Le groupe de hackers LulzSec "décapité" grâce à la collaboration de son leader avec le FBI. Hector Xavier Monsegur, plus connu sous le pseudonyme de "Sabu" était en effet le principal "Hackers" de ce groupe aux connexions nombreuses avec les "anonymous".
Le 19 juin 2011, LulzSec annonce sa volonté de joindre ses forces à celles d'Anonymous, ce qui donne naissance à l'Opération AntiSec, à l'encontre des gouvernants "accusés de vouloir réduire la liberté d'expression sur Internet sous couvert de politiques sécuritaires". Cette opération allait être un gros succés politique et technique, passant par la diffusion de dizaine de milliers de mots de passe Anonymous allait présenter cette action dans la "vidéo virale" qui suit.
Lulzsec aurait été fondé par des déçus d'Anonymous qui trouvaient que cette dernière « faisait passer le militantisme politique avant le lulz » ; Pour beaucoup, il s'agit plus d'aventuriers en quête de gloire.Dans le millieu des Hackers ce groupe allait être trés critiqué pour sa paranoïa et son sens "inné" des relations publiques. Mais c'est quand même une caractérisation assez générale des individus qu'on peut rencontrer dans ce millieu, et qui sont souvent doté d'un égo surdimensionné...
Car si les retour du "grand public" ont été le plus souvent le plus favorable, il n'en va pas du même dans le Les réactions du milieu sont en effet partagées. Si beaucoup soutiennent l'action comme une réussite contre les institutions (et souvent perçue comme anticapitaliste), d'autres soulignent que de telles attaques vont au contraire conforter ceux qui réclament des lois sécuritaires plus grandes, et donc aller vers la restriction des libertés sur Internet. De plus, les victimes des hacks sont également de petites gens qui ont vu leurs informations de compte publiées16.
D'autres hackers, comme les hollandais de TeampOison, leur reprochent leurs méthodes trop éloignées de l'orthodoxie pour représenter le mouvement et menacent de révéler leurs véritables identités . Enfin, LulzSec s'attire les attaques de hackers qui s'inscrivent dans la mouvance "patriotique" qui s'est développée aux états unis depuis le 4 septembre 2002. En particulier un des plus éminents membre de la "scéne" profère des menaces à leur encontre , se décrivant comme un ancien militaire américain, connu pour ses attaques contre Wikileaks et contre des sites jihadistes. D'autres groupes de circonstance se forment comme LulzSec Exposed.
C'est dans ce contexte tendu qu'intervient l'arrestation des principaux membres du groupe et surtout l'annonce que leur leader avait été "coincé" depuis longtemps par le FBI qui l'avait contraint à des opérations de pure provocation qui jettent une lumiére sombre sur les agissement de ce groupe, et par voie de conséquence, sur les activités des "anonymous" dans leur ensemble
Trois des principaux membres du groupe ont été arrêtés et deux autres inculpés grâce aux informations fournies par leur leader qui collabore avec le FBI depuis plusieurs mois. FoxNews a révélé hier que les autorités américaines ont fait tomber les principaux protagonistes du groupe de hackers LulzSec. Trois membres présumés ont été arrêtés et de nouvelles charges ont été retenues contre deux autres personnes. « Nous avons décapité LulzSec » a déclaré un membre du FBI cité par FoxNews.
Ce coup de force contre ce groupe a été rendu possible par la collaboration active de son meneur connu sous le pseudonyme de Sabu. De son vrai nom Hector Xavier Monsegur, il s’agit d’un new-yorkais de 28 ans qui a été arrêté par le FBI en août dernier. Inculpé de 12 chefs d’accusation, il a plaidé coupable et choisi de coopérer avec les autorités qui ont ainsi pu identifier et arrêter ses principaux lieutenants. De héros masqué admiré pour ses exploits et son impertinence, Sabu est tombé au rang de traître. Dans l’heure qui a suivi les révélations de FoxNews, ses coordonnées personnelles, sa date de naissance, son numéro d’électeur étaient postés et repris sur Twitter.
« LulzSec était un groupe, mais Anonymous est un mouvement. Les groupes vont et viennent, les idées demeurent », pouvait-on lirehier sur le fil Twitter de l’un des principaux canaux de communication des Anonymous. (Eureka Presse)