Après avoir longuement disserté sur l’Histoire d’un ruisseau dans les deux derniers billets reclusiens et avant d’écrire mon dernier pèlerinage (promis !) qui fera la part belle au " méconnu ou ignoré " d’Élisée, j’ai voulu raconter la montagne telle que je l’avais connue car il est fort possible que cette belle histoire soit déjà terminée pour moi !
La randonnée en montagne ne devient reclusienne que lorsque elle s'affranchit des notions ésotériques comme l’aventure ou la compétition puisqu'elle évolue dans un cadre géographique humanisé.Élisée Reclus nous explique sa conception que j'ai toujours partagée :
« La cime sur laquelle j’aimais le mieux à m’asseoir, ce n’est point la hauteur souveraine où l’on s’installe comme un roi sur un trône pour contempler à ses pieds les royaumes étendus. Je me sentais plus heureux sur le sommet secondaire dont mon regard pouvait à la fois descendre sur des pentes plus basses, puis remonter, d’arête en arête, vers les parois supérieures et à la pointe baignée dans le ciel bleu. »
Mais bon pour ne pas froisser les deux mobylettes béarnaises, la comtoise et le pète-hume de Villepinte, j'ajoute ce complément :

Agrandissement : Illustration 1

« Mais c’est aussi une bien grande joie d’atteindre une haute cime dominant un horizon de pics, de vallées et de plaines !
Avec quelle volupté, avec quel ravissement des sens on contemple dans un tableau d’ensemble l’énorme édifice dont on occupe le faîte ! »
Et comme Reclus était un amoureux des Pyrénées et aussi un formidable marcheur, c’est vraiment lui qui a inspiré le groupe pour cette première sortie de juin 1999 !
De la Soule à la Vallée d’Aspe
J'en profite car bientôt je ne pourrai plus m'intéresser qu'à l’Histoire d’un ruisseau puisque l’Histoire d’une Montagne ne sera plus qu’une montagne de souvenirs !

Agrandissement : Illustration 2

C’est au Logibar, que nous chargeâmes les sacs à dos.
La mythique passerelle d’Holzarte, nous permit de rattraper l’ancestrale piste pastorale jusqu’au col d’Ardakhotchia.
Et à ce croisement stratégique de plusieurs pistes montagnardes, j’allais commettre une grossière erreur d’orientation confirmant mes prédispositions pour accéder au titre de plus mauvais guide de randonnée.
Il était 19 heures 30 lorsque nous achevâmes cette sortie dantesque au refuge du village perdu de Saint Engrâce.
Précisons que de jeunes randonneurs canadiens occupaient aussi le gîte d'étape. Le soir venu, une jeune québécoise dormait juste au-dessus de moi.
La veille, elle était arrivée avec les pieds dans un état lamentable. Heureusement Yvette, notre infirmière professionnelle lui avait nettoyé ses abominables ampoules mais elle se demandait si elle allait pouvoir repartir.
Le lendemain, toute l’équipe avait mis les ponchos car de violentes averses de grêle nous cueillirent à l’endroit où la pente affolait la dénivelée.
Puis des trombes d’eau s’abattirent sur nous. Un véritable déluge nous obligeait à nous aider des branches des arbres pour ne pas glisser sur ces pentes d’une raideur effrayante.
Une éclaircie salvatrice arriva enfin au bon moment lors de la traversée des pâturages d’altitude.
Après la ronflée que me balança la charmante Yvette car il était déjà deux heures de l’après-midi, nous tombâmes les sacs à dos pour un ravitaillement exprès. Et à cet instant précis, nos jeunes amis, originaires du Québec, nous saluèrent et nous dépassèrent.
Comme mes compagnons étaient frigorifiés, nous ne tardâmes pas à nous remettre en route pour aller jusqu’à la fameuse borne 262 où se situe le gouffre Lépineux, point d’entrée du fameux réseau souterrain du massif de la Pierre Saint Martin.
La borne frontière 262 marque aussi l’endroit qui voit chaque année la réalisation de l’ancestral traité pyrénéen des « Trois Génisses » entre les vallées du Barétous et du Roncal.
Élisée Reclus l’évoque dans son chapitre : « Le libre montagnard ».

