Historien de la musique - Producteur à Radio France (1985-2014) - Conférencier, auteur et dramaturge.
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Ce dimanche 29 janvier restera sans doute comme un tournant politique majeur dans notre histoire. Pour les deux partis autour desquels tout tournait depuis plus de quarante ans. - Le deuxième tour de la primaire socialiste s’annonce mortel. Après un premier tour entaché de quelques soucis de d’affluence et de transparence, il s’agit d’un piège pour les électeurs ; car s’y déplacer, c’est donner un blanc-seing à ce que fit ce parti depuis cinq ans. La messe est dite. Le PS, ce soir, explose avec la victoire annoncée de Hamon (qui, en mai dernier, au moment crucial du 49.3 de Valls sur la loi travail, n’avait pas voté la censure). Fin d’un cycle qui dépasse de loin celui d’un quinquennat sinistre. - Le candidat de droite devait lancer avec panache sa campagne électorale à Paris, le jour même de cette primaire. Le Pénélopegate en décide tout autrement. Comment demander aux électeurs de voter contre l’assistanat quand on a soi-même décidé que sa famille serait grassement assistée parlementaire ? De fait, c’est le symbole de l’explosion en vol des espoirs de ceux qui pensaient la victoire assurée le 23 avril. Le plateau d’argent est devenu une assiette en carton. - Tout montre que cette pratique de primaires est totalement catastrophique pour notre vie démocratique, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire depuis quelques années. Ce que résume assez bien cet entretien :