Stratégie de groupe pour bactéries

Quand on pense aux bactérie, on suppose que ces etres vivants mêmes quand elles vivent en communauté n'ont que des stratégies individuelles sans recours a des réactions collectives. Des chercheurs ont montré le contraire dans une colonie de l’espèce Caulobarcter Cresensus. Ces bactéries en forme de croissant vivent sous forme de biofilm et vivent dans des lacs et cours d'eau ou leurs particularités vis a vis des métaux lourds en a fait un objet de recherche dans la mesure ou elles pourraient être utilisé dans des process de dépollution vis a vis de ces métaux
Ces bactéries existent sous deux formes distinctes : sous la forme de croissant mais aussi sous forme de flagelles. Ces bio films ont une vie complexe et difficile. En particulier elles sont confronté à des problémes de surpopulation induisant une carence en oxygéne qui menace tout le groupe. La communauté (ie le "biofilm") réagit en quittant l'endroit ou elle s'était constitué. Les scientifiques cherchaient à comprendre de façon fine ce mécanisme. Ils ont été trés surpris de constater que cela passait par le sacrifice volontaire de certains individus de la communauté ainsi constituée.
Il est remarquable que même dans le cas de vivants extrémement simples comme ceux ci, l'altruisme et le sens du sacrifice soient si répandus...
source : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/12/22/des-bacteries-kamikazes-se-sacrifient-pour-la-communaute_6155358_1650684.html
Révélations sur la genèse d’un article majeur sur l’origine du SARS-CoV-2

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La question de l'origine du covid 19 s'est posé dès le déclenchement de l'épidémie. C'est une question scientifique et politique majeure. Un article publié le 17 mars 2020 dans Nature Medicine a eu une influence majeure sur ce débat : , « The Proximal Origin of SARS-CoV-2 », qu’on pourrait traduire par « Au plus proche de l’origine du SARS-CoV-2 », a été téléchargé plus de 5,7 millions de fois, et cité dans 2 650 articles scientifiques. La conclusion de ses cinq signataires ? « Nos analyses montrent clairement que le SARS-CoV-2 n’est pas une construction de laboratoire ou un virus manipulé à dessein », écrivent Kristian Andersen (Institut de recherche Scripps, La Jolla, Californie) et ses collègues. Ils estiment plutôt qu’un réservoir animal est la source de son transfert à l’homme, avec ou sans hôte intermédiaire.
Or une série de mails obtenus en vertu de la loi américaine sur la publicité des sources scientifiques remet en cause certaines de ses conclusions et montrent la génése de cette publication et montre ainsi qu'elle a été le résultat de pressions politiques multiples En particulier cela montre l'importance extraordinaire du role d'Anthony Fauci, chargé alors par Donald Trump de diriger la "Task Force" pilotant la politique scientifique des usa dans cette épidémie.
Les échanges épistolaires sont amorcés le 31 janvier 2020 avec Fauci par Jeremy Farrar, patron de la puissante fondation médicale britannique Welcome Trust. Il s’est entretenu avec des scientifiques intrigués par la proximité du génome de SARS-CoV-2 avec un virus de chauve-souris, RATG-13, conservé à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV). Des spécialistes s’étonnent aussi de la présence d’une structure virale, dite de clivage de furine, qui favorise l’infection et n’a jamais été observé dans cette famille de coronavirus. source le monde op cité
De nombreux échanges entre des membres éminents des autorité scientifiques américaines, britaniques, allemande vont signaler la possibilité non négligeable d'un virus "échappé d'un laboratoire" qui aurait pu servir a rendre ce virus "plus efficace" (à l'instar de celui d'un virus gripal qui a été soumis au même type de manipulation. « Au cours des deux dernières semaines, notre principal travail a consisté à réfuter tout type de théorie de fuite de laboratoire, mais nous nous trouvons à un carrefour où les preuves scientifiques ne sont pas suffisamment concluantes pour que nous ayons une grande confiance dans l’une des trois principales théories envisagées [passage directement à l’homme depuis la chauve-souris, ou depuis un hôte intermédiaire, ou fuite de laboratoire] », constate Kristian Andersen
Neandertal et la consanguinité