Agrandissement : Illustration 3

Comme l’eau s’écoule dans cet immense lapiaz, bien sûr chaque « monstre princier » cherchait à s’approprier la fameuse source pour mieux la soustraire aux voisins.
Les bergers aux ordres des couronnés s’étaient entretués en 1375 pour s’attribuer la source.
S’en suivirent alors des torrents de sang versés inutilement au nom de la solidarité montagnarde ! Car contrairement à la légende, la montagne est tout sauf un territoire paisible.
Je ne développe pas mais sachez que les deux couronnés sont de tristes sires, le navarrais Charles comme le béarnais Gaston !
Et nous arrivâmes complètement trempés au refuge Jeandel.
Je ne raconterai pas la formidable soirée passée en compagnie de nos amis canadiens, les basques bien sûr, un australien, une anglaise et une chauffeuse de tramway de San Francisco sans oublier notre Ange Gardien bien sûr mais il y avait aussi Le Glaude (c’est moi !), Le Bombé et La Denrée !
Le lendemain, dès que nous eûmes refermé la porte du gîte, le brouillard nous enveloppa.
Pas évident d’évoluer dans le labyrinthe des arres de ce drôle de pays qui collectionne les gouffres ou les crevasses calcaires qui se cachent aussi sous les nombreux névés qui encombraient le sentier.
Le parcours se compliquait encore lorsque le balisage du GR10 avait fini par pointer aux abonnés absents !
Dans ces situations difficiles, la boussole et la carte sont inutiles (le GPS cher à Jean Mi n’existait pas en ce temps-là), il faut alors avoir du flair, de la logique ou de la chance.
Étant dépourvu de flair montagnard et de logique, il ne restait plus qu’à miser sur la chance. Et elle s’invita lorsqu’on entendit le glougloutement de la Denrée qui nous avait tant charriés la veille au gîte en disant qu’il n’y avait que les français pour tourner un film où les acteurs n’arrêtaient pas de péter
− Salut le Glaude ! me dit-il en me serrant la main.
Je lui répondis en le saluant à mon tour à la Lucho le funeste :
− Ah ! ma bonne Denrée, nous sommes perdus !
Je n’avais pas osé leur dire que René Fallet, le grand copain de Georges Brassens était anarchiste car il ne cessait de répéter : « Je suis anarchiste tendance essuie-glace, de gauche à droite ! ».
Alors la Denrée sortit son « Trekking in Pyrénées » acheté à Londres afin de nous remettre sur le bon chemin !
Mais l’aventure se poursuivit un peu plus loin lors du redoutable passage du Pas de l’Osque.
C’est dans la difficulté que nous retrouvâmes nos petits frères de la montagne.
Ils escaladaient une paroi vertigineuse dans laquelle ils s’étaient complètement fourvoyés.
Nous stoppâmes leur périlleuse et inutile ascension afin de leur indiquer le bon passage qui se situait bien plus sur la gauche que l’option qu’ils avaient choisie.
Au sommet de l’arête effilée, nous fîmes une longue pause pour célébrer le retour du soleil avant de descendre vers le magnifique Pas d’Azun.
Là, les canadiens nous saluèrent à grands renforts de glouglous pour nous remercier avant que la jeune anglaise ne s’approche de moi pour me dire dans un français proche de la perfection : « Vous aviez raison ce matin, vous avez dit que le soleil arriverait à midi et il est midi ! »
Eh, oui Margaret ! c’est ça la classe ! Je reste persuadé qu’elle a propagé cette légende dans tout le Royaume Uni en expliquant à ses connaissances qu’elle avait croisé un grand guide basque qui avait analysé à la perfection les phénomènes météorologiques de cette contrée si mystérieuse !
Car il fallait être doué pour deviner que la couche cotonneuse qui nous avait causés tant de tourments allait se dissiper vers midi.
Je n’ai même pas rosi sous l’avalanche de compliments, car je me suis bien gardé de lui dire que j’avais composé le 0836680264 dièse 3 pour les sommets (à l'époque), avant de partir !
Si Margaret lit un jour ces lignes, il faut qu'elle sache que l’ancien guide basque de l’Histoire d’une Montagne est devenu un guide gascon à temps plein, spécialiste de l’Histoire d’un Ruisseau !
Nous rejoignîmes nos amis québécois à la cabane de Cap de la Baitch. Là, il apprirent à boire au Xahakua sans s’en mettre partout.

