture que je ne connaissais pas ! Et là, j'ai demandé à Jean-Paul Sudaka le Président de l'association si Gilbert Lataillade était présent ? Il me répondit que non mais en revanche il me présenta Jean Weber, qui était assis derrière ses livres.
La première chose que m'avait dite l'écrivain : « Je n’ai rien à voir avec Henri Weber ! ».
Je m’en doutais mais c'était une excellente mise en bouche !
J'achetais son livre De pierre et d'eau pour Fafou car il était écrit en français et en gascon ! Et puis après avoir salué ce beau monde je rejoignis Cathy et Nico pour boucler notre randonnée.
Je n’avais pas vu Gilbert Lataillade, mais j’avais rencontré Jean-Paul Sudaka qui m’avait offert des livres en gascon pour les enfants et un petit dico toujours en gascon. Sympa !
Quant à Jean Weber, j’avais senti une sacrée malice surtout lorsque je lui avais dit que je savais parfaitement qui était Henri Weber puisque j’avais lu dans ma jeunesse David Bensaïd.
Alors Jean Weber qui êtes-vous ?
Correspondant du journal Sud-Ouest, ça je l’avais compris mais en grattant un peu, j’avais découvert l'ancien journaliste de l'Agence France-Presse, de l'Huma et du Canard enchaîné, le journal préféré de Nico, rien que ça !
Fin du second épisode
Le troisième a eu lieu dans le cabinet de kiné à Bidache
.
Avec Jean Weber, que j'avais retrouvé par hasard, nous attendions sagement notre tour dans la salle d'attente.
Là, nous avons commencé par évoquer des personnages qui avaient écrit le Tout-monde d’hier.
Une véritable bible, Jean, qui me correspondait.
Tout y passait, tout ceux que je connaissais que j’avais aimé ou détesté. On s’était lâché et je m'étais rendu compte qu’un autre personnage attendait aussi sagement son tour dans la salle d'attente ! Je m'étais excusé pour lui avoir fait subir une leçon d’histoire de l’intelligence non enseignée !
Avant de rentrer dans la salle de tortures des kinés, Jean Webber m’avait proposé de rejoindre Bidache-Culture le samedi après leur Assemblée Générale car il y avait une présentation de ses livres.
Et c'est là que j’ai adhéré à Bidache-Culture et acheté les deux livres de Jean Weber que je n'avais pas lus

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Dans Le complot de Bidache, où l’on voit évoluer Mazarin, certains avaient critiqué l'approche historique de Jean et sa réponse fut assez géniale : « Vous n’avez qu’à faire un procès à mon imagination ! »
Et c’est ainsi que je suis devenu adhérent Bidache-Culture !
Le hasard avait encore tracé une nouvelle voie grâce à la randonnée. Comme à d’habitude !

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