L'insouciance semble gagner la foule, mais nous vivons encore dans une situation peu habituelle. Déjà, les masques, nombreux dans les rues, quasiment obligatoires dans les magasins, les transports. Plus tard, lorsque nous verrons des documentaires, nous pourrons reconnaitre l'époque en voyant des gens masqués. Ce ne seront pas des images en noir et blanc, comme pour la grippe espagnole, ou celle de l'hiver 1969-1970, mais des vidéos amateurs, des images numériques, pleines de couleurs.
Nous voyons aussi, et c'est plus joyeux, des terrasses de cafés, de restaurants, qui débordent sur les rues. C'est amusant, car c'est une situation que j'avais préconisée dans un ancien billet : si j'étais ministre de la santé. Bon, je voyais les choses plus en grand, avec aussi des spectacles de plein air, mais c'est un bon début.
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Tout proche de chez moi, un parc n'a pas encore ouvert complètement : toute une partie est inaccessible. Peut-être qu'un jardinier n'a pas le courage de tondre les pelouses qui semblent revivre ? Si telle est la raison, je ne peux tout à fait donner tort au jardinier, tellement le parc est beau ainsi.
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