Agrandissement : Illustration 4

Le chef de bande qui n’était autre que Le Bombé (à gauche sur la photo) gérait à la perfection l’alternance entre la respiration et la déglutition évitant ainsi que le « Navarre » ne s’égare dans ses poumons. En revanche la Denrée (à droite d'Éric) connut quelques imperfections qui le firent hoqueter.
Dans la descente vers Lescun, alors que nous cheminions ensemble, ils nous expliquèrent qu’ils dormiraient au camping et non au refuge pour ne pas grever leur budget. Et ils assureraient leur ravitaillement en allant pêcher dans la rivière.
Beñat qui les avait vus si mauvais pour allumer le feu avec une simple allumette, était assez inquiet pour leur repas du soir !
Et lorsque nous nous sommes quittés, nous avons échangé nos adresses comme si on allait s'écrire.
Mais à quoi bon ? C’était le fantastique moment partagé qui comptait, pas une improbable suite pour autre histoire.
Les étapes suivantes furent une succession de panoramas grandioses entre le cirque de Lescun et le chemin de la Mâture.
Et si les canadiens avaient disparu, nous avions retrouvé avec plaisir le longiligne australien et la charmante petite anglaise.
Notons qu’à Etsaut, nous avions entamé une très discussion avec le copain de Beñat qui n’était autre que le maire du village.
Tous les sujets avaient été abordés : la déviation du Somport à Etsaut, l’ours, le préfet, Lassalle, Pétetin, le fort du Pourtalet, le pont qu’il avait fait construire et j’en passe …
Nous l’écoutions, je l’écoutais mais je ne voulais pas intervenir pour ne pas relancer un débat qui m’échappaitt puisque je n’habitais pas la vallée d’Aspe !
J’avais un avis qui allait à l’encontre de toutes les faridondaines que j’entendais mais je me mordais la langue pour ne pas intervenir.
En revanche, je me concentrais sur les nombreux verres de rosé qui m’attendaient, car à quoi bon s’énerver si les propres habitants de cette merveilleuse contrée avaient décidé de la saborder ?
Et le lendemain, nous remontâmes le très aérien chemin de la Mâture.
Face à nous, le fort du Pourtalet me rappelait combien la France s’est souvent plongée avec délectation dans le Fascisme n’en déplaisent à tous ceux qui me disent depuis 20 ans au moins que j’exagère le phénomène.
J’imaginais le vieux militaire, le pantin de Montoire, qui n’avait même pas eu le courage de se fusiller comme le pleutre qu’il avait toujours été. Pétain ne fut qu’un ignoble assassin comme sont tous les personnages qui donnent la mort selon leur bon vouloir. Pétain fusilla le mutin de la Somme avec autant de facilité qu’il envoya dans les camps d’extermination nazis les hommes qu’il avait signalés par une sordide étoile jaune à compter du 3 octobre 1940.