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Les neanderthaliens ont peuplé l'europe jusqu'a etre remplacé par notre propre espéce. Même si notre patrimoine génétique comporte 2 a 3% de génes provenant de croisements avec l'homme de néanderthal, on ignorait tout du potentiel des hommes de néanderthal C'est chose faite avec l'analyse de 12 hommes de Néanderhal retrouvés dans les grottes de Chagyrskaya et d’Okladnikov en Sibérie, dans l’Altaï russe, à 70 kilomètres l’une de l’autre.
Les conclusions de ces analyse font ressortir que les néandertaliens vivaient a cette époque et à cet endroit en petites communuatés de 20 à 30 individus et qu'elles étaient trés consanguines Sauf si d'autres communautés montrent des conditions de vie diamétralement opposée, on peut penser que c'est cet isolement et cette consanguinité qui a causé leur pertes
source : https://www.pourlascience.fr/sd/anthropologie/la-genetique-precise-la-composition-des-clans-neandertaliens-24529.php
Scientifique oubliée : Théo Colborn

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Théo Colborn est la biologiste à l'origine de l'étude des "perturbateurs endocrinien". elle est connue également pour son engagement écologiste, ayant été éleveuse de mouton dans les années 60 avant de reprendre des études à l'age de 58 ans pour décrocher un doctorat en zoologie ayant pour théme la toxicologie et l'étude des systémes aquatiques.
En 91 elle réunit des scientifiques afin d'étudier l'effet de certains produits chimique sur les hormones, c'est ce groupe de travail qui va creer l'expression "perturbateurs endocriniens". Elle va egalement fonder une organisation sur ce théme l'endocrine Disruption Exchange (TEDX) et écrire un livre sur ce sujet "l'homme en voie de disparition"
Le livre du mois : Comment les énergies fossiles détruisent notre santé, le climat et la biodiversité

On connait tous le rôle délétère des énergies fossiles dans la destruction de notre climat, mais leur rôle néfaste ne se limite pas à la perturbation du climat. D'autres impacts tout aussi grand affectent notre santé et la biodiversité. Cet ouvrage nous présente une synthèse pour le grand public de cette problématique et des relations fines existant entre ces trois aspects de l'impact des énergies fossiles.
Un des aspects les plus intéressant est celui concernant la santé, et plus particulièrement la question de la santé mentale. Celle ci est en effet affectée directement par les effets indirects des produits chimiques produits dans ce cadre Une vraie découverte de cet ouvrage est l'importance décisives des processus de méthylation qui affectent directement l’être humain mais aussi de nombreux animaux
En conclusion un ouvrage indispensable
Présentation de l'éditeur :
Les énergies fossiles et leurs émissions de gaz à effet de serre ne sont pas seulement la cause directe du réchauffement climatique. Elles sont aussi à l’origine de deux autres menaces majeures pour l’humanité : la pollution chimique et la perte de biodiversité, qui affectent à la fois notre santé et notre environnement.
Internationalement reconnue pour ses travaux sur les perturbateurs endocriniens, Barbara Demeneix tire la sonnette d’alarme : les pesticides et engrais, tout comme les plastiques, sont dérivés de l’industrie pétrochimique et contribuent de ce fait au réchauffement climatique. En outre, ils contaminent l’eau, le sol, notre alimentation, l’air que nous respirons. Ils affectent ainsi notre santé de manière durable en perturbant les interactions entre génome et environnement, ainsi que notre écosystème en général. Et quand on cherche à les détruire, on émet encore plus de gaz carbonique ou de méthane. Autrement dit, les énergies fossiles alimentent des cercles vicieux, car les menaces sont interdépendantes et les effets cumulatifs.
Le revers positif de la médaille, pointe Barbara Demeneix, c’est qu’on peut rendre ces cercles vertueux, réduire drastiquement la part des énergies fossiles dans nos économies, développer une agriculture moins dépendante de la pétrochimie, protéger ainsi le climat mais aussi notre santé et la biodiversité. Tout espoir n’est donc pas perdu… À condition d’agir !
Barbara Demeneix est biologiste et professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Elle est à l’origine d’une technologie originale et innovante permettant l’identification de polluants environnementaux et a reçu la médaille de l’Innovation du CNRS.
Référence :
Barbara Demeneix Comment les énergies fossiles détruisent notre santé, le climat et la biodiversité Editions Odile Jacob 2022 296 pages