Quant au fort du Pourtalet comment parler d’une fortification militaire sans évoquer le sordide car construire un édifice militaire est un recul de la conscience de l’humanité !
Et si une secousse tellurique classique dans ce coin des Pyrénées pouvait éliminer cette verrue du paysage, ça serait parfait !
Pour information, voici les 5 plus gros marchands d’armes sur la période 2017-2021 (Source Amnesty International) :
États-Unis (39 % ) - Russie (19 %) - France (11 %) - Chine (4,6 %) - Allemagne (4,5 %)
Mais les armes, il faut bien s’en servir sinon elles rouillent ! Et pour s'en servir et tuer, il faut des militaires … Et pour massacrer des innocents sur ordre, il faut des armes et tout le monde trouve ça normal …
Désolé mais le fort du Pourtalet m’a fait dériver sur l’absurdité des guerres fomentées par ceux qui vont se goinfrer de ces morts légitimes car décrétées ! Horrible.
Pour poursuivre mon histoire d’une montagne, je vais à nouveau saluer Maurice en remettant ce billet où j’avais repris l’article qu’il avait écrit dans Sud-Ouest à la suite de nos pérégrinations pyrénéennes en Val d’Azun :
Voici un bref extrait :
« L’aventure pourrait commencer ainsi. Il était une fois … C’est l’histoire de cinq Basques, un Landais, le chef de groupe (un comble pour un représentant du plat pays) et de trois béarnais dont deux baptisés pour la durée du séjour les « mobylettes ».
On peut lire son texte plein d’humour dans la deuxième partie du billet :
https://blogs.mediapart.fr/marc-etxeberria-lanz/blog/240920/pour-saluer-deux-maitres-de-la-randonnee-basque-peio-et-maurice
Salut Maurice ! Hélas je n’ai pas eu l’occasion de te se saluer avant que tu nous quittes, mais tu étais un homme formidable car même si tu étais loin de partager mes idées, on avait l’occasion de partager ensemble nos idées et ça ce fut toujours exceptionnel !
Et de grands moments de respect et d'amitié !
De la vallée d’Aspe à la vallée d’Ossau
On poursuit notre périple pyrénéen qu'Éric avait tracé.
Nous avions retrouvé le GR 10 là où nous l’avions laissé dix ans plus tôt, à l’entrée du chemin de la Mâture.
La même paroi entaillée dominait un impressionnant à-pic transformé en une falaise pour grimpeurs émérites.
En ce mois de juin, les orchidées étaient toutes pimpantes, et on allait tout au long du parcours en découvrir de somptueuses.
Et de lacets en lacets, les estives laissèrent leur place à la haute montagne. Nous atteignîmes le col d’Ayous à 2200 mètres d'altitude puis le refuge d’Ayous et enfin le lac qui porte le même nom.
Là, dans les eaux glacées, le géant pyrénéen ou le pic du Midi d’Ossau, baignait sa silhouette effilée au milieu de gros nuages menaçants.

Agrandissement : Illustration 5

Je ne vais pas raconter la suite ni la difficile ascension du pic que je ne pouvais pas faire à cause d’une bursite mal soignée, je préfère m’attarder quelques jours plus tard sur cet imprévu qui s’est passé au cœur de la merveilleuse vallée du Soussouéou.
Nous devions passer la nuit dans une cabane de bergers qui accueille aussi les randonneurs itinérants.
Mais la bergère acariâtre qui se moquait des us et coutumes de la vallée envoya bouler Éric en lui faisant comprendre que nous n’étions pas les bienvenus !
Deux patous accompagnèrent cette mise en échec après ce coup du berger tordu !

Agrandissement : Illustration 6

Et il en pense quoi, Élisée, du berger ?
" De même, le berger mon compagnon, qui m'avait presque déplu, comme représentant de cette humanité que je fuyais, m'était devenu graduellement nécessaire ; je sentais naître pour lui la confiance et l'amitié.
C'est lui qui me fit connaître la montagne. Il me dit le nom des plantes, me montra les roches où se trouvaient les cristaux et les pierres rares, m'accompagna sur les corniches vertigineuses des gouffres pour m'indiquer le chemin à prendre dans les passages et difficiles.
Du haut des cimes il me désignait les vallées, me traçait le cours des torrents ; puis, de retour à notre cabane enfumée il m'a raconté l'histoire du pays et les légendes locales.
Et, tout en instruisant mon compagnon, je m'instruisais moi-même car, en essayant d'expliquer au berger les phénomènes de la nature, j'arrivais à les comprendre mieux, et j'étais mon propre élève. "
Comme notre bergère ne voulait rien entendre avant le retour de son compagnon, nous avions remonté une sacrée pente pour retrouver un merveilleux chemin en balcon. C’est là qu'un bref conseil libre fut diligenté pour décider où nous allions pour passer la nuit :
Et nous avons fini par nous accorder sur le choix d’un plâa pyrénéen à la lisière d’un bois, pas loin d’une source et d’un ruisseau.
Après un repas succinct et une belle nuit étoilée à peine perturbée par le survol de notre campement par deux hélicoptères de combat qui furent certainement vendus par la suite à ces pays qui sont comme on le sait, des modèles de civilisation, le jour se leva plus tôt que d’habitude en ce mois de juin !
Mais dormir au pays de l’ours au cœur même de son territoire, reste un merveilleux souvenir.
Je précise que j’avais marqué notre territoire d’un soir en urinant aux quatre coins de notre de notre campement sauvage.
Et aucun animal, ours ou loup, n’aurait osé franchir cette frontière territoriale !
La dernière étape explosa le plaisir de cette traversée dantesque en nous proposant des images jamais vues comme cette très belle orchidée jaune découverte à 2000 mètres d’altitude !
Enfin derrière le passage de la Hourquette d'Arre enneigée là où Alain nous fit la trace, nous plongeâmes dans un autre paradis lacustre, zébré de quelques langues glacières qui refusaient de se fondre dans le paysage.

Agrandissement : Illustration 7

Si j’ai insisté sur la colère de la bergère de la Vallée de Soussouéou, en revanche je me souviens parfaitement de l’intervention d’un berger qui en voyant mon petit garçon âgé de 8 ans à l’époque monter vers ces merveilles que sont les lacs de Consaterre, m’interpella pour m’indiquer une source que lui seul connaissait car elle était situé bien en dehors du sentier !
En montagne surtout pas d'amalgame !
Aujourd'hui je connais une merveilleuse bergère qui fait un fromage d'exception chez elle et dans la montagne à Irati !
Avec sa pitchoune, son mari, Ellande et sa belle-mère Jeanne à qui j'avais expliqué la rupture entre Bakounine et Marx à La Haye en 1872 ! Que du bonheur de les rencontrer !

Agrandissement : Illustration 8

Pour revenir à notre périple Reclusien, un jour nous nous sommes écartés de notre axe majeur pyrénéen pour aller à la découverte d’autres montagnes.
La traversée du Volcan cantalien (une de mes préférées), les sommets et crêtes du Haut-Jura.
Pour cette dernière, je voudrais terminer cette odyssée en compagnie de Charlotte qui officiait au gîte du Ratou mais aussi avec cette famille qui avait remis en route le Relais des Moines à Chézery-Forens qui servait à la fois de gîte d’étape et de cantine scolaire pour le petit village !!!
Non, le Haut-Jura qui étire ces paysages de luxe entre la Suisse, le Jura et l’Ain, comme le Volcan cantalien ou les Cévennes sont des pays

Agrandissement : Illustration 9

spécialisés dans l’accueil de randonneurs harmonistes amoureux de la montagne tout simplement.
Pour finir, je précise que notre Maître à marcher l’intelligence sociétale, n’était pas qu’un poète, ni qu’un simple géographe, il était aussi un formidable ambassadeur de la liberté.
Et on lui a fait payer très cher sa prise de position au moment de la Commune de Paris alors qu’il aurait pu tranquillement à survoler les évènements tragiques en compagnie de son ami Nadar pour rester au-dessus de la mêlée !
Mais ce n’était pas son genre, c’est ce que nous allons étudier dans le prochain billet.